Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
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Quelle est l'équipe qui gagnera à Monaco ?
Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
Les pilotes soutiennent Webber !
Un peu plus de 24 heures après le hara-kiri turc de Red Bull, la majorité des pilotes s'étant exprimé sur l'incident estime que la responsabilité revient à Sebastian Vettel.
Les images de ce freinage qui a ruiné la course de l'écurie de Milton Keynes ont bien entendu fait le tour du paddock et dès dimanche soir tout le monde avait son opinion sur qui n'avait pas laissé la place à l'autre.
Si Christian Horner, le patron de Red Bull, ne s'est évidemment pas prononcé publiquement, ce n'est pas le cas de quelques personnalités. Témoin n°1 de l'incident, il était juste derrière des deux RB6 au moment où elles se sont percutées, Lewis Hamilton n'a pas hésité au moment de commenter. "Où Mark pouvait-il aller ?", questionne le vainqueur de la course. "Je pense que la place qu'il a laissée était assez grande."
"Mark n'est pas sorti de sa trajectoire. Pour moi, c'est la faute de Sebastian", ajoutait Nico Rosberg (Mercedes). Pour Niki Lauda, consultant de la télévision allemande, "Vettel a été trop agressif".
Lui aussi consultant et ancien pilote Benetton, Alexander Wurz n'hésite pas non plus : "Tous les pilotes que je connais et moi-même sommes d'accord pour dire que c'est la faute de Vettel".
Ces paroles d'experts auraient tendance à faire passer la neutralité de Horner pour du favoritisme, ce que veut absolument éviter l'intéressé, qui prendra bonne note de l'avis de Peter Sauber : "Pour un patron d'écurie, ce type de situation est un cauchemar". Mais tous y ont droit un jour.
L'approche quelques peu novatrice et détendue en surface de Red Bull par rapport à la F1 n'aura donc pas préservé longtemps l'écurie propriété de la boisson énergisante.
"La chose la plus importante - et j'ai connu cette situation dans plusieurs formule auparavant - et de mettre les problèmes sur la table et non de les garder pour soi. Et ensuite de les régler. C'est exactement ce que nous sommes en train de faire", a déclaré Horner à Autosport. "Il n'existe pas d'animosité entre les pilotes Ils sont tous les deux compétitifs. Ils ont tous les deux faim de victoire et notre travail va être de nous assurer qu'ils ont retenu la leçon."
Red Bull a aussi certainement quelques enseignements à tirer de l'histoire. C'est bien l'écurie et non pas les pilotes que Ross Brawn montre du doigt, en stratège ayant une certaine expérience de la gestion de deux coéquipier au sein de l'équipe qui domine le Championnat. "Tout dépend des consignes qui sont données avant la course", a déclaré l'actuel patron de Mercedes à Die Welt. "Bien sûr, le but est de faire la course. Mais il y a des règles qu'il faut communiquer aux pilotes."
ESPN EMEA Ltd.
Un peu plus de 24 heures après le hara-kiri turc de Red Bull, la majorité des pilotes s'étant exprimé sur l'incident estime que la responsabilité revient à Sebastian Vettel.
Les images de ce freinage qui a ruiné la course de l'écurie de Milton Keynes ont bien entendu fait le tour du paddock et dès dimanche soir tout le monde avait son opinion sur qui n'avait pas laissé la place à l'autre.
Si Christian Horner, le patron de Red Bull, ne s'est évidemment pas prononcé publiquement, ce n'est pas le cas de quelques personnalités. Témoin n°1 de l'incident, il était juste derrière des deux RB6 au moment où elles se sont percutées, Lewis Hamilton n'a pas hésité au moment de commenter. "Où Mark pouvait-il aller ?", questionne le vainqueur de la course. "Je pense que la place qu'il a laissée était assez grande."
"Mark n'est pas sorti de sa trajectoire. Pour moi, c'est la faute de Sebastian", ajoutait Nico Rosberg (Mercedes). Pour Niki Lauda, consultant de la télévision allemande, "Vettel a été trop agressif".
Lui aussi consultant et ancien pilote Benetton, Alexander Wurz n'hésite pas non plus : "Tous les pilotes que je connais et moi-même sommes d'accord pour dire que c'est la faute de Vettel".
Ces paroles d'experts auraient tendance à faire passer la neutralité de Horner pour du favoritisme, ce que veut absolument éviter l'intéressé, qui prendra bonne note de l'avis de Peter Sauber : "Pour un patron d'écurie, ce type de situation est un cauchemar". Mais tous y ont droit un jour.
L'approche quelques peu novatrice et détendue en surface de Red Bull par rapport à la F1 n'aura donc pas préservé longtemps l'écurie propriété de la boisson énergisante.
"La chose la plus importante - et j'ai connu cette situation dans plusieurs formule auparavant - et de mettre les problèmes sur la table et non de les garder pour soi. Et ensuite de les régler. C'est exactement ce que nous sommes en train de faire", a déclaré Horner à Autosport. "Il n'existe pas d'animosité entre les pilotes Ils sont tous les deux compétitifs. Ils ont tous les deux faim de victoire et notre travail va être de nous assurer qu'ils ont retenu la leçon."
Red Bull a aussi certainement quelques enseignements à tirer de l'histoire. C'est bien l'écurie et non pas les pilotes que Ross Brawn montre du doigt, en stratège ayant une certaine expérience de la gestion de deux coéquipier au sein de l'équipe qui domine le Championnat. "Tout dépend des consignes qui sont données avant la course", a déclaré l'actuel patron de Mercedes à Die Welt. "Bien sûr, le but est de faire la course. Mais il y a des règles qu'il faut communiquer aux pilotes."
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dom465- Messages : 12793
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Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
Moi les références, je m'en bat la cocquillette. Tant avec le duo Alonso Hamilton qu'avec Senna et Prost, Mc laren s'est mis dans le rouge.On a même vu Mansell sortir Senna pour le compte de ferrari qui devait avoir PROST "avec le N°1 si possible?!" Franchement, ça s'est mal passé certes. Mais ces pilotes nous ont fait une course exemplaire à Monaco quinze jours plus tôt. Tous les pilotes sont succeptibles de faire des erreures. Moi à votre place, j'en resterai là.
Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
Ouaip philbaetz,belle conclusion.Au fait juste en passant,Australie 2010 WEBBER-HAMILTON:?: "L'attentat" de WEBBER sur HAMILTON ,comme quoi philbaetz a raison ils peuvent tous faire des erreurs.Moi je pense qu'il a bien fait d'essayer c'est son job.
nairboul- Messages : 8951
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Re: GRAND PRIX DE TURQUIE Istanbul 2010 : avant, pendant, après.
GP magnifique avec une bagarre a tous les niveau. Dommage pour Vettel et Webber.
david13- Messages : 185
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Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
Ce sont des compétiteurs. l'un a raison d'essayer, l'autre a raison de défendre. Mais ils doivent le faire de manière réaliste. Webber a parfois des défenses abruptes, Vettel des attaques impatientes mais la faute est celle de l'écurie qui aurait dû prévoir le cas de figure depuis quelques temps déjà. Ross Brawn, l'année dernière, ne s'était pas fait avoir de la sorte. Red Bull a la meilleure auto du plateau, mais il n'y a qu'un champion du monde ! D'autres écuries ont perdu gros pour l'avoir oublié (Williams, Ligier, McLaren, etc...).
Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
Monsieur Burns a écrit:Ce sont des compétiteurs. l'un a raison d'essayer, l'autre a raison de défendre. Mais ils doivent le faire de manière réaliste. Webber a parfois des défenses abruptes, Vettel des attaques impatientes mais la faute est celle de l'écurie qui aurait dû prévoir le cas de figure depuis quelques temps déjà. Ross Brawn, l'année dernière, ne s'était pas fait avoir de la sorte. Red Bull a la meilleure auto du plateau, mais il n'y a qu'un champion du monde ! D'autres écuries ont perdu gros pour l'avoir oublié (Williams, Ligier, McLaren, etc...).
Merci de parler avec autant de sagesse!
TROIKA- Messages : 5922
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Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
Monsieur Burns a écrit:Ce sont des compétiteurs. l'un a raison d'essayer, l'autre a raison de défendre. Mais ils doivent le faire de manière réaliste. Webber a parfois des défenses abruptes, Vettel des attaques impatientes mais la faute est celle de l'écurie qui aurait dû prévoir le cas de figure depuis quelques temps déjà. Ross Brawn, l'année dernière, ne s'était pas fait avoir de la sorte. Red Bull a la meilleure auto du plateau, mais il n'y a qu'un champion du monde ! D'autres écuries ont perdu gros pour l'avoir oublié (Williams, Ligier, McLaren, etc...).
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Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
Ça rejoint ce que j'ai dis un peu plus haut. Pourquoi l'écurie Red Bull ne dit-elle pas à Vettel de canaliser son énergie? D'accord qu'il faut prendre des risques pour gagner mais il faut parfois aussi penser aux points intermédiaires pour la fin de saison...
Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
Surtout que Vettel devait économiser du carburant également, quelle erreur de demander au leader de le faire en premier au risque de voir revenir son équipier qui va devoir faire la même chose ensuite!
Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
C'est une consigne "déguisée"pour figer les positions pour une fois le trio de t.f.1 n'a pas été dupe et l'explication de PESCAROLO et FROISSART hier soir dans auto critiques, va dans le même sens.Thomas Milton a écrit:Surtout que Vettel devait économiser du carburant également, quelle erreur de demander au leader de le faire en premier au risque de voir revenir son équipier qui va devoir faire la même chose ensuite!
nairboul- Messages : 8951
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Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
Si Ferrari l'aurait fait sa aurait fait un scandale.
alessitalia- Messages : 2699
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Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
nairboul a écrit:C'est une consigne "déguisée"pour figer les positions pour une fois le trio de t.f.1 n'a pas été dupe et l'explication de PESCAROLO et FROISSART hier soir dans auto critiques, va dans le même sens.Thomas Milton a écrit:Surtout que Vettel devait économiser du carburant également, quelle erreur de demander au leader de le faire en premier au risque de voir revenir son équipier qui va devoir faire la même chose ensuite!
Bah la consigne d'équipe, bonjour.
Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
Les tendances après la Turquie.
Nous avons vécu dimanche une course d'une haute intensité, ponctuée de trois moments forts, du 46e doublé McLaren et de la 12e victoire de Lewis Hamilton. Même sans la pluie, la F1 peut procurer des sensations uniques.
Deux écuries dans un mouchoir - L'averse a toutefois failli faire une apparition des plus inattendues aux environs de la mi-course, quand un orage a éclaté et que des gouttes sont tombées à quelques hectomètres de la piste. Dieu sait si nous sommes friands de ces moments où toutes les cartes sont redistribuées en un éclair et où le talent du pilote joue soudainement un rôle accru dans sa performance, mais au vu de la bataille somptueuse que se livraient Red Bull et McLaren, n'eut-il pas été un peu dommage que le ciel vienne diluer ce moment ? Cette intendité culmina au passage au stand des deux leaders, Webber et Hamilton. Quelques doigts de mécanos ont tremblé des deux côtés sous la pression de l'enjeu. Les deux hommes repartaient dans le même élan. Puis ce fut l'incident du 40e tour qui permit à McLaren de réaliser son doublé et de prendre un point d'avance au Championnat (172 à 171 !).
Red Bull, géant aux pieds d'argile ?
- L'accrochage entre les deux Red Bull qui occupaient alors la tête est LE moment clé de cette course. Oui, Red Bull a perdu beaucoup de points mais il faut aller plus loin que l'erreur manifeste de deux pilotes sous pression et le partage des torts, dont on risque de parler un moment à Milton Keynes. Rappelons que si Vettel a attaqué Webber, c'est que ce dernier a dû lever le pied parce qu'il consommait trop. Et que si Vettel a attaqué avec un tel empressement, c'est que lui aussi allait bientôt devoir se mettre en mode "save fuel". On est alors en droit de se poser la question suivante. Si les deux RB6 n'étaient pas parties dans le décor, combien de temps auraient-elles tenu alors qu'elles étaient mises sous pression par les McLaren et leur F-duct ? D'ailleurs, Webber l'a dit en conférence de presse : "Même si nous étions restés en piste, il aurait été difficile de rester devant". Cette tendance à la surconsommation vient s'ajouter à quelques autres petits accrocs vus tout au long de ce début de saison. De-ci de-là, la RB6 - auteur de sept poles en sept courses, c'est vrai et c'est un bel exploit - a montré qu'elle était vulnérable mais il semble toutefois qu'une seule écurie puisse lui contester le pouvoir : McLaren.
Depuis le temps, on sait se tenir à Woking - Une chose nous a frappés durant la course et vous aussi, vous nous l'avez fait savoir dans le chat pendant notre direct : le contraste dans les luttes entre coéquipiers chez Red Bull et McLaren. Dans le premier cas, on sait comment cela s'est terminé. Dans le deuxième, on a flirté avec les grands duels en piste de ces dernières années : Schumacher-Alonso à Imola, Schumacher-Montoya à Interlagos. On n'ira pas jusqu'a la lutte du GP de France 1979 à Dijon entre Arnoux et Villeneuve, trop légendaire. Mais on a vu en quelques tours ce que le mot expérience veut dire et combien elle est importante à ce niveau. Expérience d'une écurie huit fois championne du monde (673 courses, 167 victoires) comparée à celle de Red Bull, en quête d'un premier titre. Expérience aussi de pilotes qui ont été tous deux champions du monde récemment, face à d'autres, qui sont eux aussi à la recherche de leur premier titre mondial.
Sauber se rebiffe
- Équipe en vue lors des essais de pré-saison, Sauber a dû attendre cette 7e course pour marquer son premier point en 2010, par l'intermédiaire de Kamui Kobayashi, 10e et heureux comme s'il avait gagné la course. Pedro de la Rosa est aussi à l'arrivée.
Ferrari rien ne va plus
- Ce 800e Grand Prix de la Scuderia devait être synonyme de succès sinon de victoire mais ce fut une mini-Bérézina pour Maranello. Alonso n'est pas passé en Q3 samedi et il n'a rien pu faire contre la vitesse des deux écuries de tête. Après la course, l'Espagnol était résigné : "Nous ne sommes pas assez rapides". Le titre serait-il déjà envolé pour Alonso ? Il n'a que 14 points de retard sur Webber mais la Scuderia devra beaucoup travailler si elle veut rattraper McLaren et Red Bull.
Schumacher remonte
- Pour la troisième fois en trois courses Michael Schumacher a dominé son coéquipier chez Mercedes Nico Rosberg. Mieux, il a terminé au pied du podium et aurait pu monter sur la boîte qu'il a fréquentée à 154 reprises, pour la première fois depuis son retour. Avec sa quatrième place, issue d'une cinquième place sur la grille de départ, le Kaiser, qui a pu mesurer sa popularité quand il a immobilisé sa W01 non loin des fans en fin de qualif, revient à un point de Rosberg au Championnat avant de se rendre à Montréal, où il a gagné sept fois entre 1994 et 2004.
Pneus, mystère et boule de gommes
- On a beaucoup négocié, en coulisse, à Istanbul au sujet des pneus de la saison prochaine. Nick Shorrock le patron de la compétition chez Michelin, que l'on disait battu par Pirelli, a eu une oreille attentive des membres de la FOTA, dimanche en milieu de matinée. En 90 minutes, cet homme d'expérience a tenté de retourner les patrons d'écurie, qui misent pour l'instant sur la proposition meilleur marché de Pirelli. Il ne s'est pas montré très prolixe avant de repartir, tout juste sait-on qu'il a inscrit son discours dans la perspective d'une F1 plus verte, ce qui doit plaire à la FIA.
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Nous avons vécu dimanche une course d'une haute intensité, ponctuée de trois moments forts, du 46e doublé McLaren et de la 12e victoire de Lewis Hamilton. Même sans la pluie, la F1 peut procurer des sensations uniques.
Deux écuries dans un mouchoir - L'averse a toutefois failli faire une apparition des plus inattendues aux environs de la mi-course, quand un orage a éclaté et que des gouttes sont tombées à quelques hectomètres de la piste. Dieu sait si nous sommes friands de ces moments où toutes les cartes sont redistribuées en un éclair et où le talent du pilote joue soudainement un rôle accru dans sa performance, mais au vu de la bataille somptueuse que se livraient Red Bull et McLaren, n'eut-il pas été un peu dommage que le ciel vienne diluer ce moment ? Cette intendité culmina au passage au stand des deux leaders, Webber et Hamilton. Quelques doigts de mécanos ont tremblé des deux côtés sous la pression de l'enjeu. Les deux hommes repartaient dans le même élan. Puis ce fut l'incident du 40e tour qui permit à McLaren de réaliser son doublé et de prendre un point d'avance au Championnat (172 à 171 !).
Red Bull, géant aux pieds d'argile ?
- L'accrochage entre les deux Red Bull qui occupaient alors la tête est LE moment clé de cette course. Oui, Red Bull a perdu beaucoup de points mais il faut aller plus loin que l'erreur manifeste de deux pilotes sous pression et le partage des torts, dont on risque de parler un moment à Milton Keynes. Rappelons que si Vettel a attaqué Webber, c'est que ce dernier a dû lever le pied parce qu'il consommait trop. Et que si Vettel a attaqué avec un tel empressement, c'est que lui aussi allait bientôt devoir se mettre en mode "save fuel". On est alors en droit de se poser la question suivante. Si les deux RB6 n'étaient pas parties dans le décor, combien de temps auraient-elles tenu alors qu'elles étaient mises sous pression par les McLaren et leur F-duct ? D'ailleurs, Webber l'a dit en conférence de presse : "Même si nous étions restés en piste, il aurait été difficile de rester devant". Cette tendance à la surconsommation vient s'ajouter à quelques autres petits accrocs vus tout au long de ce début de saison. De-ci de-là, la RB6 - auteur de sept poles en sept courses, c'est vrai et c'est un bel exploit - a montré qu'elle était vulnérable mais il semble toutefois qu'une seule écurie puisse lui contester le pouvoir : McLaren.
Depuis le temps, on sait se tenir à Woking - Une chose nous a frappés durant la course et vous aussi, vous nous l'avez fait savoir dans le chat pendant notre direct : le contraste dans les luttes entre coéquipiers chez Red Bull et McLaren. Dans le premier cas, on sait comment cela s'est terminé. Dans le deuxième, on a flirté avec les grands duels en piste de ces dernières années : Schumacher-Alonso à Imola, Schumacher-Montoya à Interlagos. On n'ira pas jusqu'a la lutte du GP de France 1979 à Dijon entre Arnoux et Villeneuve, trop légendaire. Mais on a vu en quelques tours ce que le mot expérience veut dire et combien elle est importante à ce niveau. Expérience d'une écurie huit fois championne du monde (673 courses, 167 victoires) comparée à celle de Red Bull, en quête d'un premier titre. Expérience aussi de pilotes qui ont été tous deux champions du monde récemment, face à d'autres, qui sont eux aussi à la recherche de leur premier titre mondial.
Sauber se rebiffe
- Équipe en vue lors des essais de pré-saison, Sauber a dû attendre cette 7e course pour marquer son premier point en 2010, par l'intermédiaire de Kamui Kobayashi, 10e et heureux comme s'il avait gagné la course. Pedro de la Rosa est aussi à l'arrivée.
Ferrari rien ne va plus
- Ce 800e Grand Prix de la Scuderia devait être synonyme de succès sinon de victoire mais ce fut une mini-Bérézina pour Maranello. Alonso n'est pas passé en Q3 samedi et il n'a rien pu faire contre la vitesse des deux écuries de tête. Après la course, l'Espagnol était résigné : "Nous ne sommes pas assez rapides". Le titre serait-il déjà envolé pour Alonso ? Il n'a que 14 points de retard sur Webber mais la Scuderia devra beaucoup travailler si elle veut rattraper McLaren et Red Bull.
Schumacher remonte
- Pour la troisième fois en trois courses Michael Schumacher a dominé son coéquipier chez Mercedes Nico Rosberg. Mieux, il a terminé au pied du podium et aurait pu monter sur la boîte qu'il a fréquentée à 154 reprises, pour la première fois depuis son retour. Avec sa quatrième place, issue d'une cinquième place sur la grille de départ, le Kaiser, qui a pu mesurer sa popularité quand il a immobilisé sa W01 non loin des fans en fin de qualif, revient à un point de Rosberg au Championnat avant de se rendre à Montréal, où il a gagné sept fois entre 1994 et 2004.
Pneus, mystère et boule de gommes
- On a beaucoup négocié, en coulisse, à Istanbul au sujet des pneus de la saison prochaine. Nick Shorrock le patron de la compétition chez Michelin, que l'on disait battu par Pirelli, a eu une oreille attentive des membres de la FOTA, dimanche en milieu de matinée. En 90 minutes, cet homme d'expérience a tenté de retourner les patrons d'écurie, qui misent pour l'instant sur la proposition meilleur marché de Pirelli. Il ne s'est pas montré très prolixe avant de repartir, tout juste sait-on qu'il a inscrit son discours dans la perspective d'une F1 plus verte, ce qui doit plaire à la FIA.
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dom465- Messages : 12793
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Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
La même consigne a été donnée aux pilotes MCLAREN juste après leur petite lutte,la f.i.a devrait se pencher sur ce problème.Tu imagines l'un de ses top teams ou autres,tomber en panne de carburant avec tout les calculateurs qu'ils possèdent :?:
nairboul- Messages : 8951
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Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
Je ne pense pas que se soit un problème que la FIA puisse règler.
Chaque équipe met un minimum d'essence, donc de poids, dans sa voiture.
Il semble qu'ici, la lutte aie été tellement forte que les 4 premiers ont conssomés un peu plus que prévu, tout simplement.
La solution serait que les équipes se ménagent une marge de réserve un peu plus importantes.
Mais cela fait évidemment aussi quelques kgs de plus au départ !
Chaque équipe met un minimum d'essence, donc de poids, dans sa voiture.
Il semble qu'ici, la lutte aie été tellement forte que les 4 premiers ont conssomés un peu plus que prévu, tout simplement.
La solution serait que les équipes se ménagent une marge de réserve un peu plus importantes.
Mais cela fait évidemment aussi quelques kgs de plus au départ !
dom465- Messages : 12793
Date d'inscription : 16/02/2010
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Localisation : Bruxelles
Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
Ferrari, durant sa période Schumi, a été un des plus grands utilisateurs du système.alessitalia a écrit:Si Ferrari l'aurait fait sa aurait fait un scandale.
Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
Ouaip dom mais on nous rabâche depuis le début de saison que RENAULT a le bloc le moins gourmand du plateau et je persiste a croire que c'est une consigne pour figer les positions,chez RB cela n'a pas marchés. Quand tu vois ceux qui sont derrière et regroupés en paquet et qui attaquent comme des fous en tapant dans leurs moteurs et bien ils ne tombent pas en panne nan :?: T'imagines avec le peu d'avance 4 pilotes terminent avec a peine 4 secondes entre SCHUMACHER et MASSA :!: Tu vois BRAWN dire a SCHUMACHER de ralentir :?: nan.
nairboul- Messages : 8951
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Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
Le Renault consomme moins. Donc on met moins d'essence au départ. Et le risque d'avoir des problèmes de consommation est donc le même que pour les autres.
Maintenant, qu'il s'agisse de consignes déguisées, c'est évidemment plus que possible.
Maintenant, qu'il s'agisse de consignes déguisées, c'est évidemment plus que possible.
dom465- Messages : 12793
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Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
Extrapolations, personnes ne saura jamais ce qui est, donc pas la peine de vous monter la tête avec des théories...dom465 a écrit:Le Renault consomme moins. Donc on met moins d'essence au départ. Et le risque d'avoir des problèmes de consommation est donc le même que pour les autres.
Maintenant, qu'il s'agisse de consignes déguisées, c'est évidemment plus que possible.
Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
Monsieur Burns a écrit:Ferrari, durant sa période Schumi, a été un des plus grands utilisateurs du système.alessitalia a écrit:Si Ferrari l'aurait fait sa aurait fait un scandale.
Ba oui est souvent j'ai entendu que c'etait un scandale mais la comme c'est pas Ferrari qui le fait c'est pas grave.
alessitalia- Messages : 2699
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Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
alessitalia a écrit:Monsieur Burns a écrit:Ferrari, durant sa période Schumi, a été un des plus grands utilisateurs du système.alessitalia a écrit:Si Ferrari l'aurait fait sa aurait fait un scandale.
Ba oui est souvent j'ai entendu que c'etait un scandale mais la comme c'est pas Ferrari qui le fait c'est pas grave.
Ferrari a utilisé les consignes d'équipes ouvertement tant que c'etait légale ,
et d'une manniére plus masquée quand ce n'était plus légale ! finalement comme toutes les autres équipes ! enfin seulement celle dont une consigne d'équipe pouvait servir a quelque chose !
Finalement, a part McLaren pendant les périodes où elle engage 2 champions du monde , et donc ne peut leur imposer des consignes d'équipes , toutes les équipes se doivent de le faire pour l'interêt de l'équipe !
Enfin, y'a quelques rebels comme Arnoux qui refuse de laisser la victoire à Prost !
ça montre du caractére comme je l'aime et Webber semble être du même tonneau !
Re: Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
pipom a écrit:
Enfin, y'a quelques rebels comme Arnoux qui refuse de laisser la victoire à Prost !
Ha j'y étais, quel souvenir.
Ce jour là je suis devenu fan inconditionnel de Néné !! :D et j'ai de moins apprécié Prost.
dom465- Messages : 12793
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dom465- Messages : 12793
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nairboul- Messages : 8951
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