Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
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Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
Source France-F1.net
Après analyse des temps au tour des deux pilotes de la Scuderia Ferrari lors du Grand Prix d’Allemagne qui fait polémique dans le monde entier, un constat nous saute aux yeux : Felipe Massa était plus rapide que Fernando Alonso sur 26 des 48 premiers tours de course !
En effet comme le démontre le document officiel de la Fédération Internationale de l’Automobile ci-dessous, Massa était bien plus rapide qu’Alonso et notamment lors de quatre des sept derniers tours avant le dépassement au tour numéro 49. Ainsi tenez-vous bien, Massa étais plus rapide qu’Alonso lors des tours numéros 1, 2, 3, 4, 7, 8, 10, 11, 13, 14 (tour de rentrée aux stands), 17, 19, 21, 23, 24, 25, 26, 27, 30, 34, 35, 40, 42, 43, 45 et 46.
Plus fort encore, au tour numéro 45 : Massa 1.17.346 / Alonso 1.17.436 soit 90 millièmes plus vite pour le Brésilien.
Au tour numéro 46 : Massa 1.17.560 / Alonso 1.17.660 soit 100 millièmes plus vite pour le Brésilien.
Au tour numéro 47 : Massa 1.17.166 / Alonso 1.17.012 soit 154 millièmes plus lent pour le Brésilien.
Au tour numéro 48 : Massa 1.17.329 / Alonso 1.17.279 soit 50 millièmes plus lent pour le Brésilien.
Donc sur les quatre derniers tours avant le dépassement, Alonso avait grappillé une avance de 14 millièmes sur son coéquipier qui lui-même avait dominé 26 tours sur 48 soit plus de la moitié ! Alonso était donc plus lent et le constat est encore plus affolant lorsque nous constatons que dans le tour numéro 49 (celui du dépassement), Massa a roulé une seconde et sept dixièmes plus moins vite que son coéquipier.
Nous pouvons en conclure qu’avant le dépassement, il y avait au moins une seconde d’avance entre les deux hommes et que malgré tous ces efforts, Alonso ne réussissait pas à reprendre du temps au Brésilien à la régulière.
Après analyse des temps au tour des deux pilotes de la Scuderia Ferrari lors du Grand Prix d’Allemagne qui fait polémique dans le monde entier, un constat nous saute aux yeux : Felipe Massa était plus rapide que Fernando Alonso sur 26 des 48 premiers tours de course !
En effet comme le démontre le document officiel de la Fédération Internationale de l’Automobile ci-dessous, Massa était bien plus rapide qu’Alonso et notamment lors de quatre des sept derniers tours avant le dépassement au tour numéro 49. Ainsi tenez-vous bien, Massa étais plus rapide qu’Alonso lors des tours numéros 1, 2, 3, 4, 7, 8, 10, 11, 13, 14 (tour de rentrée aux stands), 17, 19, 21, 23, 24, 25, 26, 27, 30, 34, 35, 40, 42, 43, 45 et 46.
Plus fort encore, au tour numéro 45 : Massa 1.17.346 / Alonso 1.17.436 soit 90 millièmes plus vite pour le Brésilien.
Au tour numéro 46 : Massa 1.17.560 / Alonso 1.17.660 soit 100 millièmes plus vite pour le Brésilien.
Au tour numéro 47 : Massa 1.17.166 / Alonso 1.17.012 soit 154 millièmes plus lent pour le Brésilien.
Au tour numéro 48 : Massa 1.17.329 / Alonso 1.17.279 soit 50 millièmes plus lent pour le Brésilien.
Donc sur les quatre derniers tours avant le dépassement, Alonso avait grappillé une avance de 14 millièmes sur son coéquipier qui lui-même avait dominé 26 tours sur 48 soit plus de la moitié ! Alonso était donc plus lent et le constat est encore plus affolant lorsque nous constatons que dans le tour numéro 49 (celui du dépassement), Massa a roulé une seconde et sept dixièmes plus moins vite que son coéquipier.
Nous pouvons en conclure qu’avant le dépassement, il y avait au moins une seconde d’avance entre les deux hommes et que malgré tous ces efforts, Alonso ne réussissait pas à reprendre du temps au Brésilien à la régulière.
stanito71- En transit
- Messages : 975
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Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
teknologik a écrit:ma chère Fabienne, tu ne peux extraire une phrase de mon propos sans le reste. Je pense avoir été assez clair sur ce que je pense des agissements de Ferrari (plus que d'autres, mais ces derniers sont parfois aussi douteux). En aucun cas je ne veux dire que ce qui se passe est admissible voir compréhensible. C'est inacceptable, point barre. Et que Ferrari plus que les autres soit coutumié du fait n'excuse en rien l'impardonable. Ce que j'ai voulu dire, c'est qu'au delà de ce que nous avons vécu, il y a un réel problème sur lequel la FIA et la FOM doivent se pencher sérieusement au risque de discréditer la F1 pour toujours.
des règles oui, mais aussi des moyens de les contrôler et les sanctionner !
Salut Teknologik !
tu as raison, j'ai bien lu le reste de ton message, mais c'était surtout le début qui m'a fait réagir. Je suis entièrement d'accord sur le fait que nous ne sommes pas au bout de surprises en tout genre (malheureusement). Et pour ce qui est de la "gouvernance" de la FIA, je crois que leur "camp" est clair depuis le début. Et quant à M.E., une des phrases qu'il a pronocé lorsqu'on lui demandait pourquoi il voulait supprimer le GP de Monaco (hormis le fait qu'il faut payer plus) a été celle-ci : "Les deux seules choses nécessaires à la F1 sont le nom Formule Un et Ferrari "( http://www.sport365.fr/auto-moto/formule-1/infos/article_435738_f1-grand-prix-de-monaco-Les-menaces-d-Ecclestone.shtml).
Tout est dit dans cette phrase, non ?
_________________
"La course, la compétition, coulent dans mes veines. C'est une partie de moi et je l'ai assouvie toute ma vie. Pour moi, ça passe avant tout." Ayrton Senna.
Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
McLaren a écrit:Et le Must le plus grand faux cul de la F1 : ALONSO
Honteux la demande radio de Alonso en fait de course "Il y eut un soucis technique??"
Ouais Ouais..
Une grippe ESPAGNOLE !!!!!!!!!!!!!!!!!!
==> Parcontre amusant d'entendre mnt toutes les communication (ou non-communications...)
Massa en tout cas, ne parle pas...
Alonso lui.. Ohh !! Mais coupez lui la radio !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
SAUBER.F1- Messages : 1037
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Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
honte a la scudéria!!!!!!
il n'y a pas de jurons dans quel langue que ce soit pour qualifier cet acte envers massa!!!!!!!
honte a alonso aussi!!!!!
il n'y a pas de jurons dans quel langue que ce soit pour qualifier cet acte envers massa!!!!!!!
honte a alonso aussi!!!!!
Hadzufel- Messages : 9084
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Localisation : Chateau-Thebaud
Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
Fabienne a écrit:teknologik a écrit:faut-il se focaliser sur cette nouvelle affaire Ferrari ?
Je pense au contraire qu'il faut en parler, car sinon ce simulacre grotesque risque de passer pour une banalité.... et c'est tout sauf une banalité !!
En tout cas, encore une saison de F1 écornée par des "affaires" et des manoeuvres indignes à ce niveau. S'il n'y avait pas tant d'argent en jeu, je suis persuadée qu'il y aurait moins de magouilles et que le sport, le vrai en sortirait vainqueur. On peut toujours rêver, ça ne coûte rien ça au moins...
Et puis un jour la coupe est pleine et deborde !!!!
cooltitanic- Modérateur d'Honneur
- Messages : 6952
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Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
Monsieur Burns a écrit:Je crains hélas que tu n'aies pas entièrement raison. La polémique fait vendre !
Par contre Alonso est en train de bousiller son image.
N'était-ce pas déjà le cas?
TROIKA- Messages : 5922
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Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
TROIKA a écrit:Monsieur Burns a écrit:Je crains hélas que tu n'aies pas entièrement raison. La polémique fait vendre !
Par contre Alonso est en train de bousiller son image.
N'était-ce pas déjà le cas?
Je pensais aussi la même chose, mdr....
Finalement, ca sera la 1ère fois que le "First" pilote de la Scuderia sera autant un pleurnicahrd...
mdr...
Alonso? Egoiste, menteur, pleurnichard, etc..
What else ? mdr,...
SAUBER.F1- Messages : 1037
Date d'inscription : 15/03/2010
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Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
En tout cas, on sait que Massa teminera derrière Alonso...mdr...
SAUBER.F1- Messages : 1037
Date d'inscription : 15/03/2010
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Localisation : FRIBOURG, SWITZERLAND
Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
Le piquant de la situation, c'est que Jean Todt, soi-même, puisse en venir à sanctionner Ferrari où en matière de consigne il y allait à la louche!
TROIKA- Messages : 5922
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Localisation : La Hulpe
Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
Je crois que je vais beaucoup plus m'interresser au Curling!
TROIKA- Messages : 5922
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Localisation : La Hulpe
Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
Pourquoi n'ai-je pas du tout été surpris lorsque le fameux message est passé à Massa !!!!!
Venant de Ferrari, ce n'était que de la logique pure.
Pendant 10 ans,ils ont agi comme ça avec Schumacher. Et cela leur a amené moultes titres.
Pourquoi agiraient-ils différemment aujourd'hui qu'Alonso a clairement marqué son territoire depuis le début de l'année et que Massa n'est plus dans la course au titre ?
Un scandale, oui, bien sûr.
Etonnant ? Pas du tout.
Le règlement interdit les consognes. Donc les Ferraris devraient clairement être disqualifiées.
100 000 dollars ? C'est pour rire !
Mais quoi, la prochaine fois, le message sera codé et le pilote prié de laisser passer moins ostensiblement.
Que faire alors ?
Voie sans issue.
Venant de Ferrari, ce n'était que de la logique pure.
Pendant 10 ans,ils ont agi comme ça avec Schumacher. Et cela leur a amené moultes titres.
Pourquoi agiraient-ils différemment aujourd'hui qu'Alonso a clairement marqué son territoire depuis le début de l'année et que Massa n'est plus dans la course au titre ?
Un scandale, oui, bien sûr.
Etonnant ? Pas du tout.
Le règlement interdit les consognes. Donc les Ferraris devraient clairement être disqualifiées.
100 000 dollars ? C'est pour rire !
Mais quoi, la prochaine fois, le message sera codé et le pilote prié de laisser passer moins ostensiblement.
Que faire alors ?
Voie sans issue.
dom465- Messages : 12793
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Localisation : Bruxelles
Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
Alonso, pas de quoi être fier
Fernando Alonso s'est plaint que Felipe Massa menait la course devant lui avant d'obtenir du stand Ferrari une inversion de positions, dimanche à Hockenheim. La Scuderia a écopé de 100.0000 dollars d'amende et répondra de ses actes devant la FIA. Sebastian Vettel (Red Bull) a complété le podium.
Fernando Alonso a remporté une victoire particulièrement controversée dimanche à Hockenheim, puisque son écurie Ferrari a ordonné à Felipe Massa, alors leader, de le laisser passer. Qualifié en 1ère ligne, l'Espagnol a bondi au départ devant le poleman Sebastian Vettel (Red Bull) mais a du faire les trois quart de la course, la 11e de la saison, à quelques longueurs derrière son coéquipier brésilien. Un peu plus rapide sans que cela soit flagrant, le double champion du monde a failli passer au tour 19, à l'épingle, puis s'est lamenté de sa position avec force geste cinq tours plus tard.
Ne sentant pas d'ouverture, il a alors appelé son écurie pour dénoncer une situation "ridicule". Celle-ci l'a entendu et envoyé un message à Massa, au tour 48, par l'intermédiaire de l'ingénieur du Sud-américain. "Fernando est plus rapide que toi. As-tu compris le message ?" Une boucle plus tard, le vice-champion du monde 2008 s'inclinait, en réaccélérait mollement après l'épingle.
Alonso : "Un solide résultat pour l'équipe"
A la descente de voitures, en bas du podium, Massa a accueilli froidement l'accolade d'Alonso, détournant son regard. Le visage fermé, il a paru ensuite se détendre un peu en échangeant quelques mots avec son leader désormais officiel. "Fernando m'a passé. Je travaille pour l'équipe", a-t-il répondu sur un ton monocorde et désabusé en conférence de presse. Alonso a joué l'étonnement jusqu'au bout. Dans le tour d'honneur, il a demandé à son équipe si Massa n'avait pas raté une vitesse lors du changement de positions, puis a éludé le brûlant sujet face à l'interviewer officiel de la FOM.
"Parfois, on est rapide, parfois on est lent, ça dépend de l'état des pneus, parfois on a du grainage, parfois d'autres problèmes. J'ai été plus rapide que lui sur certaines parties de la course, à d'autres moments c'est lui qui prenait ses distances par rapport à Sebastian [Vettel] et moi, c'est difficile de juger. C'est un solide résultat pour l'équipe. Le plus important est que la voiture s'améliore, et que ça n'est pas du aux conditions météo ou autre chose comme ça. Nous sommes content avec ça, je vous laisse toutes les autres choses, si vous voulez les écrire."
100.000 dollars d'amende et peut-être plus...
Interrogé par Denis Brogniart (TF1), Stefano Domenicali a rejeté toute manipulation du résultat. "Une consigne ? Non. Les temps de Fernando étaient plus vite", s'est défendu le dirigeant. Au cœur de la tourmente médiatique ces dernières semaines, le directeur d'équipe de Red Bull, Chris Horner, a jugé sévèrement le la gestion de son confrère italien, à la BBC. "Je dois dire que c'était probablement la consigne d'équipe la plus claire que je n'ai jamais vue, surtout quand le team s'est excusé auprès d'un pilote." Effectivement, Rod Smedley, l'ingénieur de course de Felipe Massa, a remercié son pilote en ponctuant son message d'un "désolé".
Les commissaires sportifs de la Fédération internationale de l'Automobile (FIA) ont convoqué Stefano Domenicali, directeur d'équipe de la Scuderia, Massimo Rivola, le directeur sportif, et les pilotes pour entendre leurs versions. Ils ont infligé 100.000 dollars d'amende à l'écurie et l'ont convoquée devant le Conseil mondial du sport automobile, où les sanctions pourraient être particulièrement sévères. En cas d'exclusion de l'équipe du résultat final de la 11e manche du championnat, Sebastian Vettel (Red Bull), 3e, serait déclaré vainqueur.
Eurosport - Stéphane VRIGNAUD
Fernando Alonso s'est plaint que Felipe Massa menait la course devant lui avant d'obtenir du stand Ferrari une inversion de positions, dimanche à Hockenheim. La Scuderia a écopé de 100.0000 dollars d'amende et répondra de ses actes devant la FIA. Sebastian Vettel (Red Bull) a complété le podium.
Fernando Alonso a remporté une victoire particulièrement controversée dimanche à Hockenheim, puisque son écurie Ferrari a ordonné à Felipe Massa, alors leader, de le laisser passer. Qualifié en 1ère ligne, l'Espagnol a bondi au départ devant le poleman Sebastian Vettel (Red Bull) mais a du faire les trois quart de la course, la 11e de la saison, à quelques longueurs derrière son coéquipier brésilien. Un peu plus rapide sans que cela soit flagrant, le double champion du monde a failli passer au tour 19, à l'épingle, puis s'est lamenté de sa position avec force geste cinq tours plus tard.
Ne sentant pas d'ouverture, il a alors appelé son écurie pour dénoncer une situation "ridicule". Celle-ci l'a entendu et envoyé un message à Massa, au tour 48, par l'intermédiaire de l'ingénieur du Sud-américain. "Fernando est plus rapide que toi. As-tu compris le message ?" Une boucle plus tard, le vice-champion du monde 2008 s'inclinait, en réaccélérait mollement après l'épingle.
Alonso : "Un solide résultat pour l'équipe"
A la descente de voitures, en bas du podium, Massa a accueilli froidement l'accolade d'Alonso, détournant son regard. Le visage fermé, il a paru ensuite se détendre un peu en échangeant quelques mots avec son leader désormais officiel. "Fernando m'a passé. Je travaille pour l'équipe", a-t-il répondu sur un ton monocorde et désabusé en conférence de presse. Alonso a joué l'étonnement jusqu'au bout. Dans le tour d'honneur, il a demandé à son équipe si Massa n'avait pas raté une vitesse lors du changement de positions, puis a éludé le brûlant sujet face à l'interviewer officiel de la FOM.
"Parfois, on est rapide, parfois on est lent, ça dépend de l'état des pneus, parfois on a du grainage, parfois d'autres problèmes. J'ai été plus rapide que lui sur certaines parties de la course, à d'autres moments c'est lui qui prenait ses distances par rapport à Sebastian [Vettel] et moi, c'est difficile de juger. C'est un solide résultat pour l'équipe. Le plus important est que la voiture s'améliore, et que ça n'est pas du aux conditions météo ou autre chose comme ça. Nous sommes content avec ça, je vous laisse toutes les autres choses, si vous voulez les écrire."
100.000 dollars d'amende et peut-être plus...
Interrogé par Denis Brogniart (TF1), Stefano Domenicali a rejeté toute manipulation du résultat. "Une consigne ? Non. Les temps de Fernando étaient plus vite", s'est défendu le dirigeant. Au cœur de la tourmente médiatique ces dernières semaines, le directeur d'équipe de Red Bull, Chris Horner, a jugé sévèrement le la gestion de son confrère italien, à la BBC. "Je dois dire que c'était probablement la consigne d'équipe la plus claire que je n'ai jamais vue, surtout quand le team s'est excusé auprès d'un pilote." Effectivement, Rod Smedley, l'ingénieur de course de Felipe Massa, a remercié son pilote en ponctuant son message d'un "désolé".
Les commissaires sportifs de la Fédération internationale de l'Automobile (FIA) ont convoqué Stefano Domenicali, directeur d'équipe de la Scuderia, Massimo Rivola, le directeur sportif, et les pilotes pour entendre leurs versions. Ils ont infligé 100.000 dollars d'amende à l'écurie et l'ont convoquée devant le Conseil mondial du sport automobile, où les sanctions pourraient être particulièrement sévères. En cas d'exclusion de l'équipe du résultat final de la 11e manche du championnat, Sebastian Vettel (Red Bull), 3e, serait déclaré vainqueur.
Eurosport - Stéphane VRIGNAUD
dom465- Messages : 12793
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Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
Course : déclarations
Voici ce qu'ont dit les principaux protagonistes à l'arrivée du Grand Prix d'Allemagne, à Hockenheim.
Fernando Alonso (Ferrari, victoire) : "C'est un bon week-end, dans l'ensemble. Nous avons beaucoup amélioré la voiture et d'emblée vendredi nous avons été compétitifs, la voiture se comportait très bien, tous les ajustements au set-up fonctionnaient très bien ici. Nous savons que ça sera bien sur certains circuits, d'autres pire. Le résultat est bon, nous avons été compétitifs. Nous nous sommes battus très près une bonne partie de la course pour la première position et c'était un peu dangereux, mais à la fin il y avait plus d'écarts entre toutes les voitures et il n'y avait plus le spectre de manœuvres risquées. Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais à la sortie du virage N.6, j'ai vu Felipe un peu lent et j'ai essayé de passer. Il faut essayé de profiter de toute opportunité sur ce circuit, et je n'ai une qu'une chance, à ce virage N.6. Je n'avais jamais été aussi proche de faire cette tentative. Là, j'étais suffisamment près pour doubler. Mais nous étions à environ 15 ou 20 tours de l'arrivée et il a ensuite fallu parfois prendre des risques pour doubler des voitures sur cette piste étroite, spécialement dans le dernier secteur. Ce ne fut pas une course facile, mais elle fut très intéressante."
Felipe Massa (Ferrari, 2e) : "Fernando m'a passé. Je travaille pour l'équipe"
Sebastian Vettel (Red Bull, 3e) : "Normalement, nous prenons de très bons départs, je ne suis donc pas sûr de ce qui est arrivé. J'avais pas mal de grip, j'ai débrayé sommairement et je suis resté un peu scotché, les premiers cinq à dix mètres de l'accélération ont donc été médiocres. J'ai été chanceux de ne pas caler mais j'ai perdu du rythme et j'ai su que ce serait très serré avec Fernando [Alonso] qui était déjà à côté de moi. Je n'avais aucune chance de rester devant lui et j'ai été surpris de voir Felipe [Massa] arriver par la gauche. Après ça, j'ai eu une bonne course. Au plus près que j'ai été de la voiture devant moi, j'ai senti les pneus perdre du grip et grainer. Mais sur la plupart de la course, je pense que les Ferrari étaient probablement 0.1 à 0.2 sec plus rapides que nous. C'était difficile de soutenir leur rythme. Vers la fin, j'ai un peu attaqué."
Mark Webber (Red Bull, 6e) : "J'ai aimé la première partie de la course et j'ai eu une bonne empoignade avec Lewis [Hamilton]. Il n'était pas très à l'aise en 'très tendre' et il me bloquait un peu. Quand je suis rentré au stand, j'ai pensé qu'il le ferait aussi mais il est resté un tour de plus. Les mécanos ont fait du bon boulot mais je suis retourné en piste dans le trafic. C'était un peu un pari d'essayer de le passer et nous avons perdu un peu de temps. Jenson [Button] a tenté une stratégie différente et est resté plus longtemps en piste, et il est parvenu à me passer. Après ça, j'ai eu des problèmes de consommation, je me suis donc concentré pour voir l'arrivée. Je n'étais pas dans la bagarre devant aujourd'hui mais nous y retournerons."
Chris Horner (Red Bull, directeur d'équipe), à la BBC : "Je dois dire que c'était probablement la consigne d'équipe la plus claire que je n'ai jamais vue, surtout quand le team s'excuse auprès d'un pilote."
Lewis Hamilton (McLaren, 4e) : "J'ai fait tout ce que j'ai pu au départ car je savais que c'était l'endroit pour gagner des places. Malheureusement, les gars devant ont été diablement rapides, mais je suis parvenu à en gagner deux. Ce fut une rude course, la voiture n'était pas fantastique. Nous espérions que l'écart serait plus serré en course qu'en qualification."
Jenson Button (McLaren, 5e) : "J'ai fantastiquement démarré mais, au N.1, Sebastian [Vettel], qui se battait contre les Ferrari, a freiné assez tôt et je lui suis presque rentré dedans. Pour l'éviter, j'ai viré large, perdu beaucoup de temps et trois places. J'en ai repris une. Dans le premier relais, j'ai bien pris soin de mes pneus. J'étais en queue de groupe, et c'était une stratégie programmée. Après mon arrêt, mon rythme était similaire à celui de Lewis [Hamilton], et je n'ai jamais été plus de deux secondes derrière lui. Lewis et moins avons tire le maximum de la voiture."
Robert Kubica (Renault, 7e) : "Je pense que nous pouvons être satisfaits du week-end, prenant en compte le potentiel de la voiture sur ce circuit. Il y a eu des moments très intéressants en course : j'ai pris un bon départ et je me battais pour passer Hamilton dans le 2e virage lorsqu'il a freiné tôt, ce qui m'a fait perdre des positions face à Button et Webber. Ensuite, après mon arrêt, j'ai eu une belle passe d'armes avec Michael Schumacher pour conserver ma position. Il m'a aussi fallu faire attention à ne pas perdre trop de temps à cause de cette bataille, parce qu'il me fallait garder un bon rythme pour rester devant Rosberg, qui ne s'était pas encore arrêté. Malgré tout, l'écart qui nous séparait des meilleurs était trop grand pour faire mieux que 7e. Je pense donc que nous pouvons être satisfaits car nous avons réalisé la meilleure prestation possible."
Vitaly Petrov (Renault, 10e) : "Je suis content d'avoir inscrit mon premier point sur le sec. Surtout, j'ai cru que j'avais terminé 11e, j'ai donc eu une belle surprise à l'arrivée ! J'ai gagné une place au départ, mon rythme était bon et j'ai fourni un bel effort pour attaquer au bon moment avant mon arrêt. Cela m'a permis de gagner deux places supplémentaires. Je suis satisfait de ma performance mais je sais que j'aurais pu faire mieux en qualifications. Je dois donc continuer à travailler pour mettre toutes les pièces du puzzle ensemble au long du week-end."
Eric Boullier (Renault, directeur d'équipe) : "Il y a des points très positifs à relever de la course. L'équipe a fait un travail solide du côté de la stratégie et avec les arrêts au stand. Robert a extrait tout le potentiel de la voiture et a montré que nous étions la quatrième équipe la plus rapide ce week-end. Vitaly a très bien conduit lui aussi. Son rythme était bon, il a attaqué lorsqu'il en avait besoin pour gagner des positions et a inscrit le point de la 10e place. D'un autre côté, en ce qui concerne la performance, nous ne pouvons pas nous réjouir de terminer un tour derrière les Ferrari. Cela montre qu'il nous reste beaucoup de travail, mais de bonnes évolutions sont en préparation."
Rémi Taffin (Renault, responsable des Opérations piste) : "Le résultat est bon lorsque nous le comparons à celui de Mercedes, qui est notre rival principal au championnat, puisque nous plaçons une voiture devant et une voiture derrière. Robert a disputé une course solide et termine là où il était sur la grille, ce qui était le meilleur résultat possible pour nous si aucune voiture plus rapide ne rencontrait de problème, devant nous. Vitaly a lui aussi été compétitif et a montré que son rythme pouvait être comparable à celui de Robert. Malheureusement, il est parti d'un peu plus loin sur la grille, mais sa course a montré que nous pouvons compter sur lui. Nos moteurs disputaient leur troisième course ici, et nous avons pu les pousser à la limite pendant les 67 tours sans aucun problème. Cela signifie que nous aurons des V8 neufs le week-end prochain, en plus de développements attendus côté châssis."
Nico Rosberg (Mercedes, 8e) : "Nous avons tiré le meilleur parti de la situation. La 8e place est une limitation des dégâts. Nous avons limité la perte en termes de points par rapport à Robert [Kubica] mais nous avons eu du mal ce week-end. Ma stratégie était la bonne et les gars ont fait du bon boulot au stand : mon pit stop a été le plus rapide de tous en course."
Michael Schumacher (Mercedes, 9e) : "J'ai pris un bon départ, et de là il n'y avait rien que je puisse faire. Nous avions prévu un premier long relais mais nous avons du changer de stratégie pour réagir aux circonstances. J'aurais peut-être pu finir un peu plus haut. Après mon arrêt, nous avons fait le maximum. Tout ça ne va certainement pas nous rendre nerveux. Nous allons nous assoir pour analyser les raisons et mettre en place les bonnes solutions."
Jaime Alguersuari (Toro Rosso, 15e) : "Concernant l'incident avec Sebastien [Buemi], j'étais à l'intérieur du N.6, freinant tout en donnant assez d'espace. Mais il y a eu des problems devant moi car toutes les voitures devant moi ont ralenti plus que la normale. Je encore freiné mais pas assez et je lui suis renter dedans. J'en suis désolé. Je me suis arête pour recevoir un nouveau museau et passer des 'très tendre' car j'avais démarré en durs. La voiture était rapide."
Sebastien Buemi (Toro Rosso, abandon - accident) : "J'ai passé trois ou quatre voitures au départ puis nous sommes arrives à l'épingle. Alors que je freinais au milieu du virage, mon coéquipier est arrivé de loin pour me percuter."
Tonio Liuzzi (Force India, 16e) : "Un week-end assez décevant dans l'ensemble. J'ai eu un contact au premier tour et je suis rentré pour avoir un nouvel aileron mais il y a eu un mélange de pneus et j'ai du revenir. C'est dommage car j'avais fait un bon premier tour jusque là. Après, j'ai fait une bonne course."
Adrian Sutil (Force India, 17e) : "Ce fut un week-end très décevant. Dans le premier tour, j'ai eu un contact avec Tonio [Liuzzi] et j'ai perdu des positions. Cela a toujours été notre stratégie de stopper tôt si je ne gagnais pas de places, de prendre des durs au premier tour pour remonter. Mais il y a eu de la confusion à l'arrêt : Tonio a appelé pour dire qu'il arrivait pour prendre un nouvel aileron avant. Nous nous sommes présentés en même temps et nos pneus ont été mélangés. J'ai été obligé de repasser au tour suivant. Ça m'a rejeté en fond de peloton.
Eurosport - S.V.
Voici ce qu'ont dit les principaux protagonistes à l'arrivée du Grand Prix d'Allemagne, à Hockenheim.
Fernando Alonso (Ferrari, victoire) : "C'est un bon week-end, dans l'ensemble. Nous avons beaucoup amélioré la voiture et d'emblée vendredi nous avons été compétitifs, la voiture se comportait très bien, tous les ajustements au set-up fonctionnaient très bien ici. Nous savons que ça sera bien sur certains circuits, d'autres pire. Le résultat est bon, nous avons été compétitifs. Nous nous sommes battus très près une bonne partie de la course pour la première position et c'était un peu dangereux, mais à la fin il y avait plus d'écarts entre toutes les voitures et il n'y avait plus le spectre de manœuvres risquées. Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais à la sortie du virage N.6, j'ai vu Felipe un peu lent et j'ai essayé de passer. Il faut essayé de profiter de toute opportunité sur ce circuit, et je n'ai une qu'une chance, à ce virage N.6. Je n'avais jamais été aussi proche de faire cette tentative. Là, j'étais suffisamment près pour doubler. Mais nous étions à environ 15 ou 20 tours de l'arrivée et il a ensuite fallu parfois prendre des risques pour doubler des voitures sur cette piste étroite, spécialement dans le dernier secteur. Ce ne fut pas une course facile, mais elle fut très intéressante."
Felipe Massa (Ferrari, 2e) : "Fernando m'a passé. Je travaille pour l'équipe"
Sebastian Vettel (Red Bull, 3e) : "Normalement, nous prenons de très bons départs, je ne suis donc pas sûr de ce qui est arrivé. J'avais pas mal de grip, j'ai débrayé sommairement et je suis resté un peu scotché, les premiers cinq à dix mètres de l'accélération ont donc été médiocres. J'ai été chanceux de ne pas caler mais j'ai perdu du rythme et j'ai su que ce serait très serré avec Fernando [Alonso] qui était déjà à côté de moi. Je n'avais aucune chance de rester devant lui et j'ai été surpris de voir Felipe [Massa] arriver par la gauche. Après ça, j'ai eu une bonne course. Au plus près que j'ai été de la voiture devant moi, j'ai senti les pneus perdre du grip et grainer. Mais sur la plupart de la course, je pense que les Ferrari étaient probablement 0.1 à 0.2 sec plus rapides que nous. C'était difficile de soutenir leur rythme. Vers la fin, j'ai un peu attaqué."
Mark Webber (Red Bull, 6e) : "J'ai aimé la première partie de la course et j'ai eu une bonne empoignade avec Lewis [Hamilton]. Il n'était pas très à l'aise en 'très tendre' et il me bloquait un peu. Quand je suis rentré au stand, j'ai pensé qu'il le ferait aussi mais il est resté un tour de plus. Les mécanos ont fait du bon boulot mais je suis retourné en piste dans le trafic. C'était un peu un pari d'essayer de le passer et nous avons perdu un peu de temps. Jenson [Button] a tenté une stratégie différente et est resté plus longtemps en piste, et il est parvenu à me passer. Après ça, j'ai eu des problèmes de consommation, je me suis donc concentré pour voir l'arrivée. Je n'étais pas dans la bagarre devant aujourd'hui mais nous y retournerons."
Chris Horner (Red Bull, directeur d'équipe), à la BBC : "Je dois dire que c'était probablement la consigne d'équipe la plus claire que je n'ai jamais vue, surtout quand le team s'excuse auprès d'un pilote."
Lewis Hamilton (McLaren, 4e) : "J'ai fait tout ce que j'ai pu au départ car je savais que c'était l'endroit pour gagner des places. Malheureusement, les gars devant ont été diablement rapides, mais je suis parvenu à en gagner deux. Ce fut une rude course, la voiture n'était pas fantastique. Nous espérions que l'écart serait plus serré en course qu'en qualification."
Jenson Button (McLaren, 5e) : "J'ai fantastiquement démarré mais, au N.1, Sebastian [Vettel], qui se battait contre les Ferrari, a freiné assez tôt et je lui suis presque rentré dedans. Pour l'éviter, j'ai viré large, perdu beaucoup de temps et trois places. J'en ai repris une. Dans le premier relais, j'ai bien pris soin de mes pneus. J'étais en queue de groupe, et c'était une stratégie programmée. Après mon arrêt, mon rythme était similaire à celui de Lewis [Hamilton], et je n'ai jamais été plus de deux secondes derrière lui. Lewis et moins avons tire le maximum de la voiture."
Robert Kubica (Renault, 7e) : "Je pense que nous pouvons être satisfaits du week-end, prenant en compte le potentiel de la voiture sur ce circuit. Il y a eu des moments très intéressants en course : j'ai pris un bon départ et je me battais pour passer Hamilton dans le 2e virage lorsqu'il a freiné tôt, ce qui m'a fait perdre des positions face à Button et Webber. Ensuite, après mon arrêt, j'ai eu une belle passe d'armes avec Michael Schumacher pour conserver ma position. Il m'a aussi fallu faire attention à ne pas perdre trop de temps à cause de cette bataille, parce qu'il me fallait garder un bon rythme pour rester devant Rosberg, qui ne s'était pas encore arrêté. Malgré tout, l'écart qui nous séparait des meilleurs était trop grand pour faire mieux que 7e. Je pense donc que nous pouvons être satisfaits car nous avons réalisé la meilleure prestation possible."
Vitaly Petrov (Renault, 10e) : "Je suis content d'avoir inscrit mon premier point sur le sec. Surtout, j'ai cru que j'avais terminé 11e, j'ai donc eu une belle surprise à l'arrivée ! J'ai gagné une place au départ, mon rythme était bon et j'ai fourni un bel effort pour attaquer au bon moment avant mon arrêt. Cela m'a permis de gagner deux places supplémentaires. Je suis satisfait de ma performance mais je sais que j'aurais pu faire mieux en qualifications. Je dois donc continuer à travailler pour mettre toutes les pièces du puzzle ensemble au long du week-end."
Eric Boullier (Renault, directeur d'équipe) : "Il y a des points très positifs à relever de la course. L'équipe a fait un travail solide du côté de la stratégie et avec les arrêts au stand. Robert a extrait tout le potentiel de la voiture et a montré que nous étions la quatrième équipe la plus rapide ce week-end. Vitaly a très bien conduit lui aussi. Son rythme était bon, il a attaqué lorsqu'il en avait besoin pour gagner des positions et a inscrit le point de la 10e place. D'un autre côté, en ce qui concerne la performance, nous ne pouvons pas nous réjouir de terminer un tour derrière les Ferrari. Cela montre qu'il nous reste beaucoup de travail, mais de bonnes évolutions sont en préparation."
Rémi Taffin (Renault, responsable des Opérations piste) : "Le résultat est bon lorsque nous le comparons à celui de Mercedes, qui est notre rival principal au championnat, puisque nous plaçons une voiture devant et une voiture derrière. Robert a disputé une course solide et termine là où il était sur la grille, ce qui était le meilleur résultat possible pour nous si aucune voiture plus rapide ne rencontrait de problème, devant nous. Vitaly a lui aussi été compétitif et a montré que son rythme pouvait être comparable à celui de Robert. Malheureusement, il est parti d'un peu plus loin sur la grille, mais sa course a montré que nous pouvons compter sur lui. Nos moteurs disputaient leur troisième course ici, et nous avons pu les pousser à la limite pendant les 67 tours sans aucun problème. Cela signifie que nous aurons des V8 neufs le week-end prochain, en plus de développements attendus côté châssis."
Nico Rosberg (Mercedes, 8e) : "Nous avons tiré le meilleur parti de la situation. La 8e place est une limitation des dégâts. Nous avons limité la perte en termes de points par rapport à Robert [Kubica] mais nous avons eu du mal ce week-end. Ma stratégie était la bonne et les gars ont fait du bon boulot au stand : mon pit stop a été le plus rapide de tous en course."
Michael Schumacher (Mercedes, 9e) : "J'ai pris un bon départ, et de là il n'y avait rien que je puisse faire. Nous avions prévu un premier long relais mais nous avons du changer de stratégie pour réagir aux circonstances. J'aurais peut-être pu finir un peu plus haut. Après mon arrêt, nous avons fait le maximum. Tout ça ne va certainement pas nous rendre nerveux. Nous allons nous assoir pour analyser les raisons et mettre en place les bonnes solutions."
Jaime Alguersuari (Toro Rosso, 15e) : "Concernant l'incident avec Sebastien [Buemi], j'étais à l'intérieur du N.6, freinant tout en donnant assez d'espace. Mais il y a eu des problems devant moi car toutes les voitures devant moi ont ralenti plus que la normale. Je encore freiné mais pas assez et je lui suis renter dedans. J'en suis désolé. Je me suis arête pour recevoir un nouveau museau et passer des 'très tendre' car j'avais démarré en durs. La voiture était rapide."
Sebastien Buemi (Toro Rosso, abandon - accident) : "J'ai passé trois ou quatre voitures au départ puis nous sommes arrives à l'épingle. Alors que je freinais au milieu du virage, mon coéquipier est arrivé de loin pour me percuter."
Tonio Liuzzi (Force India, 16e) : "Un week-end assez décevant dans l'ensemble. J'ai eu un contact au premier tour et je suis rentré pour avoir un nouvel aileron mais il y a eu un mélange de pneus et j'ai du revenir. C'est dommage car j'avais fait un bon premier tour jusque là. Après, j'ai fait une bonne course."
Adrian Sutil (Force India, 17e) : "Ce fut un week-end très décevant. Dans le premier tour, j'ai eu un contact avec Tonio [Liuzzi] et j'ai perdu des positions. Cela a toujours été notre stratégie de stopper tôt si je ne gagnais pas de places, de prendre des durs au premier tour pour remonter. Mais il y a eu de la confusion à l'arrêt : Tonio a appelé pour dire qu'il arrivait pour prendre un nouvel aileron avant. Nous nous sommes présentés en même temps et nos pneus ont été mélangés. J'ai été obligé de repasser au tour suivant. Ça m'a rejeté en fond de peloton.
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dom465- Messages : 12793
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Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
SAUBER.F1 a écrit:En tout cas, on sait que Massa teminera derrière Alonso...mdr...
Mais non, on te dit qu'il n'y a pas de n°1 et de n°2.
Ah peut être voulait-il dire qu'il y avait un n°1 et un n°3 bon à faire des essais...
boubou- Messages : 16350
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Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
La course fut superbe, jusqu'à... cette consigne d'équipe imposé à Massa! La Scuderia a fait ça pour relancer Alonso vers la course au titre mais n'est-ce pas trop tard? Car vous savez comme moi que la concurrence réagira dès le prochain Grand Prix.
Le départ était sublime en voyant Vettel tasser Alonso et Massa prendre le large. D'ailleurs, nous savons tous que le vrai vainqueur est Massa car il a fait la plus grosse partie du boulot.
Ceux qui pensaient que Massa est cuit 1 an après son accident... se sont littéralement trompé car c'est la voiture qui a eu de gros soucis avant ce GP là. Même si Alonso a fait un podium au Canada.
On a vu étonnement les McLaren en retrait même si elles engrangent de gros points pour les titres constructeurs et pilotes.
Par contre, je suis content pour Petrov qui a marqué le point de la 10ème place. Ce qui j'espère, calmera un peu Ghosn et Cie car n'oublions pas que Petrov débute et comme disait Dom, il fait mieux que se défendre contre Kubica.
Malgré un très bon départ de Schumacher et de Rosberg, les Mercedes ont fait une course plutôt discrète mais ils ont scoré au moins. En revanche, week end à oublier pour Force India, Williams et Sauber.
Le départ était sublime en voyant Vettel tasser Alonso et Massa prendre le large. D'ailleurs, nous savons tous que le vrai vainqueur est Massa car il a fait la plus grosse partie du boulot.
Ceux qui pensaient que Massa est cuit 1 an après son accident... se sont littéralement trompé car c'est la voiture qui a eu de gros soucis avant ce GP là. Même si Alonso a fait un podium au Canada.
On a vu étonnement les McLaren en retrait même si elles engrangent de gros points pour les titres constructeurs et pilotes.
Par contre, je suis content pour Petrov qui a marqué le point de la 10ème place. Ce qui j'espère, calmera un peu Ghosn et Cie car n'oublions pas que Petrov débute et comme disait Dom, il fait mieux que se défendre contre Kubica.
Malgré un très bon départ de Schumacher et de Rosberg, les Mercedes ont fait une course plutôt discrète mais ils ont scoré au moins. En revanche, week end à oublier pour Force India, Williams et Sauber.
Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
Alonso : « Il n'y a pas eu de consigne »
Fernando Alonso affirme qu’il n’y pas eu de message adressé à Felipe Massa pour lui permettre de prendre les commandes du Grand Prix d’Allemagne.
Fernando Alonso se retrouve à nouveau au cœur de la polémique, ce dimanche. Vainqueur du Grand Prix d’Allemagne, le double Champion du Monde a doublé Felipe Massa au 49e tour, dans une manœuvre ne laissant pas vraiment place au doute. Mais, pour l’Espagnol, ce dépassement est un fait de course, pas un scénario écrit par la Scuderia. « Il n’y a pas eu de consigne d’équipe. Je pensais que Felipe avait un problème de boite de vitesses mais, en fait, c’était un problème de pneumatique », nous explique le natif d’Oviedo.
De son côté, Felipe Massa a débord refusé de commenter ce dépassement en conférence de presse, se contentant de relater son premier tiers de course. « J’ai pris un très bon départ. Mon rythme, avec les pneus tendres, était très bon. Ce fut une très bonne course pour nous. » Mais, par la suite, le Brésilien est revenu sur le fameux dépassement. « J’ai réfléchi en termes d’équipe. Quand j’ai vu que j’étais moins rapide avec les pneumatiques durs, j’ai décidé de laisser passer Fernando », nous explique le vice-Champion du Monde.
Ne pouvant pas nier l’évidence, Felipe Massa a dû reconnaître l’effacement, puisqu’il est clair que Fernando Alonso n’a pas dû batailler pour passer en tête. En revanche, l’explication de Felipe Massa paraît bien maigre. En effet, si Fernando Alonso s’est rapproché au fil des tours, le Brésilien avait su se montrer rapide en prenant de l’avance sur le double Champion du Monde, même en pneus durs. Les commissaires du Grand Prix d’Allemagne décideront de la sanction, ou non, à adresser aux deux pilotes.
Jean-Côme Decroos, avec Julien Vaillant
Source : autohebdo.fr
Fernando Alonso affirme qu’il n’y pas eu de message adressé à Felipe Massa pour lui permettre de prendre les commandes du Grand Prix d’Allemagne.
Fernando Alonso se retrouve à nouveau au cœur de la polémique, ce dimanche. Vainqueur du Grand Prix d’Allemagne, le double Champion du Monde a doublé Felipe Massa au 49e tour, dans une manœuvre ne laissant pas vraiment place au doute. Mais, pour l’Espagnol, ce dépassement est un fait de course, pas un scénario écrit par la Scuderia. « Il n’y a pas eu de consigne d’équipe. Je pensais que Felipe avait un problème de boite de vitesses mais, en fait, c’était un problème de pneumatique », nous explique le natif d’Oviedo.
De son côté, Felipe Massa a débord refusé de commenter ce dépassement en conférence de presse, se contentant de relater son premier tiers de course. « J’ai pris un très bon départ. Mon rythme, avec les pneus tendres, était très bon. Ce fut une très bonne course pour nous. » Mais, par la suite, le Brésilien est revenu sur le fameux dépassement. « J’ai réfléchi en termes d’équipe. Quand j’ai vu que j’étais moins rapide avec les pneumatiques durs, j’ai décidé de laisser passer Fernando », nous explique le vice-Champion du Monde.
Ne pouvant pas nier l’évidence, Felipe Massa a dû reconnaître l’effacement, puisqu’il est clair que Fernando Alonso n’a pas dû batailler pour passer en tête. En revanche, l’explication de Felipe Massa paraît bien maigre. En effet, si Fernando Alonso s’est rapproché au fil des tours, le Brésilien avait su se montrer rapide en prenant de l’avance sur le double Champion du Monde, même en pneus durs. Les commissaires du Grand Prix d’Allemagne décideront de la sanction, ou non, à adresser aux deux pilotes.
Jean-Côme Decroos, avec Julien Vaillant
Source : autohebdo.fr
dom465- Messages : 12793
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Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
Consigne ? Quelle Consigne ?
Voilà, Ferrari a signé un important doublé en Allemagne, se relançant dans la course aux titres, mais la polémique gronde en raison de la manière dont Fernando Alonso a récupéré la première place de son équipier Felipe Massa. Nul doute qu’elle ne va pas se calmer de sitôt ! A ceux qui – inévitablement – voudront faire le parallèle avec le tristement célèbre Grand Prix d’Autriche 2002, je tiens cependant à livrer mon opinion car ce qui s’est produit aujourd’hui n’est pas comparable : les deux situations sont très éloignées l’une de l’autre.
En effet, il y a une grande différence entre une Scuderia dominante, tournant autour de ses adversaires depuis le début de la saison, avec un premier pilote largement leader du championnat en 2002 et celle de 2010, incapable de se mêler à la lutte pour la victoire depuis le deuxième Grand Prix, avec 31 points d’écart entre ses deux pilotes alors que la seconde moitié de la saison est entamée. Alonso était plus rapide que Massa tout le week-end, contrairement à Schumacher par rapport à Barrichello à Zeltweg voici huit ans, et l’Espagnol représente la plus sérieuse chance (sans doute la seule) de Ferrari au championnat.
En Autriche, l’ordre fut donné à Barrichello plusieurs tours de suite sans que le Brésilien n’obéisse. Il ne s’y résolut qu’à quelques mètres de la ligne, sous le drapeau à damier, après avoir subi des pressions lourdes de menaces via la radio. Il freina à même la ligne, ridiculisant ainsi la consigne, qui déniait l’esprit sportif et l’essence même de la compétition. L’attitude de Ferrari fut copieusement sifflée par le public et critiquée par les médias du monde entier. La honte des deux pilotes était telle sur le podium qu’ils se sentirent obligés d’échanger leurs places, Michael faisant monter Rubens sur la plus haute marche… Avant d’être convoqué par le conseil mondial de la FIA qui n’y trouva rien à redire, tout en édictant un nouveau règlement bannissant les consignes d’équipe. Vous avez dit hypocrisie ?
Rien de semblable n’a été remarqué à Hockenheim. Certes, l’ordre a été passé à Massa (sous la forme d’un constat : Fernando est plus rapide que toi, peux-tu confirmer que tu as compris le message ?) et son ingénieur Rob Smedley n’était pas fier (au point de s’excuser après coup), mais peut-on pour autant parler de consignes ou de manipulation du résultat ? Alonso était clairement plus rapide et ne fut précédé que parce qu’il s’élançait du mauvais côté de la grille, où il lutta avec Vettel au départ, facilitant la tâche de son équipier tout surpris de se retrouver en tête. Ensuite, en pneus tendres avec le plein, Massa s’est maintenu au commandement, mais après les arrêts l’Espagnol était plus vite avec les gommes dures et s’impatientait dans le sillage de son équipier (“this is ridiculous” fulminait-il à la radio). Il a bien failli passer à la régulière lors du dépassement d’un attardé et personne n’y aurait trouvé rien à redire.
Même si Massa fut prié de s’écarter (il le fit de manière délibérée, pourtant son ingénieur a ensuite expliqué aux commissaires qu’il avait passé plusieurs rapports à la fois…), une fois devant Alonso a facilement creusé un écart de 4 à 5 secondes, confirmant qu’il n’avait pas volé son succès. Et le fait que Vettel était menaçant derrière les Ferrari pouvait justifier le changement de position intervenu pour renforcer les chances de victoire de la Scuderia. Il y avait peut-être un sentiment de gène lors de la cérémonie du podium, mais en aucun cas l’impression honteuse qui caractérisa l’après-course en Autriche huit ans plus tôt, lorsque les deux pilotes furent hués par les journalistes quand ils pénétrèrent dans la salle de presse !
Michael Schumacher avait bel et bien privé Rubens Barrichello d’une victoire largement méritée à Zeltweg en 2002 et c’est ce qui avait choqué les observateurs. La tactique d’équipe adoptée par la Scuderia cette fois-ci tendait à préserver les chances du team dans un championnat mal embarqué, ce qui a toujours été accepté dans l’esprit du règlement à défaut de la lettre. Voyons ce que la FIA va en penser, mais il serait assez cocasse que le président Todt condamne Ferrari pour une attitude bien plus compréhensible que celle qu’il adopta il y a huit ans. On sait que les commissaires ont estimé que la Scuderia n’avait pas respecté le règlement, en les rackettant au passage d’une petite amende de 100.000 $ pour la route, mais on voit mal le conseil mondial aller au-delà étant donné le passé chargé de son président…
Enfin, ceux qui s’étonnaient que la Scuderia ait renouvelé le contrat de Massa pour deux saisons supplémentaires comprendront que le Brésilien a probablement accepté un statut de numéro 2, avec les conséquences que l’on sait. En bon petit soldat, il a respecté ses engagements, comme son compatriote l’avait fait huit ans auparavant, mais sans pouvoir crier au scandale. Barrichello n’avait pas agi autrement à l’époque, sans doute pour des raisons identiques : un contrat stipulant clairement son statut de numéro 2. La différence réside dans le fait que son sacrifice fut inutile, et donc scandaleux, tandis que celui – plus relatif – de Massa sera peut-être décisif en fin de saison pour son équipe.
CQFD, même si je suis certain que vos commentaires seront nombreux à ce post, et sans doute pas unanimes
P. Van Vliet
Source : F1i magazine
Voilà, Ferrari a signé un important doublé en Allemagne, se relançant dans la course aux titres, mais la polémique gronde en raison de la manière dont Fernando Alonso a récupéré la première place de son équipier Felipe Massa. Nul doute qu’elle ne va pas se calmer de sitôt ! A ceux qui – inévitablement – voudront faire le parallèle avec le tristement célèbre Grand Prix d’Autriche 2002, je tiens cependant à livrer mon opinion car ce qui s’est produit aujourd’hui n’est pas comparable : les deux situations sont très éloignées l’une de l’autre.
En effet, il y a une grande différence entre une Scuderia dominante, tournant autour de ses adversaires depuis le début de la saison, avec un premier pilote largement leader du championnat en 2002 et celle de 2010, incapable de se mêler à la lutte pour la victoire depuis le deuxième Grand Prix, avec 31 points d’écart entre ses deux pilotes alors que la seconde moitié de la saison est entamée. Alonso était plus rapide que Massa tout le week-end, contrairement à Schumacher par rapport à Barrichello à Zeltweg voici huit ans, et l’Espagnol représente la plus sérieuse chance (sans doute la seule) de Ferrari au championnat.
En Autriche, l’ordre fut donné à Barrichello plusieurs tours de suite sans que le Brésilien n’obéisse. Il ne s’y résolut qu’à quelques mètres de la ligne, sous le drapeau à damier, après avoir subi des pressions lourdes de menaces via la radio. Il freina à même la ligne, ridiculisant ainsi la consigne, qui déniait l’esprit sportif et l’essence même de la compétition. L’attitude de Ferrari fut copieusement sifflée par le public et critiquée par les médias du monde entier. La honte des deux pilotes était telle sur le podium qu’ils se sentirent obligés d’échanger leurs places, Michael faisant monter Rubens sur la plus haute marche… Avant d’être convoqué par le conseil mondial de la FIA qui n’y trouva rien à redire, tout en édictant un nouveau règlement bannissant les consignes d’équipe. Vous avez dit hypocrisie ?
Rien de semblable n’a été remarqué à Hockenheim. Certes, l’ordre a été passé à Massa (sous la forme d’un constat : Fernando est plus rapide que toi, peux-tu confirmer que tu as compris le message ?) et son ingénieur Rob Smedley n’était pas fier (au point de s’excuser après coup), mais peut-on pour autant parler de consignes ou de manipulation du résultat ? Alonso était clairement plus rapide et ne fut précédé que parce qu’il s’élançait du mauvais côté de la grille, où il lutta avec Vettel au départ, facilitant la tâche de son équipier tout surpris de se retrouver en tête. Ensuite, en pneus tendres avec le plein, Massa s’est maintenu au commandement, mais après les arrêts l’Espagnol était plus vite avec les gommes dures et s’impatientait dans le sillage de son équipier (“this is ridiculous” fulminait-il à la radio). Il a bien failli passer à la régulière lors du dépassement d’un attardé et personne n’y aurait trouvé rien à redire.
Même si Massa fut prié de s’écarter (il le fit de manière délibérée, pourtant son ingénieur a ensuite expliqué aux commissaires qu’il avait passé plusieurs rapports à la fois…), une fois devant Alonso a facilement creusé un écart de 4 à 5 secondes, confirmant qu’il n’avait pas volé son succès. Et le fait que Vettel était menaçant derrière les Ferrari pouvait justifier le changement de position intervenu pour renforcer les chances de victoire de la Scuderia. Il y avait peut-être un sentiment de gène lors de la cérémonie du podium, mais en aucun cas l’impression honteuse qui caractérisa l’après-course en Autriche huit ans plus tôt, lorsque les deux pilotes furent hués par les journalistes quand ils pénétrèrent dans la salle de presse !
Michael Schumacher avait bel et bien privé Rubens Barrichello d’une victoire largement méritée à Zeltweg en 2002 et c’est ce qui avait choqué les observateurs. La tactique d’équipe adoptée par la Scuderia cette fois-ci tendait à préserver les chances du team dans un championnat mal embarqué, ce qui a toujours été accepté dans l’esprit du règlement à défaut de la lettre. Voyons ce que la FIA va en penser, mais il serait assez cocasse que le président Todt condamne Ferrari pour une attitude bien plus compréhensible que celle qu’il adopta il y a huit ans. On sait que les commissaires ont estimé que la Scuderia n’avait pas respecté le règlement, en les rackettant au passage d’une petite amende de 100.000 $ pour la route, mais on voit mal le conseil mondial aller au-delà étant donné le passé chargé de son président…
Enfin, ceux qui s’étonnaient que la Scuderia ait renouvelé le contrat de Massa pour deux saisons supplémentaires comprendront que le Brésilien a probablement accepté un statut de numéro 2, avec les conséquences que l’on sait. En bon petit soldat, il a respecté ses engagements, comme son compatriote l’avait fait huit ans auparavant, mais sans pouvoir crier au scandale. Barrichello n’avait pas agi autrement à l’époque, sans doute pour des raisons identiques : un contrat stipulant clairement son statut de numéro 2. La différence réside dans le fait que son sacrifice fut inutile, et donc scandaleux, tandis que celui – plus relatif – de Massa sera peut-être décisif en fin de saison pour son équipe.
CQFD, même si je suis certain que vos commentaires seront nombreux à ce post, et sans doute pas unanimes
P. Van Vliet
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dom465- Messages : 12793
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Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
A la sortie du dernier virage ( le 14 ), il ré-accélèrera moins fort pour laisser passer Alonso dans la ligne droite .
Ca se passera donc devant les stands...comme ça tout le monde pourra le voir !
Ca se passera donc devant les stands...comme ça tout le monde pourra le voir !
_________________
Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
TROIKA a écrit:Je crois que je vais beaucoup plus m'interresser au Curling!
Oui mais la aussi il y a des " derapages" et non des moindres
cooltitanic- Modérateur d'Honneur
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Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
nan,Massa est mauvais au freinage,donc il va se loupé à l'épingle sort un peu large et Alonso le passe,si si c'est Domenicalli qui me l'a dit!!MDR
coyote- Messages : 13246
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Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
dom465 a écrit:Alonso : « Il n'y a pas eu de consigne »
Fernando Alonso affirme qu’il n’y pas eu de message adressé à Felipe Massa pour lui permettre de prendre les commandes du Grand Prix d’Allemagne.
Fernando Alonso se retrouve à nouveau au cœur de la polémique, ce dimanche. Vainqueur du Grand Prix d’Allemagne, le double Champion du Monde a doublé Felipe Massa au 49e tour, dans une manœuvre ne laissant pas vraiment place au doute. Mais, pour l’Espagnol, ce dépassement est un fait de course, pas un scénario écrit par la Scuderia. « Il n’y a pas eu de consigne d’équipe. Je pensais que Felipe avait un problème de boite de vitesses mais, en fait, c’était un problème de pneumatique », nous explique le natif d’Oviedo.
De son côté, Felipe Massa a débord refusé de commenter ce dépassement en conférence de presse, se contentant de relater son premier tiers de course. « J’ai pris un très bon départ. Mon rythme, avec les pneus tendres, était très bon. Ce fut une très bonne course pour nous. » Mais, par la suite, le Brésilien est revenu sur le fameux dépassement. « J’ai réfléchi en termes d’équipe. Quand j’ai vu que j’étais moins rapide avec les pneumatiques durs, j’ai décidé de laisser passer Fernando », nous explique le vice-Champion du Monde.
Ne pouvant pas nier l’évidence, Felipe Massa a dû reconnaître l’effacement, puisqu’il est clair que Fernando Alonso n’a pas dû batailler pour passer en tête. En revanche, l’explication de Felipe Massa paraît bien maigre. En effet, si Fernando Alonso s’est rapproché au fil des tours, le Brésilien avait su se montrer rapide en prenant de l’avance sur le double Champion du Monde, même en pneus durs. Les commissaires du Grand Prix d’Allemagne décideront de la sanction, ou non, à adresser aux deux pilotes.
Jean-Côme Decroos, avec Julien Vaillant
Source : autohebdo.fr
Mais quelle mauvaise foi, un problème de pneu. Et on oublie où est l'accélérateur quand on a un problème de pneu ? Aucun esprit sportif ce mec.
Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
Il y avait une balayette comme au curling hier aprem, mais elle était dans le c.. de Massa.TROIKA a écrit:Je crois que je vais beaucoup plus m'interresser au Curling!
Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
Monsieur Burns a écrit:Il y avait une balayette comme au curling hier aprem, mais elle était dans le c.. de Massa.TROIKA a écrit:Je crois que je vais beaucoup plus m'interresser au Curling!
Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
Thomas Milton a écrit:dom465 a écrit:Alonso : « Il n'y a pas eu de consigne »
Source : autohebdo.fr
Mais quelle mauvaise foi, un problème de pneu. Et on oublie où est l'accélérateur quand on a un problème de pneu ? Aucun esprit sportif ce mec.
Thomas, tu te fais rare, trop rare sur le Forum.
Il y a un inventaire pour les baveurs de copies de presse:
Massa:
1; Ralentis tu freines alonso (Sans majuscule)
2. Comme tu dis un problème de pneux durs. Et on ne sait pas mieux inventer:
3. Un soupcon de problème de boite de boite de vitesses
4. Massa: Maaa! génsuouis qu'une modeste employé de mon patron: La Scuderia est mon employeur.
5. Santander veux @lonso sur le podium.
6. pour le reste, je rejoins Mr Burns pour son savoureux vocabulaire et clairvoyance.
Et Fabienne pour ses tableaux!
Et Dom pour les info
Et tout ceux que j'oublie.
Vive le Curling!
TROIKA- Messages : 5922
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