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Berezina lecture pour agrémenter le Mans!

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philbaetz
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Berezina lecture pour agrémenter le Mans! - Page 6 Empty Re: Berezina lecture pour agrémenter le Mans!

Message  philbaetz Mar 22 Nov - 22:36

Oui le second roman est terminé. Mais certain passages sont assez hards point de vue érotisme. Alors pour ce qui suit, je vais voir à m'auto censurer avant de poster.
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Berezina lecture pour agrémenter le Mans! - Page 6 Empty Berezina chapitre 17 un mauvais cru suite

Message  philbaetz Dim 11 Déc - 17:42

la suite

Notre viticulteur bombardier tenta de reprendre ses esprits. Il s’occupa du fond de bouteille tout en se rendant compte que l’avion n’avait pas lâché tout son chargement. Il alla se balader tout en vérifiant que des traces compromettantes ne maculaient pas ses vêtements contractuellement portés et, si délicieusement souillés.
Il pensa un moment : ‘’J’irai bien me soulager !’’ Quand il croisa la route d’Audrey qui ne pu s’empêcher de mater l’endroit qui l’avait tant troublé en ce langoureux jour de labeur.
Audrey : ‘’Tu vas déjà te coucher ? ‘’
Phil : ‘’N….non !? Jjj’allais me changer les idées. La nuit est si belle. Et toi ?’’
Audrey : ‘’Je ne sais pas. Je suis assez crevée. Mais c’est vrai ! La nuit est belle. La région et les senteurs aussi. On fait une balade ?
Phil : ‘’Oui. Si tu veux ! Tu n’as pas peur des psychopathes ?’’
Audrey : ‘’Si ! Mais, on échappe pas à son destin !’
Philippe intérieurement : ‘’Tu ne crois pas si bien dire ma jolie !’’ ‘’Tiens, prenons une bouteille !’’
Audrey : ‘’C’est la première fois que tu viens ici ?’
Phil :’’ Oui ! Je n’ai pas forcément eu quoi que ce soit à y faire. Mais j’aime l’endroit. J’adore la Bretagne aussi. La douceur de vivre à Quiberon, ce n’est pas un vain mot. ‘’ Mais la France en général me plait beaucoup. Ici, l’endroit me semble typiquement festif, Français, Pinard bonne bouffe et beauté du site, et toi…Et toi ?’’.
Audrey: ‘’J’ai des amis sur Lyon de longue date. Mais je ne suis pas beaucoup allé me perdre dans l’arrière pays. Comme j’avais envie de changer d’air et aussi les idées, j’ai trouvé l’occasion de faire les vendanges. Et te voilà !
Phil : ''Désolé ! Je ne vais pas me répéter. Je n’avais pas l’intention de t’y retrouver. Coïncidence. Ce n’est pas la première fois que ça m’arrive. A Quiberon, j’y ai retrouvé une fille de ma ville. Elle est depuis, un peu devenue la bonne copine. Elle fait dans l’humanitaire et me reproche le monde superflu de la course auto. Mais elle savait aussi me reprocher d’avoir des parents fauchés passant leurs vacances en caravane, auprès des filles que je tentais d’approcher. Alors qu’elle vivait en location cossue. Pourquoi je te parle de ça… ?’’
Audrey : ‘’Tu n’es pas un fils de bourge alors ?!’’
Phil : ‘’Mais non !? J’étais passionné de course, de fil en aiguille mes timides expériences m’ont amené là où je suis. Sans m’en rendre compte. Pour continuer il fallait que je gagne des courses puis trouver des budgets et à force accepter des volants dans des équipes privées puis comme au Mans, des équipes d’usine. Mais je suis encore loin du compte. Tout ça est un équilibre fragile économiquement parlant. Mais, il faut malgré tout, une dose de hasard. Et puis quand de temps à autre on relève la tête, on se rend compte qu’on a gagné tant de course….ou pas, que l’on court depuis cinq ans.’’
Audrey : ‘’C’est ta voiture le vieux tas de taule qui est en bas ? Tu n’as plus ta Porsche ?
Phil: ''En fait, je suis souvent chez Paul un patron d’écurie et de l’école de pilotage où j’ai débuté. C’est mon pied à terre. J’ai pu profiter des installations pour monter un petit business. Je rachète des voitures que je répare pour les revendre ensuite. Et la Porsche est partie la semaine dernière pour l’Angleterre.""
Audrey : ‘’Comment s’est passé ton accident ? ‘’
Phil : ‘’J’étais à 300 au moins dans une courbe rapide. J’ai ressenti un clac. La voiture se cassait en deux. L’avant s’est relevé faisant une prise au vent. Je me suis retrouvé aussi haut que la cime des arbres la tête à l’envers. Puis boum ! Atterrissage sur le toit. Ensuite, la Jaguar est arrivée sur moi. J’avais toujours la tête en bas. Je croyais qu’elle allait me pulvériser à 300, comme une baudruche sur un mat de cocagne. Que j’allais crever ! Puis au dernier moment, je l’entends couper le moteur. Elle est alors passée entre ma voiture et le rail à gauche de la piste. J’ai senti le vent. J’étais sauvé ! Sauf qu’une voiture juste dans son aspiration n’a pas eu le temps de me voir. Et elle m’a percuté par l’arrière. J’ai fais six toupies en trois secondes avant de télescoper le rail, finissant de scinder en deux ma voiture. Elle s’est remise à l’endroit. Plein de chocs et plein d’hématomes. Le Harnais de six points avait lâché à deux endroits. J’avais avalé ma langue. Je ne respirais plus. Les secouristes sur place m’ont sorti d’affaire. Mais à l’hosto, ils m’ont mis dans le coma à cause de la commotion, des douleurs et des problèmes respiratoires. Voilà !’’
Audrey : ‘’Et tu continues à courir avec de tels risques. Tu as un truc qui ne va pas. T’es un cinglé !’’
Phil : ‘’Faire ça ou autre chose !? Tu évolues dans un domaine où tu trouves l’énergie et la concentration qu’il faut pour être à ton affaire. Et qui ressemble à ta passion !? Le reste n’est que péripétie. Là en ce moment, on est assez sollicité avec cette réalité morbide. J’ai failli me tuer trois fois cette année. Au Pays bas, au Mans et chez moi à Francorchamps. Et ce jour là, vlan, un accident mortel alors que ma mère venait me voir rouler pour la première (et dernière fois) de sa vie. Mais autrement, on n’a pas le temps de se poser des questions. Il faut gérer l’intendance, les finances, chercher des petits sponsors pour boucler la course suivante, puis l’autre, puis faire d’autres trucs, dont le renvoi d’ascenseur te sera, peut-être, bénéfique. Et puis, aussi, il y a les essais, la mise au point, et tout ce qui concerne la course. Et toi, je ne sais rien de toi. Je croyais que tu étais journaliste. Tu fais quoi en fac ?’’
Audrey :’’ J’aurai bien tenté de faire Science Po. Mais je compte un premier temps me cantonner aux science sociales.
Phil : ‘’Et ça consiste en quoi ?’’
Audrey :’’Les sciences sociales servent à ressentir les évolutions de la base de notre société. En principe avant que les déséquilibres ne mettent ses fondations en péril. Dis donc, C’est la fille du patron avec qui tu mangeais ce soir ? Tu avais l’air très proche d’elle. Tu avais même ta tête sur son épaule.’’
Phil encore émoustillé : ‘’Heu oui ! Le vin nous a franchement délié. D’autant plus que je redoutais de la retrouver après tout ce temps. J’avais tellement l’impression de les avoir trahi, abandonné. Et toi, tu n’as encore sympathisé avec personne ?’
Audrey : ‘’Pas eu le temps ! T’es un drôle de type quand même ! Tu es chaleureux gentil. Tu la ramènes pas avec tes exploits. Tu as quelqu’un en Belgique ? ‘’
Phil embarrassé : ‘’Pffffff oui et non ! La copine de mon manager ou plutôt ex manager. Quand elle a du temps à me consacrer, je passe des moments sacrément intenses. Et puis, il y a depuis une semaine Anne, Journaliste à Totality, un de mes sponsors. Mais elle est aussi la maîtresse du rédac en chef. C’est elle qui m’a donné la force d’appeler ici. Heuuu ! Franchement, j’étais sincère en te disant que je ne cherchais pas après toi en venant ici. Et je croyais qu’on en resterait là. Mais depuis il a commencé à faire chaud. J’ai été terriblement troublé par toi.
Audrey : ‘’J’avoue que tu ne me laisses pas indifférente non plus. Mais je ne suis pas certaine que ça nous mène où que ce soit !’
Phil : "Bon sang Audrey ! Ça n’a à nous mener nulle part ! La vie peut être plus courte, beaucoup plus courte qu’on ne le croît. Pourquoi tourner autour du pot. Nous sommes mûrs et consentants pour le plaisir, la douceur. Et crois moi, tu ne vas pas en revenir. Tout à l’heure, Maryse m’astiquait férocement de sa main gauche pour me soulager de toi, et en connaissance de cause, pendant que j’avais la tête sur son épaule. Mais ça ne m’a pas suffi. Ça m’a repris aussitôt. Je te veux!
Audrey : ‘’Tu es fou ! Voilà tout ! Tu es vraiment fou….et tu ne doutes de rien en plus.’’
Phil le sourire malicieux :’’ Tu crois que je ne t’ai pas vu mater l’endroit où se situent mes basses douleurs toute cette journée et encore ce soir ?’’
Philippe pris sa main et, lui fit toucher l’objet du litige. Sa chemise déboutonnée laissait ressortir le haut de son torse ainsi que ses épaules. ‘’
Audrey : ‘’Philippe ! Je t’en prie ! Pas maintenant ! Je me sens sale !
Le pantalon glissant sur ses jambes, il se colla à sa ‘’collègue’’, lui baisant le cou, le lob de l’oreille. Il lui vola un baiser puis deux, l’embrassa un peu de force. Il eut un petit doute. Mais, c’est là qu’Audrey enleva son tee-shirt, laissant un débardeur, baillant de partout, à ses seuls responsabilités provocatrice. Cette vue décupla la désinhibition de son ‘’psychopathe désormais préféré’’. Il se mit à palper de ses mains d’enfant, pour le coup gâté, ces protubérances obsessionnelles dont la vue préalable de leurs mouvements diurnes, lancinants, avait hypertrophié son organe. Elle avait à son tour pris les choses en mains. Moins expertes que Maryse ? Peut-être !? Mais la situation d’excitation n’était pas non plus la même. Ils se possédèrent jusqu’à ce que leurs corps, à bout de force, s’écroulent. Il leur restait trois ou quatre heures de sommeil. Phil ramena Audrey avec lui dans sa chambre. Il y avait dans celle-ci, comble du luxe, une douche. Ensuite, ce sont des chapelets de douceurs affectives qui accompagnèrent leur départ vers Orphée. Cette fois, le bombardier rentrait les soutes vides. Leur réveil fut douloureux de toutes leurs activités de la veille. Ils consacrèrent quelques précieux instants à se réconforter. Audrey parcourant le corps de son amant de caresses buccales s’arrêta sur ces genres de gerçures qui maculaient son torse.
Audrey : ‘’Ce sont les séquelles de ton accident toutes ces traces ?’’
Phil :’’ Pas toutes ! Il y en a beaucoup qui sont dues à Jasmine.’’
Audrey : ‘’Jasmine ?’’
Phil : ‘’Oui ! La fiancée de mon manager. C’est une féroce ! Elle me consomme comme un poulet rôti. Et si elle avait un chien, elle lui donnerait les restes. Pendant le mois de Juillet et jusqu’à mi Août, je ne pouvais pas suivre ! Mais elle m’a bien rééduqué.’’
Audrey : ‘’Ben dis donc !? Ça ne rigole pas les filles avec toi. Tu es un vrai fruit de la passion…mon poulet ! Et son copain, il ne dit rien ?’’
Phil : ''En fait, c’est un partouzeur. Enfin, il n’est pas trop possessif. Ils avaient chacun, au su de l’autre de nombreuses autres relations. Mais quand ce fut mon tour de lui grimper dessus, ça a coincé. Je crois que, par son rôle de Pygmalion, il m’avait confiné dans le rôle d’infériorité dépendante de lui. Du coup, en m’élevant dans un contexte aussi intime, et pouvant de surcroît le mettre à son tour en situation d’infériorité, ça l’a déstabilisé. A la limite, je me serai effacé. Mais j’ai su que de sa part, cela tenait d’un certain mépris de ma personne. Et comme en plus, elle m’en redemandait, lui mentant même pour me voir, je m’en suis donné à coeur joie.’’
Il partirent pour le petit déjeuné. Ils continuèrent à travailler ensemble du mieux que leur condition leur permettait. Ils n’étaient visiblement pas les seul à avoir testé les effets du vin sur leur libido. Beaucoup de regards fatigués mais épanouis se croisaient en cette matinée. Les échanges de mots étaient beaucoup plus doux. Les s’il te plait et les merci avaient, concernant Audrey été remplacés par des ‘’s’il te plait mon poulet et merci mon poulet’’. Incitant Philippe à feindre l’agacement, pour le plus grand plaisir de sa muse vigneronne.
‘’ Tu vas voir ‘’ç’que’’ tu vas prendre ce soir !’’ semblait vouloir dire Philippe de ses regards vengeurs.
La pause casse croûte du midi ne leur laissèrent pas le temps d’en découdre. Mais le plaisir de la table fit amplement pardonner son ingérence. Maryse, Pierre et Viviane vinrent les rejoindre. Une discussion très conviviale occupa ce moment de détente, Maryse et Audrey s’observant souvent du regard. Sauf que pour le coup, C’est la Bretonne qui avait la main sur la ‘’gâchette’’. Oh juste pour la forme ? Philippe se serait mal vu, épanouir son trop plein de spontanéité en pleine réunion. Mais, ça le tenait chaud. Les tablées furent dissoutes pour la reprise de l’après midi. Maryse en profita pour glisser un petit : ‘’Ce soir, ça va être ma fête ! Sois en forme !’’
Notre ami y avait pensé. Si il avait su jusque là gérer l’intendance tout en courant dans plusieurs catégories en circuits, rien n’était moins sûr concernant ces deux personnes en très grosse attente. Il en fut du coup moins serein l’après midi. Il alla voir Maryse lors d’un petit break.
Phil : ‘’Maryse, je suis encore sur le cul de ce que tu m’as fais hier. Mais tu penses bien qu’un grand garçon comme moi avait encore faim après ton départ. C’est que je suis en pleine croissance tu sais ?! Aussi, j’ai été ravi de croiser Audrey alors que je pensais me soulager à l’écart, seul. On a achevé de se convaincre de ce qu’on ressentait. Et tu devines la suite !? Alors ce soir, je ne sais pas comment je vais pouvoir y arriver. Je ne suis pas certain qu’elle accepterait ce genre de deal. Tu en penses quoi ?’’
Maryse : ‘’Tu ne lui dis rien. J’enverrai Sébastien dans une heure te dire que mon père veut te faire visiter les chais. Et tu iras sauf que tu le traverseras. Et tu rentreras dans le Manoir par la seconde porte après le perron. C’est la que j’ai mon appartement. Peut-être que ton remplaçant s’occupera d’Audrey….va savoir ! Ce pourrait être David ?! dit-elle malicieusement.
Phil : ‘’Tu me diras tout à l’heure si il est capable d’en faire autant ! Accroche toi !’’
‘’Tu peux compter sur moi mon lapin !’’ Se dit intérieurement Maryse en regardant Phil reprendre la vigne.
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Berezina lecture pour agrémenter le Mans! - Page 6 Empty Berezina chapitre 17 un mauvais cru

Message  philbaetz Mer 4 Jan - 22:57

La suite .......suite!
Mais au lieu de le rassurer sur la manière dont les choses allaient se dérouler, ce fut l’inverse. Il n’avait de cesse de considérer silhouette de sa toute nouvelle maîtresse. Ils ne s’étaient rien promis. Mais Phil ne pouvait, après la nuit dernière, envisager prendre du plaisir pendant qu’Audrey, si belle, trimait au soleil. Sébastien vint prévenir Philippe que Pierre voulait lui faire visiter les chais. Phil eut instantanément l’idée de faire venir Audrey avec lui. Sébastien ne contesta pas. Mais il n’en fut pas moins étonné. Phil et Audrey traversèrent les chais et comme prévu, notre ami frappa à la porte de Maryse. Celle-ci ouvrit. Elle portait une minijupe plissée blanche à carreaux nuancés de gris, un joli débardeur blanc très échancré, des sandales à talon aiguille et les lèvres fushia .
Maryse étonnée : ‘’Tu ne devais pas venir seul ?''
Audrey déconcertée :’’C’est quoi votre petit jeu ?’’
Maryse : ‘’Là, tu me poses une colle. Je laisse à ton amant le soin de s’expliquer.

Philippe : ‘’Là je ne sais plus ! Je suis dans une impasse.’’
Audrey : ‘’Allez expliques toi !? Visiblement, tu devais t’envoyer en l’air avec Maryse ?! ‘’
Philippe :’ Oui ! Pendant que toi tu bossais comme une malade. Mais après hier, ça je ne peux pas. Je ne vaux pas la moitié de chacune d’entre vous. Y a quelque chose qui m’échappe Je ne veux pas vous décevoir. Y a que sur un plan où je ne me fais aucun souci. Mais là, y a de l’affectif en plus….Pour les deux ! Est-ce que vous pouvez comprendre que vous me chamboulez toutes les deux. Vous me surprenez chacune et de manière inattendue. Vous me rendez fous de bien-être.’’
Audrey : ‘’Je dois le prendre comment ?’’
Phil : ’’Si je savais. J’ai peur de vous perdre. De vous louper. J’ai l’envie féroce de vous donner du plaisir.’’
Maryse : ‘’Tu veux une partie à trois ?’’
Phil : ‘’Et vous, là maintenant, Qu’est-ce que vous voulez ?

Maryse pris Philippe par le cou. Audrey regardait sans trop savoir comment elle devait réagir. Mais visiblement, ça n’allait pas dans son sens. Elle eut un moment d’hésitation avant d’abaisser le pantalon ‘’du Monsieur’’ l’ayant tant épuisée la veille. Elle lui colla ce qu’elle avait de plus évident d’attrait autour de sa condition ‘’d’homme des chais’’. Philippe aurait voulu s’occuper de l’une puis de l’autre tour à tour. Tant, chacun des sujets d’exaltation méritait une attention soutenue.

Puis, il entendit Maryse lui susurrer: ‘’Laisses toi faire ! Tu sauras au moment opportun ce qu’on attend !’’
C’est ainsi que notre champion vécu sa première expérience multi partenaire.

Maryse murmurait ‘’Tu sais, mon truc à moi aussi, c’est de m’en faire deux ! Imagine toi ! Cette chose sexy qui t’excites et qui s’appelle Maryse. En train de se promener dans un endroit sordide habillée comme ça. Et se faire pister par deux mâles fraîchement sortis de prison. Mais que va-t-il lui arriver ? Elle va voir son pauvre mari chétif à l’hôpital.’’
Audrey se prenait elle aussi au jeu. D’autant que le bombardier semblait aussi rempli qu’après avoir passé plusieurs mois enfermé dans d’obscures cellules. De plus, elle prenait pour elle ce délire fantasmagorique des deux mâles libérés ou pire …. évadés.

Elle n’avait plus sur elle qu’un débardeur pas loin de bailler autant qu’une carpe sous somnifère. Maryse lui laissa prendre le dessus alors qu’elle entama le petit ballet de la belle garce, avec ses artifices vestimentaires. Feignant de passer l’aspirateur, époussetant le haut de des étagères et de son joli dressing, en ondulant sur du disco. Phil pris effectivement les choses en main. Et c’est Audrey qui fut servie pendant le spectacle
Les tendres accès virils de la veille, avaient maintenant laissé place à une bestialité débridée. Madame Audrey tenta bien d’exprimer quelques réticences, lorsque, son assaillant la retourna pour visiter ailleurs son monde intérieur.
Mais les choses se firent d’autorité. Des rondelles se perdirent en cette fin d’après midi torride, au Manoir de Lamberet. Plus tard, l’intensité du taureau commença à faiblir. Repus, le monstre réclama un peu plus de tendresse que de fesse.
‘’Je voudrai que le temps s’arrête là, tout de suite !’’
La première à reprendre ses esprits fut la fille du patron.
Maryse : ‘’ Bon ! J’espère que ça vous a plu. Mais, à l’avenir, on se contentera de faire ça en soirée. Mon père ne va pas apprécier notre petite escapade. Et encore, si il savait ? On est là pour bosser. C’était juste parce que Philippe ne souhaitait pas te laisser ce soir et, que je le voulais absolument. Puis tu es venue et voilà ! Je souhaite sincèrement que tu auras trouvé ton compte. Mais je fut autant surprise que toi de vous voir…et de m’entendre proposer ça !’’ montant le chiffre trois de la main.

Audrey : ‘’Lui en tout cas, il l’a trouvé, son compte’’ en regardant Phil dormir. Je ne m’attendais pas à un truc pareil et encore moins à ce que j’accepte. Mais on s’est bien consommés. Tu l’aimes ?’’

Maryse : ‘’En tout cas, je le désirais très fort. Lui aussi ma foi. Ce sont les séquelles de son accident ces traces ?’’

Audrey en éclatant de rire : ‘’Pas toutes ! C’est Jasmine ! La mangeuse d’homme qui l’arrange ainsi! Il dit qu’elle le consomme comme un poulet rôti. Que si elle avait un chien, elle lui filerait les restes !’’

Maryse hilare : ‘’Et moi qui l’appelle mon lapin !’’ et de poursuivre ‘’En fait, ça nous laisse de la marge pour intensifier ce soir.’’

Audrey : ‘’Tu met ces trucs là sans que tes parents ne te disent rien ?’’

Maryse : ‘’ Noon !? En fait, c’est Emilienne qui me les commande. Elle adore s’habiller comme ça chez elle. Et de temps en temps, elle sort comme ça pour se faire des sensations. Moi, je les mets quand je reçois des garçons qui me plaisent. Et quand je pars en week-end seule, histoire moi aussi de m’exciter. Merci de m’avoir fait remarquer que je n’avais pas beaucoup de nichon. Toi, tu en as de superbe ! Ça lui a fait un de ces effets…’’

Audrey : ‘’Merci, mais par contre, tu as un super cul ! Ça l’a mis dans un sacré état aussi.’’
Maryse :[i] ‘’Merci ! Cela dit, J’ai déjà failli me faire prendre par deux mecs à Menton. C’était très chaud ! Mais ils ne captaient pas du tout comme Phil. J’me serai faite démolir ! Mais ensuite, je me suis donnée du plaisir en imaginant l’histoire à ma sauce. Et toi, tu l’aime ?’’[/i]

Audrey : ‘’C’est un peu tôt pour le dire. J’ai peur que ce soit le coup de foudre. Il va partir et je vais être bonne à ramasser à la cuillère. Il est simple, gentil ! Je n’ai pas voulu le décevoir tout à l’heure. J’ai bien fait d’accepter. J’ai aimé. Je t’apprécie aussi. Je n’ai que 19 ans. J’ai peur de ne pas le satisfaire.’’

Maryse : T’inquiètes pas ! Crois moi, y a pas beaucoup de mecs qui auraient réagi comme il l’a fait. Quand il n’a pas voulu te prendre pour une idiote. C’est un type sincère. Ça me touche de m’en rendre compte. Il me touche. Je crois que j’en pince toujours pour lui…..comme tu as pu le voir. (rire) Mais, quand il était en Angleterre, je le trouvais si vulnérable. Ma mère me disait qu’il ne devait pas manger à sa faim. J’avais envie de le cajoler, le papouiller. Pourtant, il n’était pas aussi sexy que maintenant.Mais je n’osais pas. Lui regardait Emilienne, la mère de mon neveu.’’ ’’

Audrey : ‘’Il m’a dit pour ton frère. Je ne savais pas qu’il avait un enfant.’’

Maryse : ‘’En fait, Emilienne attendait Maxime Junior lorsque mon frère s’est tué. Ce fut une consolation. Il a les yeux, la bouche, de sa mère et les cheveux de son père.’’

Audrey : ‘’Et tu crois qu’il aurait essayé d’avoir une aventure avec l’amie de ton frère ?’’

Maryse : ‘’Il en était troublé. Ça se voyait. Mais jamais il ne s’est avisé de lui parler seul à seul. Mais jamais non plus, il ne s’est avisé de me parler. Je ne demandais que ça pourtant. Je lui en ai voulu qu’il soit parti comme ça ce jour là. Nous étions anéantis. Mais je sais ce qui l’a motivé. La preuve qu’il s’en voulait lui-même chaque jour de sa vie depuis. Qu’il ne pensait qu’à nous. Alors quand je l’ai vu, tant de lumière dans le regard, mûri mais toujours pétri de cette fragilité, j’ai craqué à tout point de vue.’’
[i]Audrey : ‘’ Tiens !? On dirait que les affaires reprennent. Regardes le p’ti monsieur comme il regonfle. A ton avis, il pense à moi ou à toi ?’’
Maryse : ‘’Peut-être Emilienne !? Le fait que j’en parle a fait travailler son subconscient qui sait !?’’
Audrey : ‘’…….ou alors les trous de mulot qu’il y avait dans notre rangée. C’est un tordu ce mec ! (Rire) !
Maryse : (Rire) ! ‘’Vroum vroum allez debout là dedans !’’ dit-elle en manipulant ‘’le truc’’ qui reprenait des couleurs, comme un levier de vitesse !
[/i]

Ce fut un séjour physiquement éprouvant et jubilatoire pour notre ami et ses hôtesses. D’une part parce qu’il prirent leur travail très au sérieux mais surtout pour les réjouissances de la nuit. David le blondinet continua à voir Maryse un temps. Mais il dû quitter la région avant d’être convié aux festivités nocturnes. Philippe ne savait pas non plus comment il aurait appréhendé la chose à quatre.

Le comble de l’émotion fut quand même lorsqu’ils allèrent au cimetière. Philippe ne put s’empêcher de tomber en sanglot, entraînant la famille ainsi qu’Audrey dans la même spirale émotive. Ils se tinrent par les épaules, comme dans une mêlée. Audrey se croyant pour le coup logiquement écartée fut à la fois surprise et d’autant plus émue d’être absorbée par cet élan de tendresse de l’ensemble.

Philippe donna à Viviane la recette de la Goulasch Hongroise que son père cuisinait si bien.

Viviane ne se fit pas prier pour en faire profiter l’ensemble du personnel. Emilienne ne vint finalement pas. Heureusement, l’auteur de ces ligne ne sait pas trop comment il aurait conté une nuit de notre héros avec trois partenaires sans passer pour un mytho. Quoique là, déjà avec deux….

La dernière nuit fut d’une grande intensité. Comme à chaque fois qu’il savait quitter des femmes tant désirées. Mais surtout sans savoir si il les reverrait. Une fois n’est pas coutume. Il se sentait aimé, aimé très fort, passionnément, tendrement. Les adieux, ou au revoir qui sait, furent déchirant. Trois paires d’yeux humides se fixèrent une dernière fois. Phil, pétri d’une intense émotion, montra les étiquettes autocollantes qu’il avait demandées à Pierre.
Et il dit : ‘’Pour moi, ce sera la meilleure cuvée, le meilleur vin jamais sorti de terre. Je les collerai sur mon casque. Gardez m’en beaucoup ! Je viendrai les chercher. Et je n’en boirai que dans les grandes occasions, pour être certain de les conserver longtemps. Je vous aime tellement. J’aurai voulu que le temps s’arrête.’’
Maryse : ‘’Je me suis jurée de ne jamais retourner sur un circuit. J’aurai trop peur de revivre ça, surtout avec toi. Mais si tu avais un endroit neutre où l’on pourrait se retrouver….. Je viendrai avant que tu ne termines ta proposition de m’y accueillir. Mais je t’en prie ! Reviens toi aussi ! Tu seras un Roi dans ce domaine ….Et aussi entre mes cuisses'' se dit intérieurement Maryse.
Audrey : ‘’Moi, je n’aurai qu’une studette à te proposer. Mais vu la place qu’on prend quand on est ensemble, ça suffira.’’
Phil : ‘’ Oooh j’vous aime, j’vous aime ! Voilà mes numéros de téléphone, celui-là pour l’Allemagne. Je ne sais pas combien de temps il servira. Et l’autre à l’école de pilotage où je suis assez souvent. Ne vous mettez pas sur la paille. Je sais ce que ça coûte de téléphoner à l’étranger. J’espère qu’Audrey pourra garder ma chambre.’’
Maryse : ‘’Oh, tu peux même venir dans mon appartement. Ce sera encore mieux. La chambre d’ami n’attend que ça. Et j’en aurai besoin. C’est plus une demande qu’une offre.

Audrey : ‘’Sympa ; Super j’accepte !......Sympa !’’

[i]Maryse : ‘’Voilà mon numéro perso ! Appelle moi ! Tu m’as tellement manqué. Tu vas tellement me manquer’’

Audrey : ‘’Ca c’est mon adresse et mon téléphone à Vannes. A Rennes Je n’y serai que début Octobre.’’[/i]


Phil ému : ‘’Vous m’avez fais tellement de bien. C’est un vrai crève cœur de partir. Je ne veux pas que ça s’arrête là. Je reviendrai vous voir où que vous soyez.’’

La voiture parti. Une intense douleur dans les tripes, Phil fixa son rétro. Regardant ces silhouettes si bienveillantes rapetisser. Il entendit une dernière fois les deux voix crier de concert : ‘’Prends soin de ton croupion mon poulet hihihi!’’ ….grosses larmes !




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Berezina lecture pour agrémenter le Mans! - Page 6 Empty Saga racing team tome 1 chapitre 18 Gueule de bois

Message  philbaetz Ven 6 Jan - 14:44

La moitié du dix-huitième

Circuit de Paul Wurtz Racing School Mardi matin : Bordel ! Comment je vais faire pour reprendre les choses en mains ? Complètement démobilisé. Je me suis arrêté trois fois sur le bord de la route pour chialer. A gros sanglots en plus !
Hier, j’ai passé en revue tout ce qu’il y avait à faire dans le potager. Ensuite, comme lorsque je revenais de Quiberon après de si belles vacances, il m’a fallut trouver des subterfuges. Anne absente pour la semaine, c’est Jasmine qui s’y colla.
Oui, plus qu’avant, malgré ce double coup de foudre absolument sincère, je deviens adique du sexe et de mes fantasmes. Je lui ai demandé un de mes trucs de tordu.
‘’S’il te plait ! Tu te mets en minijupe et en talon. Tu m’attends dans le centre commercial. On fait semblant de ne pas se connaître. Je te piste. Puis tu sors. J’achète de quoi faire à bouffer. (Parce que pour faire à bouffer Jasmine….) Je sors et, tu m’arrêtes à la sortie du parking. J’aurai une Ryù blanche. Tu me demandes de te ramener chez toi car ta voiture est en panne. Et tu m’invites boire un café. Si tu fais ça, ça va être ta fête.
Jasmine : ‘’Toujours aussi cinglé !? Ok, je vais voir ce que j’ai de mettable. Sinon, j’irai faire le plein dans une boutique….à tes frais mon chéri! Conclut-elle ironiquement avant de poursuivre. : ‘’Ça va ? Tes plaies se sont cicatrisées ? Pardon ! Mais c’est plus fort que moi! J’aime ta peau !
Philippe :’’ Ouais ! Mais j’ai la gueule de bois. Ce fut un séjour physiquement éprouvant mais moralement trop court. Heureusement que je t’ai ici. Et que tes deux molosses  sont partis ronger d’autres nonoos’’.


Elle avait tenu parole, en dehors du fait que c’était son vieux et éprouvé mini short en jeans qui fut une fois de plus de la revue. Ecourté à un point tel au niveau de la fesse droite que, celle-ci apparaissait presque entièrement.

Phil : ‘’Bon ça y est ? On peut y aller gaiement ? Sont parti jouer au Bilboquet tes Hidalgo ? J’ai pas envie de me faire tabasser moi ! Il te va bien ton doudou Jeans. Il s’en prend régulièrement sur le coin de la gueule. Mais, déchiré comme ça, c’est pour la bonne cause. J’ai envie de toi là ! Tout de suite ! Se dit intérieurement notre ami.
C’était toujours le même bordel chez cette artiste. Entre les sculptures et les tableaux, fallait parfois trouver sa place. Mais elle arrivait à vendre quelques pièces ou tableaux de bonne facture. De quoi se payer à manger ainsi que ses loyers sans dépendre de ses amants d’un jour ou de quelques semaines en sus. Mais c’était surtout une sacrée chienne en chaleur. Prête à tout pour optimiser des moments pour le moins ‘’poignants’’…. C’était souvent une belle roue de secours, et là, en l’occurrence.
Elle n’avait pas encore la trentaine. Mais ses abus tout azimut la ferait sans doute vieillir avant l’âge. Soit ! Mais pour l’instant, cette ‘’châtain clair’’ avait tous les atouts physiques souhaitables. En plus, elle avait à cœur de soulager le grand enfant libidineux à souhait que j’étais. Déjà à la mort de Maxime, c’est elle qui entama les festivités consolatrices. Luxure, Whisky, fumette, et autre substance. ‘’Fidèle’’ maîtresse depuis !

Elle tortillait du séant en faisant mine de chercher dans le mini bar, ce qu’elle savais trouver dans les affaires du dépanneur du mardi après midi. Un sacré remontant!
L’après midi fut torride, luxuriant, bestiale. Mais cette amante aux idées larges se rendait bien compte d’un certain dépit chez son étalon, dans cette rage de la posséder.
Jasmine : ‘’Toi, y a quelque chose qui ne va pas.’’
Phil : ‘’Tu as raison ! J’ai un cafard monstre.
Jasmine : ‘’ Et pourquoi donc. Ça ne s’est pas bien passé les retrouvailles là-bas ?
Phil : ‘’ Je pense qu’au contraire, ça s’est trop bien passé. Je ne sais plus où j’en suis. J’aurai voulu rester dans cette région. Superbe.
Jasmine : ‘’Tu ne vas pas me dire que c’est pour le beaujolais que tu tires une tronche pareille ?!’’
Phil :’’ Je ne sais pas comment te le dire. Je suis tombé amoureux.
Jasmine : ‘’Ah bon !? Et de qui ?’’
Phil : ‘’De Maryse et d’Audrey ! J’en suis sur le cul ! Elles me manquent déjà.’’
Jasmine : ‘’C’est pas l’impression que j’ai eu là cet aprem. J’espère que je ne t’ai pas trop dérangé ?!
Phil : ‘’ Tu resteras toujours ma chienne préférée ! (Comme tu aimes que je te le dise.) Mais là, il y en a peut-être une des deux que je pourrai garder enfin pour moi tout seul. A qui j’aurai l’impression d’apporter quelque chose. Une qui me fasse blanchir les cheveux en ne rentrant pas certains soirs. Que j’aurai peur de perdre comme c’est un peu déjà le cas là. Je ne sais pas mais…..parfois, ça me manque. Ce fut essentiellement physique. Et pour moi, c’était la première fois que ça se passait comme ça avec deux filles…..deux femmes. Je crois que Maryse est plus âgée que moi d’un an. Audrey
 pas vingt. C’est fou cette coïncidence ! Audrey était journaliste amateur au Mans pour une radio locale. Elle était passée aux nouvelles à l’hôpital du Mans. Après l’avoir vue à Carnac, j’avais fait une croix dessus. Et vlan ! Je la retrouve faire les vendanges au Manoir des Lamberet. Hasard ! Sur l’entre fait, Maryse me fait comprendre qu’elle ne m’en veut pas pour ce qui s’était passé en Angleterre et, ma lâche fuite.  Mais en plus se révèle très attentionnée sexuellement. Elle m’a soulagé de sa main gauche pendant le repas. Tout en sachant que c’est Audrey qui m’avait mis dans cet état. Avec l’effet de surprise en plus, c’était divin ! Ensuite je passe le reste de la soirée avec Audrey, et vlan, je fini de la séduire. Le lendemain, Maryse me prie de la rejoindre dans ses appartements. Un peu désorienté, j’emmène Audrey. Surprise, incompréhension, interrogation, il s’en suit une partie à trois, la tendresse en plus.  Nouveau pour moi ! Ce fut délicieux cette semaine. Voilà ! Je ne sais plus où j’en suis.
Jasmine : ‘’Mon bébé ! Je suis contente pour toi ! Vraiment ! Je serai toujours là pour te ramasser à la cuillère si besoin était. Je ne suis pas vexée. Tu sais, des parties à trois avec ‘’Le Chè et  Fidèl Castro’’ et d’autres encore, je m’en suis payée pas mal ces dernières années et, pendant ton absence. Mais j’ai toujours envie de toi. Je ne sais pas comment tu vas gérer. Mais n’hésites pas. N’oublies pas que tu peux aussi pleurer, même en me faisant jouir. Je m’en rappelle encore.’’

Phil : ‘’Tu sais, je t’apprécie vraiment beaucoup. Tu m’as peut-être donné quelques mauvaises habitudes. Mais tu m’as sans doute sauvé la vie. Du moins la vie pour laquelle je crois être fait. Toi aussi je t’aime. Je suis parfois jaloux de tes amants.
Jasmine : ‘’ Tu sais, si tu le souhaite, je peux te proposer un plan à trois… un de ces quatre !?’’
Phil : Ca me dirait assez. Ça dépend comment serait la fille. Toi toute seule ça me va super. Dommage que ce ne soit  pas trop souvent. Si tu veux, tu peux venir avec moi à Diepholz. Mais bon, ça à l’air à chier comme bled.’’
Jasmine : ‘’De toute façon, Willy m’emmène en Italie à Rome entre autre et peut-être Venise qui sait. Il a peut-être une déclaration à me faire !?
Phil : Oh merde ! Si tu te maries, ça va être compliqué pour nous voir.’’
Jasmine : ‘’On s’arrangera ?! Mais pour la partie à trois, la troisième serait une sacré surprise crois moi !’

Bois Seigneur Isaac :, je reçois un courrier de Patatra, mon cher Avocat.
‘’ Cher Ami et client, les nouvelles sont plutôt bonnes. Le témoignage que nous avons fourni au tribunal semble en tout point recevable.  A un point tel que la partie adverse a demandé un report de séance au mois prochain. Ce que nous avons refusé lors de l’audience de jeudi dernier. Apparemment, le tribunal charge à présent le team Diodon pour procédure abusive. Le juge est sur le point d’accepter ma demande d’indemnité pour préjudice ainsi que d’annuler le versement de la somme restant due concernant le contrat de l’an passé. Bien entendu, je te tiens au courant en espérant que mon invitation au Duc de Brabant tient toujours pour la dégustation de ‘’tarte al djote’’.

Voilà une nouvelle qui m’allait comme un gant. J’aurai pu être ruiné de ma petite fortune, à venir,  si je n’avais trouvé ce pilote au témoignage décisif. Aussi j’espérais vivement être plus vieux d’une semaine pour me mettre une de ces fameuses spécialités Nivelloise à base de fromage ‘’Bredje’’, bette, beurre….beaucoup de beurre entre autre, garnissant une pâte à pain. Toujours manger ça quand on est serein. Sorti des soucis. Mais je n’allais pas tarder à y replonger. Dès le lendemain matin dans l’Est de l’Allemagne. Là où je partais en ce début d’après midi avec la Ryù prêtée pour des essais pneus en condition routière.
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Message  BRUNO935K3 Sam 7 Jan - 11:23

philbaetz a écrit:la suite

Notre viticulteur bombardier tenta de reprendre ses esprits.

la suite, la suite...j'y vais Wink

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Message  BRUNO935K3 Sam 7 Jan - 11:29

philbaetz a écrit:La suite .......suite!
Mais au lieu de le rassurer              
.      
bounce

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Message  BRUNO935K3 Sam 7 Jan - 11:45

philbaetz a écrit:La moitié du dix-huitième.
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Berezina lecture pour agrémenter le Mans! - Page 6 Empty Saga racing team tome 11 Berezina chapitre 18 Gueule de bois.

Message  philbaetz Dim 8 Jan - 13:13

Chapitre 18 gueule de bois la suite
Diepholz jeudi matin: Les premiers essais de la F3 enfin reconstruite s’avèrent catastrophiques. J’ai l’impression que la coque a été creusée dans un tronc d’arbre. Elle semble lourde asymétrique. Et les réglages n’apportent absolument rien de logique. De plus, difficile de se faire une vraie idée de l’auto sur cette piste tracée autour d’un aérodrome. Manque de sensation probante. Et comme en plus la motivation semble émoussée…..

En Ryù Cup, je soutient le rythme, quoi de plus normale à voiture identique. Mais bon, la aussi, une certaine démobilisation m’empêche d’insister comme il le faudrait. Il y a des tas de petits trucs à régler me contraignant à rentrer tous les deux tours pour réajuster tout ça. J’aurai dû m’en occuper dès la veille au moins, pour me concentrer sur les réglages spécifiques aujourd’hui.

Heureusement cette journée d’essais libre compensera un peu. Mais une surprise plutôt sympa m’attendait depuis la veille. J’étais inscrit en Intersérie sur une Galhaër atmosphérique au V8 dont le son était ni plus ni moins que somptueux à entendre. Imaginez un V8 américain dont la plage d’utilisation et les montées en régime seraient plus élevées, avec moins d’inertie mécanique. Pour les connaisseurs qui auront la possibilité de l’entendre, seul le V8 Aurora Oldsmobile vu et entendu au Mans en 96, me rappellera ce moteur Galhaër de 4000 cc.

Ce qui me permettra de surcroît de bien repérer la piste avec un engin haute performance, m’étalonnant pour ma F3. J’aurai ainsi un œil plus critique sur son comportement. Comme si je ne l’avais pas déjà suffisamment comme ça. Débourser un million huit cent mille francs, même Belge, pour le résultat perçu ce matin me donnait plus envie de me pendre qu’autre chose.

En tous cas, niveau confort de conduite et sensation, on est franchement mieux dans une Galhaër que dans une Sora LM du Mans. Mon frère avait vu juste à Arnages au niveau du comportement des deux voitures. L’Intersérie regroupe des voitures prototype, des Can Am, souvent des monoplaces Carrossées, F1, F2, F3. Cette catégorie bâtarde par excellence permet de voir évoluer des voitures avec de gros moteurs et, de recycler ainsi des monoplace de deux ou trois ans, ou des proto dont l’usure châssis ne permet plus une fiabilité en endurance ni une performance en F1, F2, F3. Néanmoins, il y a assez d’équipes compétentes pour proposer des courses relevées et parfois bien dotées. Une victoire Intersérie me rapporterait trois fois en argent une victoire en Ryù Cup.

Vendredi matin : Les choses sérieuses commencent. J’ai mal dormi. Je cauchemarde à l’idée de me rassoire dans cette F3 au comportement illogique, empirique. J’ai croisé le regard de Monica la veille. Une jeune femme plutôt sexy et finalement très compréhensive. D’origine Polonaise, son compagnon est en déplacement pour plusieurs semaines. Aussi, n’est-ce pas par hasard qu’elle traînait dans ce bar au centre de la ville. Sa minijupe en Jeans et ce tee shirt noir ont fini par me convaincre que le contenu valait le déplacement dans cette cité HLM toute proche. Les odeurs de cuisine diverses dans le hall de son immeuble m’on dissuadé de vouloir souper avant d’en découdre.
Elle ne doit pas être à son premier coup d’essais avec un inconnu. Ça doit l’exciter, et moi aussi. Ses bas résilles laissent voir le haut de ses cuisses. Elle comprend que je n’ai pas envie de m’attarder en simagrées diverses. Non, je n’aime pas ses poissons rouges ! Non, je n’aime pas non plus ses photos de Marilyne! Non, elle ne lui ressemble pas! Oui, heureusement. Je ne suis pas amateur de vintage dans le genre féminin, seulement pour les voitures et encore….pas toutes. Oui, elle se croit obligée de me saisir Popaul hors de sa cachette! Non, je n’ai pas besoin plus que ça, que l’on m’aspire l’intérieur par le blaireau! Oui, elle va me sentir passer. Oui, elle était mûre pour ça.
Le cadre sur la table de nuit de son boy-friend pour le moins tatoué se prend une gamelle. Les hennissements de sa belle, couvrent le bruit du verre et ses éclats désormais d’un autre temps, pour le moins….oublié par cette défaite à domicile. Oui elle en a redemandé. Oui, elle m’a refusé un premier temps une visite impromptue par l’entrée de service. Oui ! Elle m’a invoqué réserver celle-ci ‘’pour mon cheyriie’’ [/i] Oui ! Me suis-je entendu lui dire que [i]‘’son cheyriie, il eyeteye cocyou à preysente !’’
Elle fut longue à soulager. Deux comme ça, ‘’j’pourrai pô !’’ Elle a bien voulu m’accompagner ce matin, sur le circuit. J’ai repéré la semi du team Galhäer Motorsport qui semble ne pas être trop fréquentée. Mes crampes me reviennent de plus en plus souvent ces temps-ci.

Nous sommes invités à y déjeuner le midi. Avant cela, j’ai ma période de dégoût du sport auto avec la Caft Sora F3 qui ne veut rien savoir. La Ryû elle semble bien vouloir faire plus de trois tours avant de se faire resserrer les écrous oubliés pendant ces si belles vendanges. Respectivement 21ième en F3 et 11ième en Ryù Cup. En fin d’après midi, J’effectue les premiers essais chrono avec la Galhaër. Génial comme voiture. Fabuleuse et, tout à fait adaptée à ce circuit. Troisième temps derrière deux Porsche 956 à trois dixièmes. Je pète malheureusement un rapport de la boite Hewland très fragile et, rentre tout penaud aux stands. Assez diminuer pour ne pas me décider à vouloir m'en prendre tout de suite l’arrière train de la disponible Monica.
Une heure plus tard : Enfin, je vois le camion déserté. Prends garde à toi ma slave ! Ta voix suave va virer aux aigus dans pas longtemps !
Nous sommes restés à manger dans la réception de l’équipe Stinz. Il y a là un bon cuistot. Il officiait avant au buffet du réceptif de la Ryù Cup. Demain, ‘’j’animerai’’ le repas avec mes sponsors, notamment nos amis portugais. Toujours aussi spontanés et sympas. Et la Dolorès sûrement en attente de son Belgo-Hidalgo. Ce soir, afin d’éviter les odeurs de cuisine, je propose à Monica d’aller chercher quelques affaires pour aller dans ma chambre d’hôtel. Pas folichonne ! Mais bon, confortable quand même. Et puis, on ne sait jamais ! Un retour impromptu de son bien aimé pourrait m’être préjudiciable. Je pense tenir là une seconde Jasmine outre Rhin. Toujours prête. Ce qui m’étonne, c’est que Jorg ne soit pas encore venu mettre son nez dans ses affaires. Enfin ! Il a Hilda à présent. Cette promise consanguine de la haute bourgeoisie Néerlandaise qu’il traîne nonchalamment dans le paddock. Condition nécessaire pour que ses géniteurs opèrent une fusion acquisition avec cette belle famille propriétaire d’une chaîne de supermarché. Je comprend pourquoi Jorg n’a jamais accepté de rouler pour Rainbow, équipe éponyme d’une autre chaîne. Si Jorg voulait continuer à profiter de son standing, il lui fallait passer par Hilda. Mais ça ne l’enchantait pas.
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Message  BRUNO935K3 Dim 8 Jan - 15:26

philbaetz a écrit:Chapitre 18 gueule de bois la suite
bounce

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Berezina lecture pour agrémenter le Mans! - Page 6 Empty Berezina chapitre 18 suite

Message  philbaetz Dim 8 Jan - 18:23

Suite suite
Samedi soir dans le réceptif de la Ryù Cup : ''J’avais à peu près vingt invités à accueillir. Monica était assise à côté de moi. Et en face, la délégation Portugaise avec une dizaine de personne dont le PDG D’ el Assierra seul, le Directeur et sa femme, la maîtresse du PDG et occasionnelle maîtresse de mézigue, deux commerciaux et leur épouse, l’Espagnol Suarez sa femme et un responsable commercial. Le reste, des responsables des filiales Petrox et des distributeurs. Un Directeur commerciale Allemagne de Point limite et des responsables de magasin. Heureusement que je n’étais pas le seul à causer. Mais je fut longuement questionné par ces responsables toujours très enthousiastes. J’aurai aimé que Stinz, ou Wurtz viennent me soutenir en l’absence de Willy. Mais ce marathon fut plus que crevant. La belle Lucia, à moins d’un miracle ne voudrait certainement pas laisser passer l’occasion. Comment faire entre Monica, et cette latinos. En plus, sa jupe moulante laissait supposer qu’elle en voulait, du grand espoir des circuits. Mais il était hors de question de se les farcir toutes les deux. Sinon, le retour en Belgique se ferait par avion sanitaire.''

Mais Phil oubliait une chose. Son Directeur de mari qui n’avait rien à visiter dans le coin à une heure avancée de la nuit. Lucia vint trouver notre ami dans les toilettes. Elle lui fit de la jambe et se frotta ensuite la condition sur la cuisse de ‘’mon poulet’’.
Avant de susurrer : ''Ça ne pas povoar êtr possiblé céte soir ! Nous sommes invitê pour une soirê dans moine dé dos hores’’.
A la fois soulagé et déçu de ne pouvoir profiter de ce ‘’kou’’ aussi bien mis en valeur dans cette minirobe noire en crinoline. Phil lui pris néanmoins la croupe pour palper ce qu’il appréciait par-dessus…(ou plutôt par-dessous) tout ! Lui confisquant cette petite culotte. Ils eurent du mal à réfréner leurs pulsions. Mais bon ! Monica ! Prends garde à touââââ !
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Message  philbaetz Dim 8 Jan - 21:11

Dimanche midi : La Ryù Cup a donné son verdict. Sur les quatre points me manquant pour être sacré une seconde année consécutive, je n’en ai inscrit que deux. Et Jorg, vainqueur du jour était mon plus proche poursuivant. Il est désormais le seul à pouvoir me vaincre. J’ai longtemps navigué entre la troisième et la cinquième place nous passant et repassant à l’aspiration. Mais en fin de parcours, les quelques esses cassant la vitesse eurent raison de mes pneus. Une crevaison lente dans le dernier tour et, je ne fini neuvième qu’avec l’énergie du désespoir. Zolder dans une semaine devrait me sacrer. Sinon, le Nürburgring dans trois semaines.

La manche de F3 fut finalement une bonne surprise. La pluie a fait son apparition. Je n’aime pas la pluie. Les flaques et effets d’aquaplaning sont des choses pour le moins imprévisibles. On ne peut compter que sur les déconvenues des concurrents qui vous devancent pour éviter d’effectuer la même bourde. Si vous êtes devant, ben c’est vous, en principe, qui la faite. Mais sous la pluie, afin de donner plus de grip aux monoplaces, on débranche la barre anti-roulis. Contre toute attente, le comportement de la voiture en fut transfiguré. Et c’est grâce à cela que l’on a compris le mal. Du coup, ma voiture se remis à avoir un comportement de F3 sous la pluie. Quatrième avec quelques évènements extérieurs opportuns dans ces conditions dantesques. Lestoffer était à présent à égalité de points avec moi. Les autres heureusement n’étaient pas en course pour le titre. Ces challengers avaient dû déclarer forfait pour la fin de saison, faute de budget suffisant. Koltz vainqueur devant Muardzec, Lestoffer et Phil Baetz. Il restait deux courses. On allait avoir du boulot cette semaine si on voulait être dans le coup en fin de saison.

En fin d’après midi démarrait donc cette course d’Intersérie. J’avais obtenu finalement le sixième temps. La piste restait humide bien que la pluie ait cessé. Les responsables de l’équipe m’avaient fortement conseillé de choisir les mixte plutôt que les tendres. Je pensais que la piste s’asséchant, les mixtes n’auraient pas tenu le coup. Mais j’allais comprendre, pourquoi l’autre choix, chemin faisant.
La course parti sur les chapeaux de roue. J’avais mis des rapport de boite de manière à avoir le couple idéal en sortie des quatre principaux virages ayant le même rayon. De cette manière, je ne me faisais pas irrémédiablement décoller par les Porsche 956 et 962 turbo,(trois dans notre groupe….de quatre) en début de ligne droite et pouvais jouer l’aspiration dans la longue ligne droite. De sixième, je réussi à me glisser en seconde puis première position. On filait grand train. Derrière, une meute de Porsche 935 et BMW 320 groupe 5 surpuissantes elles aussi ne laissaient guère de terrain. Même si au fil des tours, elles furent distancées. Mais mon jeu d’échec pris tout son rôle au moment de doubler les premiers attardés. Apparemment, ma Galhaër était plus maniable. A se passer et se repasser, il fini par y avoir quelques avatars dont je fut épargné. La 962, en principe plus récente semblait avoir morflé et, manquer d’équilibre dans les virages à gauche. Ses pneus ne tinrent pas la distance. Une des deux 956 finit par laisser son radiateur dans l’arrière train d’une Toleman de formule 2 à moteur Hart. Toute deux abandonnèrent. Quant à moi, je réussi à me construire un petit écart dans les derniers tours et, enfin, remporter une course depuis mon accident du Mans. L’équipe fut ravie. Je ne savait toujours pas ce qui l’avait motivée à m’engager (gratos + 50% des primes d’arrivée) Jorg vint me taper dans le dos et m’ébouriffer les cheveux. Il allait lui aussi faire une bonne perf et conserver ses chance dans la grande course réservée au voitures de même format mais plus récentes de ce championnat d’Allemagne. Monica était aux anges. Sans doute me croyait-elle milliardaire après cette victoire. Mais le gain de 300.000 francs Belge qui plus est partagé en deux me donnait juste un peu d’air pour les à côtés. J‘eu droit à une petite fête dans son appartement après celle de l’équipe en ville. Un joli striptease qu’elle avait bien failli entamer en public après avoir absorbé son cota de Vodka. Muardzec aurait aimé…. La Vodka…et le cul de Monica. ! Nous avons finalement trouvé le loup dans la formule trois. En fait, cette coque était la seule qui avait préalablement été prévue pour le moteur Sora. Aussi, les cales rajoutées sur les autres contribuaient à tordre cette coque une fois les quatre roues au sol. Et, l’amplitude des suspensions arrière droite et gauche était différente. Les réglages n’avaient pas la même incidence. Lorsque la barre anti roulis agissait sur la suspension opposée, la roue en appui avait tendance à se dérober. Comme un sautillement. Ce qui cessa lorsque cette barre anti roulis fut débranchée. Je reprenais espoir pour le Nürburgring. En attendant, il y aurait Zolder dans une semaine. Au programme, Ryù Cup, Intersérie, et EG Trophy pour le compte du team Rainbow. Je n’oubliais pas avoir touché une prime pour une course que je n’avait pas courue. Par correction, je m’étais engagé de faire l’EG Trophy gracieusement sur la Natsu sans pratiquement aucune chance de gagner faute de frein à la hauteur.

J’ai eu Maryse et Audrey au téléphone. Audrey viendra avec moi à Zolder. Je la prendrai gare du midi aux aurores Vendredi matin.
Boum le cœur !

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Message  BRUNO935K3 Lun 9 Jan - 4:53

philbaetz a écrit:Suite suite
Samedi soir dans le réceptif de la Ryù Cup :
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Message  BRUNO935K3 Lun 9 Jan - 21:14

philbaetz a écrit:Dimanche midi : La Ryù Cup a donné son verdict.
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Berezina lecture pour agrémenter le Mans! - Page 6 Empty Berezina chapitre 19- Un week-end à Zolder

Message  philbaetz Lun 9 Jan - 21:17

Mardi en fin d’après midi Uccle, rue Langeveld :
''Les retrouvailles avec Anne étaient un peu déroutantes. J’étais parti en France avec son cœur en poche et, le mien dans son sac Vuitton. Mais à croire que mes poches étaient trouées. Je l’avais remplacé par deux autres cœurs sans compter Jasmine et Monica. Rien que ça ! Mais j’avais besoin de me blottir contre elle. Niveau vestimentaire, sa mini robe violette avec ces mi-bas au dessus des genoux  me faisaient de l’effet. J’étais gâté de ces temps-ci. J’appréciais cette personne plus que tout ! Plus qu’une maîtresse ! Son érudition et, le tact avec lequel elle en faisait état me fascinaient. N’en revenant toujours pas d’avoir pu entretenir, et conclure, un rapport de séduction avec elle. Je n’avais de culture que les sujets divers entrevus à la télé. Même si mes choix à ce sujet étaient plutôt heureux. C’était, admettons le, assez limité.  Ses paroles, quand elle les distillait, étaient pour moi une sorte d’évangile. Comment faire, pour ne pas que cette personne s’ennuie, une fois sorti de cette léthargie affective. Elle, m’assurant qu’être au moins à l’écoute de beaucoup de sujet avec, à chaque fois une partie du terrain défriché, permettait des discussions intéressantes. Ce qui me rassurait quelque peu. J’aurai eu peur d’être un boulet.
[i]Anne : ‘’Dis donc ! Je n’ai pas eu beaucoup de nouvelles de toi pendant ton séjour.''
Phil : ‘’Les journées étaient longues. Mais je l’avoue, les nuits  furent très courtes…..Même si exténuantes. Cela dit, j’ai essayé de t’avoir. Mais ton répondeur n’était pas branché.’’
Anne :’’Imagines que je rentre chez moi avec Mathieu. Et qu’il t’entende dire des trucs un peu trop intimes. Tu penses aux dommages ? Je préfère éviter ! Au moins, si tu appelles pendant que je suis là, seul, je répond. Math étant avec moi, je prétexte alors l’erreur. Tu devinerai alors le terrain miné. Mais dis donc, les nuits furent courtes ?! Tu as fait des rencontres ? Les retrouvailles se sont bien passées au fait ?’’
Phil : ‘’Plutôt oui ! J’ai été accueilli comme un membre de leur famille. Et avec Maryse, j’ai compris beaucoup de choses. Des aspects de la vie que j’avais laissé en carafe à l’époque. Nous sommes devenus amants.’’
Anne :’’ Et….comment je dois prendre ça ?’’
Phil : ‘’Tu attends quoi de notre relation ? Compterai-tu être seulement avec moi ? Souhaites tu ma fidélité totale ?’’
Anne : ‘’Non….. ! Bien sûr que non ! Même en dehors de Mathieu, j’ai parfois de belles aventures. J’ai la chance de faire de belles rencontres. Je ne m’en prive pas. Et toi non plus ne te prives pas. Juste, je te demande de faire très attention. Le sida n’est pas une invention du saint esprit. Il est là !! Et il frappe ! Il tue ! L’amour, le plaisir aujourd’hui tuent ! Penses-y pour toi. Penses-y pour les autres. Ceux que tu aimes. Et cette mise en garde est valable pour moi aussi. Alors racontes-moi.’’

Phil : ‘’D’abord, par le plus pur des hasards Audrey, cette journaliste amateur de Dolmen FM avait décidé de venir faire les vendanges là aussi. Elle a d’abord cru que je la pistais. Ça l’avait mis dans une sacrée colère. Ensuite les angles se sont arrondis. Au point de ressembler aux courbes de son corps de ‘’bombasse’’. Et je me suis retrouvé au lit avec Audrey et puis, avec Maryse et Audrey. J’ai vécu là des choses exquises. Permet moi de ne pas t’en dire plus. Juste que j’espère les revoir l’une et l’autre. Tu veux encore de moi après ça ?’’
Anne : ‘’….Ouiiiii !? Moi aussi j’ai des sentiments pour toi. J’aime ta sincérité. Et franchement, tu n’as jamais été aussi mignon. Ça m’étonne que ce genre de plan t’arrive seulement maintenant. Profite au contraire. J’aime toucher ton corps. Je veux juste pouvoir en profiter. Tu me fascines aussi. T’es pas quelqu’un d’anodin. Ton parcours ne l’est pas. J’ai senti lorsque nous nous sommes aimé à quel point tu devais être sous pression. J’ai eu plaisir à t’apaiser. Et je l’aurai encore à chaque fois que nécessaire. Mais quelle pression tu dois te mettre ! Sans coach, sans entraîneur. Toi seul comme ça. Tu arrives à faire des choses remarquables. Je te trouve épatant. Crois moi ! Tu donnes le change dans notre relation. Je n’aurai jamais honte d’être avec toi. Et tu as de la conversation.
[/i]
Phil eut de l’émotion à entendre ces mots de cette bouche. Il s’écroula dans les bras d’Anne.
Phil : ‘’Merci ! C’est tellement beau à entendre. Valorisant !? Tu sais, je ne suis pas un surdoué. J’étais un élève plus que médiocre à l’école. Un extra terrestre. Etant dyslexique, j’ai été paumé partout. Je ne pouvais pas suivre. J’ai pu un peu atténuer le problème chez une orthophoniste. Mais ce n’est pas seulement lié à l’écriture. Ce phénomène pourri toute notre interprétation des choses. Et même en cours de mécanique, ça m’a joué des tours. Pour des tas de raisons. En math aussi pour les transformations de formule en algèbre notamment. Mais ça, l’enseignement n’est même pas en mesure de le déceler. On est juste marginalisé dans la nullité qui résulte de ce problème. On a une très mauvaise opinion de soi. On doute de tout…..de vraiment tout ! On a le sentiment d’être une sous personne. On n’existe pas. Notamment aux yeux des filles.  Sans le sport auto, je tenterai juste de vivoter avec un salaire très bas. Et une situation certainement précaire. Là, qui sait ? Je tutoierai les anges de temps en temps. Mais ça tiens également à peu de choses.
Je veux des câlins ! Je veux toi. …..Si tu veux !
[i]Anne :’’J’avais fais un sujet il y a deux ans. Et pourtant, c’est bien la Belgique le pays francophone le plus avancé pour traiter de ce problème. Mais comme tu le dis, une fois l’aspect lecture et écriture parcouru, il semble qu’il n’y ait plus personne pour appréhender le sujet.

Phil : ‘’Mais même pour l’écriture, personne ne semble faire le lien entre la lenteur et ce problème. On est obligé de faire la gymnastique entre chaque lettre pour ne pas les inverser. Ce qui rend l’écriture irrégulière, cassée, raturée, et lente. Adorant la calligraphie, ça me déprimait de voir mes copies’’.

Anne : ‘’Bon parlons d’autre chose. Je ne pourrai pas être à Zolder ce week-end. Néanmoins,   je veux faire un sujet sur toi. Sur différents aspects.
D’abord au niveau des sponsors, qu’est-ce qui fait qu’un sponsor va se décider à t’aider pour de si fortes sommes ?

Phil : ‘’Je crois qu’il n’y a pas de règle. Il ne s’agit pas de gagner des courses, ou telle course ou bien encore tel championnat. Je ne veux pas dire que ça ne sert à rien. Mais ça ne suffit pas. Il y a le hasard qui fait que l’opération aura un bon écho auprès des gens censés être interpellés par telle stratégie de communication. Mais ça peut être pour une toute autre raison. Un service rendu par le biais relationnel lié à la course. Et ensuite, il se traduit par un improbable ou inattendu  renvoi d’ascenseur. Un patron qui veut affirmer sa réussite sociale. Ou bien encore quelqu’un qui rêvait d’être pilote mais qui n’a pas pu. Et celui-ci fait le transfert sur ma pomme entre autre. Ou bien encore quelqu’un, qui, voulant peut-être conjurer un passé ou une origine trouble de ses affaires, se blanchi quelque peu par une forme d’altruisme. Dans tous les cas de figure, on a besoin de susciter la bienveillance de ces personnes. Dans tous les cas, on en dépend.  Mais, le sponsor nous aide. Il ne couvre pas forcément tout. On est amené a trouver par ci par là des compléments de budget pour boucler la saison. J’ai même dû emprunter cette année pour reconstruire ma F3 après l’accident de Spa. Parce que j’avais déjà détruit la Ralt qui devait être revendue ou louée par l’équipe. Ce manque à gagner a plombé la trésorerie. L’équipe n’aurait pu subvenir à ce supplément. J’espère juste pouvoir rembourser avec mes primes en cas de victoire au championnat F3 ou plus sûrement en Ryù Cup où il ne me manque que deux points, une dixième place, pour conserver mon titre de l’an passé. Ce que je veux dire, c’est qu’on ne se fait pas tout seul. A tout moment vous devez déclencher une certaine forme de complicité, d’empathie.
Anne : ‘’Voilà qui est bien dit. Quels sont tes objectifs pour l’an prochain ? ''
Phil : Alors là, j’ignore ! J’espère garder mes sponsors pour l’an prochain. Ce n’est pas du tout désuet de garder leur confiance. Mais là, je ne peux que me donner à fond. Juste pour conclure sportivement là où je prétendais vouloir figurer.
Anne : ‘’Comment as-tu pu surmonter tes doutes après ton accident du Mans ?''
Phil : ‘’La convalescence fut longue. Et je n’ai pu me confronter de nouveau avec la piste qu’après un mois et demi. Mes sensations n’étaient pas au top. Manque de tonus musculaire, d’endurance. Ma reprise à Mainz Finten en a subi le préjudice. A Spa, j’étais enfin au top. Ce fut pour subir un nouveau crash. J’en fus de nouveau miraculé. Mais là, apparemment je suis de nouveau opérationnel. Ma victoire en Intersérie au soir du meeting de Diepholz, est là pour me rassurer. Mais c’est vrai que tout ce temps après l’accident, je me suis demandé si tout n’était pas à refaire. Je commençais à émerger et boum ! Le château de carte s’écroula !
Anne : ‘’Vous avez évoqué votre dyslexie. Comment trouve-t-on la motivation pour lire à cet âge de huit ou neuf ans quand cela semble si peu enthousiasmant ?''
Phil : ‘’Hé bien à cette époque, j’étais hors sujet, largué. Juste que deux choses m’intéressaient. La course automobile et la conquête spatiale. Quand j’avais de moyennes notes, (je n’en ai jamais eu de bonnes) on me payait un livre soit de Michel Vaillant, soit de Dan Cooper. Et puis, je lisais Sport Moteur aussi et, le journal pour suivre l’épopée Apollo. J’en savais plus que mes ‘’prof’’ sur le sujet. J’étais pour ça une vraie encyclopédie. Ça m’a alors éveillé aux autres. J’avais des choses à leur dire. Ça m’a donné confiance. Je suis devenu moins introverti. Cela dit, ça aura coûté très cher aux contribuables américains de m’apprendre à lire et à écrire (rire).’’
Anne : ‘’Si vous réussissez dans votre domaine, et que amassez une fortune, qu’en ferez vous ?’’
Phil :’’ Pour l’instant, déjà, je gagne des sommes que je n’aurai pas touché en tant qu’ouvrier tel que je l’étais encore il y a deux ans. Mais, ces sommes sont réinvesties pour compléter mes budgets en cours. En fin de saison c’est pareil. Je regarde ce que les sponsors me consacrent. Et je le compare avec les sommes demandées par mes équipes. Et ce que j’ai gagné de prime en course.  Et j’en consacre partie ou totalité à compléter les sommes allouées. Parfois, j’emprunte comme cette année. Alors, viendra peut-être un temps où mon programme sera entièrement consacré à piloter contre rémunération. En fonction des sommes payées et du temps que ça durera, je pourrai alors définir la nature et la destinée de cette richesse absolument éphémère….volatile.  En sachent que je serai forcé d’investir pour une éventuelle reconversion. Mais dans l’absolu, je suis champion du monde trois fois de suite d’ici cinq ans. On me paie en million de dollars. J’en consacre pour mes proches et mes amis, je réinvesti. J’aide pour les activités familiales maraîchères, et d’autres caritatives. Et suivant un feeling, je tente des aventures économiques. Je me fais plaisir bien sûr! Et je te paie un voyage aux Iles Maurice, avec moi dans tes bagages.’’
Anne : ‘’Tu es mignon !’’
Phil : ‘’J’aimerai que tu continues ton interview dans le fauteuil en face. …Et que tu croises les jambes. C’est bien la peine d’avoir une robe si courte si je ne peux même pas me rincer l’œil. Ces bas montant au dessus du genou, ça me fait toujours de l’effet. .J’ai envie de voir ta culotte.’’
Anne : ‘’Tu vas être déçu ?!’’  Dit-elle en écartant les cuisses. Ce fut le début d’un long échange, physique et affectif.

[/i]
Mardi début de soirée, Uccle, rue Langeveld : Mathieu profitait de ramener son plus jeune fils du club de basket, pour sonder le terrain de la fin de semaine. Il prévoyait d’emmener Anne dans le sud de l’Espagne en avion pour quatre ou cinq jours. Sa femme partait rejoindre ses parents, avec le benjamin dans la maison de Zeebrugge. Il vit le volet de la chambre d’Anne fermé, et de la lumière dans le hall intermédiaire de cette villa. Il vit surtout cette Sora Natsu Blanche garée à côté de l’Autobianchi de sa maîtresse. Bien sûr, ça le mis dans une colère difficilement contenue. Son fils cru avoir fait une bêtise. Tant l’agacement de son père transpirait de cette contrariété.
[b]Mathieu : ‘’A ce sâle con de péquenot !’’ se dit-il ! ‘’Il lui faut ratisser dans les jardins du palais pour récolter ce qu’il est incapable de planter chez lui. Ça va barder ! Il va comprendre. Il n’est pas de ce monde là, avec sa sueur récurrente !’’
[/b]
Mercredi fin d’après midi rue Langeveld : J’avais souhaité payer un joli resto à Anne. Mais celle-ci préféra que je lui fasse à manger. Je ne savais si c’était parce qu’elle avais honte que l’on me voit avec elle. Avant qu’elle me lance :
[i]Anne : ‘’J’ai envie que tu me cuisines tes spaghetti. J’ai adoré la dernière fois.’’
Phil : ‘’D’accord mais alors, on va faire les courses ensemble au supermarché. J’adore faire les courses avec toi. J’adore ça ! Comme un couple normal.’’
[/i]

Nivelles, Duc de Brabant jeudi soir : ''Patatra, alias Patrick Dewael mon avocat nous avais retenu une bonne table. On l’appelait Patatra parce qu’enfant, il se prenait souvent les pieds dans le tapis quand il courait. Tiens, en le voyant, je repense à Maryse. Tout simplement parce lorsque nous étions en petite section primaire, il était le roi de la cours de récréation. Et sa dulcinée s’appelait Maryse également. Lui était le fils d’une instit de maternel et elle d’une instit primaire de petite section. J’étais secrètement amoureux de la belle Maryse. Seule lumière dans ce monde glauque. A cette époque, c’était le seul éveil à la vie qui m’entourait. Je n’existais pas à ses yeux. C’était fou cette transparence. Finalement, nous avions gagné en appel. Et je recevrai sous peu la modique sommes de quatre cent cinquante mille francs (Belge) en guise de préjudice pour procédure abusive. La tarte Al D’jote  fut d’autant plus savoureuse, que mon avocat préféré régla la note.  Je lui revaudrai ça avant la fin de l’année. J’avais choisi un Beaujolais pour accompagner ce met d’une finesse…. Mon choix ne fut pas impartial. Mieux aurait-il valu choisir un Bordeaux ou une bonne Chimay, Bière Brune d’abbaye chambrée. Mais quand même, les bières Chambrées, fussent-elles une Chimay capsule bleu, ça bourre. N’oublions pas que je suis un sportif. (Oui monsieur !)
Mais doucement, après le repas, une sourde angoisse me prenait. Je devais donc retrouver Audrey, gare du midi, vers 07H30. Et ensuite filer pour Zolder avec un week-end marathon. Ryù Cup où je me devais de briller devant les miens. Et si possible empocher le titre. L’Intersérie où j’allais avoir un moteur modifié au niveau du vilebrequin dans ma Galhaër. Et puis l’EG Trophy au volant de la Sora Natsu, Berline de tourisme. Une course d‘endurance où nous avions peu de chance de briller. Je m’étais engagé à la faire par correction. J’avais en effet encaissé de l’argent pour les 1000Km de Spa. Mais la course interrompue avant mon relais. Je n’avais pas piloté.
Mais l’angoisse montait. Comme lors de ces cruels instants où, je sentais imminent le verdict de rejet d’une fille dont j’étais follement amoureux. Ou pire, une situation proche du drame.
J’avais l’impression que ça allait au minimum clocher avec Audrey. Pourtant elle disait vouloir de moi comme une folle. Qu’elle en était trempée à l’idée d’enfin me retrouver.
Et moi, je n’avais qu’une envie ………… !
J’étais persuadé que Maryse ne me voudrait pas comme petit ami permanant. Ne voulant pas risquer de revivre le drame de son frère.
Audrey voudrait peut-être de moi en tant que tel. Maryse pensait malgré tout venir à Hockenheim fin octobre.''
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Message  BRUNO935K3 Lun 9 Jan - 21:46

philbaetz a écrit:Mardi en fin d’après midi Uccle, rue Langeveld :
Cool

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Message  philbaetz Lun 9 Jan - 22:40

Bruxelles, gare du midi 7H35 : P….ce train qui n’arrive pas. Et les équipes qui m’attendent à Zolder dans moins de deux heures. Enfin un tortillard entre en gare. Mon cœur bat la chamade. J’ai envie de me cacher. Pourquoi cette fébrilité ? Je ne la vois pas sortir du wagon. Je remarque toutefois un bombe en botte mi-cuisse et mini robe moulante rose pâle ultra courte. Cheveux noirs de geay, lisses en carré plutôt long. Je n’insiste pas trop sur son cul. Peut-être qu’Audrey me voit fixer le tableau. Elle est accompagnée d’un mec Barraqué,  lui ayant un court instant mis la main aux fesses. Doit pas s’emmerder le gars ! Puis, celui-ci s’éloignant la fille s’arrête. Je ne vois toujours pas sortir Audrey du Wagon. Je vais vers l’endroit où, à mes yeux, elle serait censée être. La fille se retourne…..
…. C’est Audrey !
Bombasse 7H38 quelque part sur terre : J’ai le souffle coupé. Une boule énorme me prend le ventre. Comme lorsque j’avais vu Stella, cette première vraie maîtresse arriver vers ma caravane lors de mes premières 24H00 de Spa.
Pas pour moi cette fille !  Mais là, j’ai pas de Whisky pour m’affranchir.
‘’Je ne suis pas là M’dame Non ! Je ne suis pas Phil Baetz. Juste son hologramme ! Lui, il est parti faire caca. Très loin. Il met beaucoup de temps en plus. Faut pas l’attendre M’dame ! Je suffoque !’’
Je la désire en même temps plus que tout. C’est la même situation inconfortable qu’à l’époque de cette hôtesse d’Européan Business. Un improbable parcours à handicape pour mézigue aux yeux de ceux qui nous regardent. Une nana comme ça, s’il n’y en a pas trois par week-end de grand prix, c’est qu’il n’y en a pas. La chose la plus sexy depuis bien longtemps, entrevue par moi, et l’organe me servant de guide suprême depuis ma puberté. L’avant vaut l’arrière. Un décolleté vertigineux laisse voir le bord de ce soutien gorge noir à balconnet. Elle a donc changé ses longs cheveux noués négligés pour un lisage d’effet démentiel. Il y a trente secondes que l’on se fait face. Et je n’ai pas encore sortir un mot.
[i]Audrey : ‘’Qu’est-ce que tu attends pour dire quelque chose ?’’
Phil : ‘’………Heu….. ! Qu’est-ce que tu as fait ? Je t’avais pas r’connu !?’’
Audrey : ‘’Ca ne te plait pas ? J’ai fais tout ça pour toi !?’
Phil : ‘’J’arrive plus à respirer ! Tu es une bombe. J’en r’viens pas ! Tu es magnifique. Comment tu vas faire pour m’expliquer que je suis trop ringard pour partager tes vingt prochaines années ?’’
Audrey : ‘’Pfffffft (rire) t’es con ! Je ne pense qu’à toi. J’ai besoin de toi, j’ai envie de toi.’
Phil : ‘’Mmhmhoi aussiyheuheu ! J’te veux. J’ai envie de te démonter le cul ! T’es la femme la plus sexy depuis la fin de l’ère tertiaire….au moins ! Je t’aime ! Ça ne fais rien que je te dise ça ?’’
Audrey : ‘’Idiot ! Moi aussi je t’aime. Ma culotte est toute moite. Elle collerait sur n’importe quelle surface. Mais j’ai eu du mal à repousser le mec qui était avec moi dans le train. J’ai son numéro de téléphone. Et durant quelques instants, j’ai eu aussi sa main entre les cuisses, ainsi qu’un truc très dure dans le bas des reins. Balaise le truc. Si tu veux que j’aille le rejoindre, continue à niaiser comme ça. Sinon, baise moi… n’importe où ! [/i]
Bien sûr l’étreinte fut chaude. Sur le quai de la gare, j’avais du mal à ignorer l’intérêt des mecs lui arrachant du regard ces linceuls, adhérant de manière si ostentatoire à son anatomie. ‘’Ils la violent des yeux !’’ Me disais-je ! Ils pensaient : ‘’Le blaireau qui l’accompagne a du souci à se faire’’. Je me le disais également. Enfin ce parking et la belle Ryù. Je pouvais enfin mettre au secret cette femme aux abois. Rien que pour moi. Et ainsi éviter pour un temps le viol collectif qui lui était promis
Audrey : ‘’Baises moi je t’en prie. Je tiens plus ! Sinon, arrêtes moi devant une écurie que j’me fasse un cheval ! J’en peu plus !
Phl : ‘’Ici je préfère pas. On sera dérangé. Y a plein de flics et de vigiles qui veulent se croire indispensables à faire chier leur monde. Donne moi encore dix minutes. Bricoles moi ! Ça t’occupera.’’
Je pris direction Louvain. Et à hauteur de Tervuren, je m’enfonçai dans la forêt. Pas loin du météorite.  Là, à l’abri des regards, Je glissai mes mains entre ses cuisses. Bien entendu que je la sentais plus qu’a température. Lui arrachant cette chose en tissu d’une moiteur tropicale, elle me lança.
Audrey : ‘‘P…. ! Mets moi une cartouche ?! J’en peux plus d’imaginer ce moment !’’
N’y tenant plus, les deux amants se prirent ardemment. Philippe sentait bien que sa maîtresse était au moins aussi adique que lui de sexe. Ils en rajoutèrent niveau fantasme
Audrey : ‘’Je suis ta chienne ! »Lui dit-elle ‘’Je suis ta chaudasse d’épouse. Je voyage seule dans le train. Et j’ai mis une semaine pour faire Lyon Bruxelles. Et toi, mon benêt, tu gobes toutes mes excuses. Tu te contentes de me payer les toilettes avec lesquelles j’attire  les hommes les plus rustres. Hoooo ! J’aime ton outil bonheur ! Viole moi ! Tu es le Monsieur qui me mettait la main au cul dans le train. Mon mec fait des heures sup. Il n’a pas pu venir me chercher. Tu m’emmènes chez toi, dans un endroit sordide que je ne connais pas. Et là, tu t’arrêtes dans un bois. Serres moi façon, salaud de mâle en ruth !
Phil : ’’ Tu vas morfler pour toutes celles que j’ai pas pu me faire pendant mes dix ans de taule ma belle.
Philippe arriva juste en retard pour débuter les essais. Il profita de l’escale en forêt pour passer d’emblée sa combi écrue avec plein de lettres brillantes. A un point telle que sa belle, éblouie, en redemanda. Ce que ne pu refuser, ce faiblard. C’est dans le stand Stinz que les choses commencèrent. Sa Ryù n’était pas tout à fait prête. Il lui fallait encore purger les freins après un remplacement de coupelle. Et un seul mécano, qu’aidait bien sûr Philippe, avait été alloué par le team avec un Bedford et un plateau. Du coup, la séance libre fut manquée. Phil aurait pu être là dès huit heures et, régler en principe le problème pour le début de séance. Mais bon, à circonstance exceptionnelle…. Heureusement, les réglages de Zolder, il les connaissait par cœur. Ensuite, la Natsu du team Rainbow où Phil se coltinerait la course avec Anson pour seul équipier. Il n’avait plus d’argent à donner à Muardzec. Et le boss était quand même près de ses £ivre Sterling. Là, il s’agissait de valider des réglages et les ressorts de suspension. Vers midi, Phil parti direct chez Galhaër pour chauffer la voiture. Les stands étaient déjà réquisitionnés pour les concurrents de l’EG Trophy, course d’endurance.  Ils finissaient de les équiper pour les ravitaillements. Du coup, la voiture était postée derrière les stands à hauteur du seul semi remorque de l’équipe présente. Il n’y avait pas de manche de championnat d’Allemagne prévu pour les deux autres voitures vues au Mans. Donc c’est accompagné de seulement trois mécanos que le boss était venu.
Phil n’aimait vraiment pas du tout les sensations perçues lorsque le moteur fut mis en route.  En fait, avec un vilebrequin plat, le moteur avait le même son qu’un Cosworth. Et apparemment les mêmes défauts. Les vibrations qui avaient raison de tous les serrages. Elles généraient également une gêne pour Phil. Sous certains régimes, il avait du mal à lire le compte tour et autres manos du tableau de bord. Et le bruit ! Même les boules Quiès  ne suffisaient pas. Jorg Van Doeren titulaire d’un volant Galhaër en championnat d’Allemagne était là aussi. Il grimaçait également à cause du bruit pendant la mise à température du moteur. Bien entendu, il observait autre chose que la voiture. La belle Audrey occupait toute son attention. Assise en face de lui, certains moments de relâchement laissaient ses jambes s’écarter, permettant de voir l’ultime protection de son intimité et son degré d’émotivité. Petit à petit, le regard de la belle se leva pour croiser le sien fixant le tableau. Elle referma du coup la perspective offerte. Puis, les deux regards se fixèrent mettant cet instant hors du temps. A ce moment, Phil pu enfin embrayer la première et, ébrouer la Galhaër dans une distorsion sonore des plus désagréable. Oui, les sensations étaient nulles. Oui, la manière de conduire la voiture elle, restait géniale. Après avoir pris ses marques, Phil passa des pneus neufs. Il repartit pour aligner des tours. Les temps tombaient. Les repères changeaient de tour en tour afin de retarder les zones de freinage. Une ou deux erreurs à l’épingle et à la chicane lui firent mettre la voiture en vrac. Mais le meilleur temps officieux vint sanctionner la séance après quarante cinq minutes d’essais.
Il retrouva Audrey dans le stand Rainbow. Il lui proposa d’aller manger quelque chose au mess de la Ryù Cup. Elle lui demanda d’aller quelque part, ailleurs afin de souffler ensemble. Phil choisi l’hôtel situé à proximité du circuit. Par miracle, il avait pu réserver une chambre fin de semaine précédente. Les corps s’enlacèrent  d’emblée. Ils avaient deux bonnes heures pour s’exténuer provisoirement. Il leur restait quelques minutes après la douche pour se dire des choses un peu plus tendre. Phil ne pu s’empêcher de lui déclarer sa flamme.
Phil : ‘’Je ne veux plus te quitter ! Je veux qu’on reste ensemble dès maintenant. J’ai besoin de toi. J’aime tout de toi. J’irai jusqu’à boire ta bile ! Chaque centimètre de ta peau est pour moi une chose irremplaçable. Je veux que tu restes avec moi. Même si on doit partager ton studio universitaire. Je m’en fou. Je ne veux pas que tu bousilles ta vie, tes études à cause de moi. Mais je ne peux plus me passer de toi. Je suis en fièvre perpétuelle depuis le Manoir. Je ne débande plus. Tu es d’une attirance exceptionnelle. Je sais que tu vas vouloir profiter de la vie. Je veux être celui que tu trompes quand tu croises un taulard en liberté. Je veux être celui qui se fait des cheveux blancs quand tu sors seule le soir. Je veux être celui qui perdra ses cheveux quand tu mettras une semaine pour aller chercher des clopes. Je veux être celui qui fera  la gueule, en voyant descendre de chez nous le livreur de pizza se rajustant. Je veux être celui qui te dira, ‘’On voit ton cul là !’’ quand on fera les courses au centre commercial. Tout ça me fera souffrir de manière démente! Tout ça m’excitera de manière démente. J’ai besoin d’avoir une femme à moi. Pas seulement celle que j’emprunte aux autres. Ça m’excite tellement de voir tout ces regard sur ton cul. Ça me fait peur également. J’ai déjà peur de te perdre. Je sais que ça arrivera. Mais là…. Même si moi aussi je coucherai avec d’autre. Je le sais. Je veux qu’on soit ensemble.
Audrey : ‘’Tu me fais peur ! J’ai peur que tout ça tourne mal. Moi aussi j’ai envie d’être tout le temps avec toi. T’es mon mec bien. T’es trop mignon. Et tout le reste que tu me fais à merveille. Mais ton amour me fait peur. Je suis jeune. Je ne connais rien de la vie. Je sais que je vais être tentée. Je sais que tu seras absent souvent. Je sais que j’aurai le temps d’être sollicitée. Je sais que je me laisserai faire. Je sais que j’aurai des amants. J’en ai envie ! Je fantasme à 300 à l’heure sur plein de sales types qui me péteraient  dans un total irrespect. Ça va être ma fête à tous les coins de rue. J’ai peur de te détruire. Au bout du compte, ça te détruira ! J’aimerai ça ! J’en redemanderai. Tel que c’est parti. Alors que j’ai toujours mon p’ti fiancé à Auray.
Celui que nos parents respectifs ont toujours voulu me mettre entre les cuisses. Celui qui ne s’y sent pas très à l’aise. Celui qui s’y ennuie. Qui m’y ennuie. Celui qui s’en lasse trop vite, faute à sa nature. Lui aussi veut rester avec moi. Même si je vais voir ailleurs. Mais il ne sait pas à quel point j’irai voir ailleurs ! Et toi ?
Phil : ‘’Alors, prends moi un premier temps comme amant là-bas. Je dormirai dans ma voiture quand il sera au studio. Je te baiserai dans le local poubelle. J’achèterai une camionnette pour y dormir. Mais restons proches l’un de l’autre. Je ne peux plus me passer de ton corps !’’ Avant de la coller face contre la porte de la chambre. ‘’Viens, j’en peux plus !’’
Pour la seconde fois de la journée, Phil arriva en retard près de la Ryù. Première séance chrono officielle. Fébrile il devait être tant les fautes de pilotage se succédaient. Pas de sortie mais, un pilotage haché. Et des temps qui ne descendaient pas. Huitième temps tout de même. Mais des pneus bien entamés.

‘’Demain, je ne tente rien. J’affine l’auto en pneus usagés. On verra bien la course que je peux fournir. En Intersérie, une heure plus tard, la voiture a été modifiée sur certains réglages du train avant notamment. Et bien sûr, les temps descendaient. Malheureusement, j’ai perdu en tout vingt minutes à cause des vibrations pour consolider des supports d’organe périphérique en train de se rompre. Second meilleur temps quand même, avec une amélioration d’une seconde pleine. Mais faudra renforcer tout ça !’’
‘’Je cherche Audrey qui revient en pressant le pas dans le stand Rainbow. La seule des trois équipes, course d’endurance oblige, possédant un endroit en dur où l’on peut rester avec l’équipe. Les essais sont d’autant plus monotones, qu’il n’y a rien à attendre d’une quelconque stratégie. On pense juste raccourcir les relais en embarquant moins de carburant. Et, grâce au poids gagné, soulager les freins de trop d’efforts. Mais il y en aura quand même. Une place dans le top cinq serait une très bonne place. Douzième temps. Jorg est là avec sa fiancée Hilda. Il nous propose une sortie en discothèque ce soir. Nous nous regardons Audrey et moi. Je préfèrerai la faire danser au firmament de mes envies. Mais finalement contre toute attente, elle accepte. Nous irons avec eux. Mais, voiture à part. Je veux choisir l’heure où je rentre.
Mal à l’aise, je n’avais pas très faim. Je parti avec cette boule au ventre, cette gorge nouée. Habillée comme ça, pareil que dans la journée, a allait faire un malheur. Y avait pas que des Nobels dans ce truc. Bien sûr, je restais à jeun. Pas d’alcool. La barre au front un jour de course, non merci. Pas de joint non plus, il commence à y avoir des contrôles au sein de la fédération. Mais ça m’aurait bien aidé d’être détendu. Incendiaire qu’elle était la belle Audrey. Son disco à elle était des plus provocant. Elle m’avait dit fantasmer sur plein de sales types la prenant méchament. Je la croyait, voyant combien le geste rejoignait la parole. Comment faire Si quarante mecs chauffés à blanc décident de la violer comme son corps semble tant le demander ? Sans doute comme quand un gros chien se soulage sur ma jambe. J’attends qu’ils finissent ! Catastrophé par l’idée que tout ça semblait imminent. Je profitai des slows pour l’embarquer contre moi. Heureusement, elle vint d’un bon cœur. Nous arrivions à avoir un peu d’intimité. Mais le joint que lui a donné Jorg semblait très ….vitaminé. Aussi, quand celui-ci, sous même influence, venant par derrière prendre Audrey en Sandwich, lui collant au train ses humeurs de futur marié contrarié, et sentant le corps de celle-ci onduler telle une anguille, mes inquiétudes se précisèrent. ‘’Il la niquera un de ces quatre !’’ Me disais-je. ‘’C’est certain !’’
Il est deux heures du matin quand je tente de négocier un retours vers l’hôtel.
Il est trois heures, alors qu’une intervention anti-saillie tourne en début de bagarre, j’arrive à lui chopper son mini imper noir au vestiaire.
Je la rentre avec encore, par miracle, sa petite culotte à peu près à l’endroit prévu.
A moi de rire à présent !
Bien entendu, je n’ai pas le temps d’arriver à l’hôtel. Nous ferons ça dans le cul de sac d’une zone industrielle en friche. Elle est d’un tempérament absolument torride. J’ai même peur que certains de la discothèque repassent par là… Où d’autre qui sait ? Là, pour sûr, ils se la feraient. Elle ne demande que ça. Je profite d’un soulagement éphémère pour finir ce retour de croisade anti-corne bien périlleux.  
Nous entamons nos dernières pirouettes nocturnes dans notre chambre d’hôtel. Elle commence à être lasse. Elle me demande instamment d’écourter notre dernier échange.
Je t’en prie mon poulet. Je t’aime plus que tout. Mais là, j’en peux plus. Arrête !  Sinon je t’assomme avec le cendrier. Et elle s’endormi. Je ne pu m’empêcher de la regarder. J’ai eu très peur. J’avais les larmes aux yeux. Je sais que ce sera difficile dangereux. Cette relation qui se précise dans la tragédie. Je la contemple et profite de son sommeil pour lui asséner des gestes tendres. Je l’aime tant !?
‘’Mon bébé ! Si tu savais comme j’ai eu peur de te perdre ce soir. Tu es magnifique. Je te promet que je ne ferai l’amour qu’avec toi……. ? ……Mais non, j’plaisante !’’
Audrey :’’Pffff( rire) Pauvre idiot ! Sert moi fort contre toââââ. J’ai besoin de ta chaire contre moââââ. Sert moi merde ! Sinon j’me tape le réceptionniste.’’
Phil : ‘’Touches pas à mon mecs ! Lui, j’le’partage pas !’’
Audrey : ‘’Pffff (rire) Imbéciiiiile !’
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Message  BRUNO935K3 Mar 10 Jan - 19:06

philbaetz a écrit:Bruxelles, gare du midi 7H35 : P….ce train qui n’arrive pas.
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Message  Johan Mar 10 Jan - 22:05

C'est vraiment pas mal. Cool

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Message  philbaetz Mar 10 Jan - 22:59

[b]Berezina Chapitre 19 Fin[/b]

Samedi 9H30 dans le paddock : Bon ! Cette fois, je suis à l’heure. Audrey morte de fatigue, reste au lit ce matin. Les essais libres se passent sans histoire. J’ai laissé Anson parfaire les réglages de la Natsu Groupe A de tourisme spéciale. On tente de faciliter le roulage de cette voiture afin de soulager les freins. Avec la Ryù, je procède de même pour la rendre plus précise. Je tente des tours rapides en pneus usagés pour jauger. Je crois que j’aurai un bon package pour la course. Avec la Galhaër, on règle la carburation en sachant que la course se déroulera en fin de matinée. On tentera des chronos l’après midi. Je veux une pôle au moins dans une des trois séries où je suis engagé. Je repars à l’hôtel rejoindre Audrey. Je suis encore tendu comme un arc. Que me réserve-t-elle comme surprise aujourd’hui. Nous avons eu une séance de câlin soft ce matin. Nus dans les draps, pour la première fois depuis nos retrouvailles. Ce fut de la chaire aussi douce que tendre et chaude, qui m’avait dorloter la montée de sèvre. La surprise fut ce jeans absolument classique et ce tee-shirt assez passe partout portant les armes du Manoir des Lamberet.
Audrey : ‘’C’est le tiens. Mais j’ai envie de te laisser mon odeur.
Phil : ‘’Moi aussi, j’ai mis une de tes culottes. Pour te laisser mon odeur. Laquelle veux-tu ? ‘’
Audrey : ‘’J’ai faim ! Tu me paies à becqueter?’’
Phil : ‘’On a le choix. Le Mess de la Ryù Cup. Les menus sont …menus ? Mais ça se mange bien. Ou alors, une frite Belge. Où bien, si tu le souhaites, on va manger à l’Hôtel. Mais j’ai envie qu’on ne reste que tous les deux.’’
Audrey :’’Ok pour l’hôtel. Mais je te préviens. Je suis pas en état de faire l’amour comme hier. Attends ce soir si tu veux….. Ou tape toi le réceptionniste ! (rire).
Phil :’’Mmmmmmh ! Qu’est-ce qu’il va prendre !’’
Ils s’enlacèrent tendrement comme un couple ordinaire. Après de tendres câlins et de si doux chuchotements en guise de sieste Philippe pris congé de sa belle. Une fois sorti, Audrey pris le téléphone.
’Allo Maryse ? C’est Audrey ! J’ai très peur. Aides moi ! Suis paumée !’’
L’après midi fut plutôt serein. Phil pu se consacrer mentalement et physiquement à ses trois séances d’essais. En Ryù, il se retrouva dixième temps. Avec la Natsu un douzième temps vint sanctionner une séance plus consacrée au nombre de tours effectués avec une charge limitée en essence.
‘’ On tenta également de définir la possibilité de faire un relais (nombre de tours avec un plein) de plus avec le même train de pneus. Les changements de pneu étaient coûteux en temps perdu aux stands. Je parti encore à la faute avec la Galhaër. Mais je fis franchement mieux en performance. Je commençais à vraiment l’avoir en main. J’avais une sacrée maîtrise de l’auto. Et son seuil de performance était élevé. Pôle position !’’
''De retour à l’hôtel, Phil vit son émotivité reprendre de l’intensité. Audrey arrivait à sa rencontre venant de la sortie du circuit en pressant le pas, trahissant une occupation étonnamment prenante au vu de son état du début d’après-midi. Elle s’était de nouveau changée. Retour au tee-shirt trop petit trop court trop décolleté, dont les déchirures trahissaient plus la frénétique envie d’homme pressé de la culbuter, qu’un cachet tendance. Mais surtout apparition d’un short en jeans javellisé à blanc, ultra trop court au fessier, Ultra moulant et, toujours ses bottes. J’avais devant moi la page du milieu du Ciné Revue du mois en trois dimensions.''
Phil : ‘’Je suppose que tu veux encore sortir dans cette fosse au phallus ?!’’
Audrey :’’Non rassure toi. Si tu veux on fera un tour dehors.. Mais j’ai envie que tu profites de moi. Sans personne. Je veux juste te faire l’effet que tu recherches.''  
Phil : Et tu venais d’où comme ça ? Tu as repris des forces !?Tu es d’enfer. Ça sent le sperme. On dirait qu’il a été épandu comme le fumier dans les champs.
Audrey : Je suis allé me balader dans le paddock. Je voulais voir l’effet que je faisais habillée comme ça.
Phil : ‘’Et maintenant, t’as mal au cul ! Je veux plus que tu voies ce mec. Il a une mauvaise influence sur toi ! Il t’entraîne dans des endroits louches.’’ Disait Philippe en se tamponnant le front. Feignant la farce  vaudevillesque dont il était le dindon. Et ne croyant qu’à moitié qu’elle n’était qu’imaginaire.

Les moments de répits furent rares. Philippe au hasard des échanges, se faisait défiler des tableaux fantasmagoriques évoquant le plus souvent, les moments parfois supposés, de la journée précédente, et de cette fin d’après midi mystère. Tour à tour, il  aimait, possédait, ou violentait de manière factice, sa compagne l’imaginant parfois dans d’autres lits ou cages d’escaliers ‘’mâle’’ accompagnée. Fortes étaient les sensations pour l’une comme pour l’autre.
Audrey : ‘’Quoi qu’il arrive, je veux que tu saches que je t’aime. Tu es vraiment un mec bien. Tout ce que j’ai perçu de bien chez toi n’a fait qu’amplifier au fur et à mesure. Tu ne me déçois pas.
Phil : ‘’C’est pareil pour toi. Je ne vois pas que la fille sexy, en chaleur,  qui branche les mecs. Même si elle me plait à cent mille à l’heure également. Tu me donnes de ces coups d’accélérateur…. Tu es vitale pour moi ! Mais où tu es allé chercher ces fringues là. Dément ! J’adore ! J’espère que ça ne te déçoit pas que j’aime cette manière de t’habiller. Mais je sais que tu es quelqu’un de profond, avec de la conversation, de la tendresse, et beaucoup de réconfort.
Audrey : ‘’Ben tu sais bien que Maryse avait des fringues assez olé olé. En fait, c’est Emilienne qui lui branche les points de vente. Elle en met pour se faire des sensations. Maryse fait de même et aussi quand elle reçoit quelques amis intimes. Du coup, comme j’en ai mis chez elle, elle m’a branché dans la boutique de Lyon. Et j’ai craqué sur quelques fringues et ces bottes avec l’argent que tu m’as laissé. Au fait, pourquoi tu m’as laissé tout l’argent que tu as gagné là bas ? T’avais demandé à Maryse d’attendre que tu sois parti pour me le filer.
Phil : ‘Je ne voulais pas être payé, au vu du bien être ressenti avec la famille de St-Jean, avec Maryse et toi, avec la région et l’ambiance. Ils voulaient encore moins que je travaille gratooos. Alors, j’ai voulu te le donner. Si j’ai demandé à Maryse de te le donner après mon départ, c’est pour ne pas que tu puisse refuser. Parce tu es une pépite pour moi. Tu représentes ce que j’ai de plus précieux dans ma vie. Tu me bouleverses.
Audrey :’’Même si j’ai le feu au cul ? Que je te cocufie avec la terre entière ?’’
Phil : ‘’Pour avoir ma part du gâteau, ton corps me rend si fou de désir que j’accepterai n’importe quoi. Pour cicatriser tes plaies, pour te serrer dans mes bras quand peut-être, tu rentres blessée d’un amour contrarié. Pour te  chuchoter tout bas dans l’oreille des mots de miel. Pour entendre ton cœur battre et du coup me rassurer. Pour aller te sortir la peur au ventre des griffes de malfrats. Je veux être là !’’
Audrey : ‘’Arrêtes ! Tu me fais pleurer. Je ne  te mérite pas. Tu vas tellement en baver avec moi. T’avais pas la peur au ventre quand tu es rentré dans le tas hier pour venir me chercher. Tu m’impressionnes. T’es pas du toc !’’
Phil : ‘’ Profitons du présent qui s’offre à nous.  On fera le compte pour voir si il y a autant de cicatrices que de plaies. Ça s’appelle la vie. Je ne la conçois pas sans toi. J’ai encore envie de toi. Que tes seins sont beaux. Ils  me font de l’effet. J’adore ça ! Au fait, tu as vu Émilienne alors ?
Audrey : ‘’Ah aaah ! Elle te faisait de l’effet La belle Emilienne hein !? T’aurai bien aimé te la faire à l’époque hein !? Ben…. J’peux te dire que tu as loupé quelque chose.  Sûrement qu’elle aurait voulu se faire niquer en te voyant. Au vu de sa réaction en voyant les photos. Elle a une bouche absolument bandante. Le reste aussi. Elle porte les shorts encore plus scandaleusement que moi. Et son cul, n’en parlons pas.’’
Phil : ‘’Et le tiens !? J’aime aussi sa profondeur. Laisse moi me perdre dans cet abîme de plaisir. Je veux y descendre sans aucune chance de ne jamais remonter.
Les échanges furent puissants, violents, Philippe palpait ce corps comme si celui-ci devait fondre par ses caresses, avec l’envie de le garder éternellement pour lui tout seul. Mordillant, mâchouillant ses rondeurs à faire gémir sa proie de douleur, de douceurs, d’extase. ‘’Tue moi ! Tue moi !? Susurrait-il à Audrey. Il aurait souhaité perdre son âme et son corps, de ces étreintes finissant bientôt de les éreinter.

Dimanche 08H30 : Phil se leva avec une boule au ventre. Il s’inquiéta autant sur ce que lui réservait Audrey pour sa dernière journée avec lui, avant de reprendre le train pour Paris puis Rennes puis Vannes, que pour le moment de la séparation.  Mais aussi pour cette journée de vérité niveau piste. Il n’avait pas forcément eu les idées claires lors de essais. Ayant probablement gâché ses chances de victoire en Ryù Cup. Il espérait en revanche beaucoup de sa course en Intersérie. Et regrettait sa participation à l’EG Trophy qu’il avait remporté l’année précédente.

''La pression montait d’autant plus qu’Audrey rajoutait une tenue sexy de plus à son fabuleux week-end. C’était cette fois une minijupe plissée écossaise à motifs noirs sur font rouge avec un haut très moulant tenu fermé, ou plutôt entr’ouvert par un si désuet lacet et toujours ses bottes mi cuisse. Beaucoup d’hommes allaient encore se transformer en boussole ayant perdu le Nord,  trouvant se pôle attractif bien plus magnétique. J’allais grâce à elle, pouvoir me reconvertir dans le négoce d’Ivoire tant la matière première circulerait à profusion sur ma tête. Bien entendu, le Jorg pour un temps célibataire, grâce aux bonnes œuvres d’Hilda, n’avait que trop d’arguments pour la serrer de près. Est-ce pour cette raison que son pilotage me paru plus  agressif qu’à l’habitude. Toujours est-il que je me devais de remonter au plus vite aux avant poste, en évitant si possible, toute sollicitation accrue de ma voiture. Aussi, en réussissant au tiers de la course à recoller aux basques du Batave en tête, je pensais à juste titre avoir rempli mon cahier des charges. Sauf que la résistance de Jorg se fit de plus en plus vive. Je le passais et le repassais, malgré ses tassements. Mais il me rendait systématiquement la monnaie de ma pièce avec, à chaque fois, une volonté de me corriger.
Comme pour m’humilier. Ça ne m’impressionnait pas outre mesure. Mais je trouvais cela intriguant. Surtout cette poussette hors de la piste devant les stands après m’avoir fait l’intérieur au droit précédent les stands, gratuite.
Mon erreur fut d’avoir insisté. Après la mi-course, mes pneus fusillés me firent plonger au classement. Je terminai dixième. Mes deux points me donneraient au minimum le titre ex-aequo avec l’avantage du nombre de victoires. Mais Jorg vainqueur, ça me restait là. D’autant qu’Audrey semblait franchement sous le charme de cette victoire. Se pâmant sous son flux de plaisanteries, alors que je broyais du noir.  J’avais juste le temps de sauter vers la Galhaër. Moteur chauffant, elle m’attendait près du camion de l’équipe derrière les stands. La course fut intéressante. J’arrivais à la piloter assez près de ses limites sur ce circuit assez technique. Et à trois tours de la fin, je possédais une avance de quatre secondes. C’est à ce moment qu’à la sortie de l’épingle, la boite resta bloquée au point mort, fourchette de sélection des rapports cassée. Ne pouvant même pas la ramener aux stands. J’étais assez dépité. Audrey vint à ma rencontre. Il était midi. Je la sollicitai pour une pause ‘’câlins’’. Je n’avais nullement envie de m’économiser pour la course. Elle me rendait dingue de cul cette fille. Je ne pouvais pas plus que les autre, résister à l’envie de la faire gémir sous mes assauts copulatoires. Mais j’espérais être encore, pour un temps, le seul qui avait cette chance de pouvoir passer à l’acte. Elle fut longue à vouloir s’y mettre. Mais je savais parler à ses sens. Ils n’étaient jamais bien assoupis. Lorsque elle enleva son imper, je remarquais ce lacet franchement moins oppressant qu’avant le départ. Plus que les questions que cela impliquait, ce fut la vue de ces seins à peine soutenus, voyageant sous ce décolleté, en débordant rapidement, qui me mirent la frénésie au bord de l’explosion de sève. Nous n’avions qu’une heure. Mais je ne la laisserai pas souffler. Elle avait du mal à soutenir mon regard. Mais sous la ferveur, la fièvre, et l’excitation, je ne calculai pas cette attitude. Elle m’accompagna vers le stand Rainbow. Là où la Sora Natsu, Berline de tourisme spéciale, prenait ses derniers soins avant cette course d’endurance. ''La course démarra avec Anson au départ. Audrey m’indiqua qu’elle se rendrait à la chambre d’hôtel préparer ses affaires pour son retour. Ça sonnait le glas d’un drôle de week-end. Je lui dis que je comptais la reconduire au moins jusqu’à Montparnasse. Autant pour lui éviter de prendre le métro dans cette tenue que pour la garder plus longtemps avec moi. Elle accepta avec une moue manquant d’enthousiasme. Mais la voiture arriva au stand pour mon relais. J’en aurai pour jusqu’à la fin. Je réussi à m’appliquer un maximum, y prenant même goût au fur et à mesure que la course avançait. Il ne restait que vingt cinq minutes de course et les freins devraient désormais tenir jusqu’à la fin. Je commençais à pomper sur les freinages les plus lourds. Mais, ça tiendrait. Nous avions réussi à nous hisser en quatrième position. Et c’est au bout de la ligne droite des stands que la roue avant droite se bloqua. La voiture parti vers la droite, perpendiculairement contre le rail. Sous le choc, cette roue s’arracha et le radiateur fut pulvérisé dans un gros panache de fumée blanche. Abandon. J’étais furaxe. Peut-être que la boite cassée de la Galhaër m’incombait, quoique !? Mais là, j’avais encore failli me faire très mal à cause d’un pépin récurant que la marque aurait pu, depuis le temps, solutionner en homologuant des freins de meilleur qualité. Ce que je n’hésitais pas à transmettre aux journalistes venant à ma rencontre. Après de brèves salutations aux membres de l’équipe, je rejoignis  l’hôtel avec mes affaires.''
Arrivant ainsi plus tôt pour préparer le retour d’Audrey, j’en jubilais d’avance de pouvoir profiter une dernière fois de cette chambre. Je remarquais qu’elle n’avait pas encore chargé ses bagages dans la Ryù dont elle avait les clés. Je rentrai dans la chambre qui était vide, dépourvue d’Audrey et de ses affaires. Je reparti à l’accueil quelque fois qu’elle m’attendrait au bar. J’en profiterai pour régler ma note. Personne là non plus. Je remontai à la chambre encore à ma disposition pour préparer mes bagages.
C’est à ce moment qu’Audrey rentra précipitamment,  le haut de son corset complètement dénoué, avec à la main les clés de la Ryù.
L’expression de son regard et de son cri de surprise ne me laissait aucun doute. Elle ne m’attendait pas. Et, ça ne l’arrangeait pas non plus
Phil : ‘’Ben où est-ce que tu étais ? Je suis prêt dans dix minutes le temps de prendre une douche. Et on va jusqu’à Rennes. Qu’est-ce qui t’es arrivé ? T’es toute bizarre.’’
Audrey : ‘’Je ne rentre pas avec toi ! C’est fini nous deux. Vaut mieux pour toi. Je rentre avec Jorg. On est ensemble depuis vendredi. Depuis vendredi, je suis sa chose dés que tu as le dos tourné. Et j’aime ça ! Dés vendredi matin dans le camion Galhaër, hier également. L’après midi dans notre chambre, cet après midi également et ce matin dans le camion Galhaër encore une fois pendant que tu faisais ta course. En discothèque vendredi lui …et d’autre d’ailleurs.’’
Ces mots bien sûr résonnèrent comme un coup de masse sur la tête à Philippe. Son ventre se serra. Il eut malgré tout, la force de répondre :
Phil :’’Pourquoi tu me fais ça. J’étais pratiquement certain que ce serait le cas. Et, que tu avais déjà vu quelqu’un. Quant à lui, j’ai l’habitude. On s’envoie nos petites amies. Il va se marier. Ça ne change rien à ce que je t’ai dis. Pourquoi me quitter ? Pourquoi je dois être le seul à ne pouvoir te toucher ? Tous sauf moi ! J’ai l’impression que je suis toujours abonné à cette frustration. Comme si j’allais être moins humilié à souffrir en étant frustré de toi !? …………………..Ne me quitte pas ! Ne me laisse pas. Je suis rien sans toi. Rien n’est beau sans toi ! Qu’est-ce qu’il a de plus que moi ?’’
Audrey :’’Arrêêêêtes ! J’aime Jorg ! C’est tout ! Avec lui, je suis dans la logique que je ressens en moi. Il est transgressif dans sa manière de me prendre. Ça me fait tout l’effet désiré. C’est même lui qui m’a mis dans les bras de Karim vendredi…et de son frère. Celui avec qui tu t’es battu alors qu’il était sur le point de m'avoir. Vendredi matin, je n’avais pas encore entendu la voix de Jorg que j’avais déjà joui dans le camion. Tu vas juste souffrir énormément en attendant très longtemps d’avoir ton tour. Et sans doute être déçu, qu’en dernier recours, je me tape un inconnu en rentrant chez nous. Et qu’il m’embarque je ne sais où.’’
Phil :’’Tu me détestes à ce point alors. Hier encore tu me disait, ‘’quoi qu’il arrive je t’aime !’’  Alors quoi ? Je deviens quoi maintenant ? Tu n’aimais pas ce que je te faisais ?’’
Audrey :’’Bien sûr que si ! J’aimais ça! J’aimerai encore !?Je t’aime ! C’est pour ça que je te quitte. Je te détruirai. ‘’
Phil : ‘’Et là, tu ne me détruis pas ? Tu m’enlèves ma raison de vivre. T’es ma sèvre. Je ne peux pas là comme ça. C’est trop tôt. T’es lassée de moi, déjà ? Mais il va se marier. Où est-ce que tu crécheras ? Je vais pouvoir prendre un logement. Je te garderai quand il y aura double emploi ?! Moi aussi je suis transgressif. Mais j’ai le droit de t’aimer. Et pas seulement pour ton cul. Même si il me rend fou de désire. Là encore maintenant. J’ai encore envie de te prendre. Dis moi que c’est un cauchemar. Je ne peux pas survivre à ça. Laisse moi te péter le cul encore une fois. J’en peux plus ! J’te veux !’’
Philippe s’approcha d’Audrey afin de l’enlacer une dernière fois. Ce bustier délassé avait certainement ravi tout le paddock masculin. Et Phil voulant encore croire que, ces ostensibles attraits lui destinaient une dernière fois au moins, le désir de possession bestiale. Ce qu’il allait lui infliger. Audrey tenta un refus neutre. Puis opposa des gémissements de rejet avant que Philippe n’assène une prise virile de sa proie.
’Et ça, c’est pas transgressif ?‘ ’Dit-il en arrachant ce bustier, sortant ces seins tellement de fois désirés par la terre entière ce week-end automnal pourtant encore très chaud. Il les palpa intensément, arrachant des gémissements un peu moins contrariés. Engageant sa jambe entre celles d’Audrey, lui arrachant ce qui lui restait de sauvegarde  intime. Audrey s’abandonna d’autant plus que la manière observée et les substances qu’elle avait absorbées quelques heures plus tôt l’y conviaient. L’insinuation de la condition de Phil arrachèrent bien vite des gémissements beaucoup plus approbateurs. Ses jambes enlacèrent la taille de Philippe debout, coinçant Audrey contre la porte de la salle de bain.
‘’Et merde ! Tanpis !’’ se dit-elle. Comme la veille, il la posséda bestialement. Voulant sans doute en même temps démonter les arguments de sa belle, pour encore quelques instants. Purgeant cette frustration en devenir, en lui inséminant ce miel, la saillie en fut quelque peu moins intense. Mais ce corps n’en avait pas encore fini avec ses assauts. ‘’J’en crèverai ! Ce serait l’idéal. Partir en la baisant une dernière fois. Juste après le coït.’’  Audrey, avait elle-même encore, le désir dans sa chaires. Le devinant, la puissance de notre déchu du week-end repris sa dimension. Il repris ces seins tellement lorgnés depuis la gare du midi, les re-palpant avidement, avant d’en frôler de ses paumes puis de ses avant bras, de plus en plus fort les pointes offertes. Faisant tournoyer par inertie  ces œufs de Fabergé de chaire si ferme, si droits, aux odeurs de jasmin. La réaction d’Audrey fut instantanée.  Ses cris furent franchement audibles hors de la chambre. C’est à ce moment que vint Jorg pour tenter d’arracher Audrey de l’étreinte virile. La réaction de Philippe fut instantanée, lui adressant un coup de boule l’envoyant finir contre la porte d’entrée. Ebranlé, le nez ensanglanté, Jorg tenta un baroud en empoignant Phil. Celui-ci rétorqua par un direct du droit sur l’arcade de l’œil droit, l’expédiant dans la foulée hors de la chambre.  Audrey en profita pour tenter de partir elle aussi. Mais Phil, avide de reprendre les ébat ne lui en laissa pas le loisir. Il repris ses massages. Attendant que la fréquence sonore des sa désormais ex belle, redevienne identique, le genoux entre ses cuisses. Audrey ne pu refuser se dernier ébat, en redemandant même. La situation correspondait en tout point avec ses fantasmes. Elle eu même alors un faible doute sur sa décision, prenant la tête de Philippe entre ses mains, un bref instant avant de se raviser. Quand enfin, les spasmes de conclusion s’échappèrent de part et d’autre. Phil retint encore un peu celle qu’il aimait sans condition.
Phil :’’Vas ! Tu es maître de ton destin. Du moins j’espère. Je te demande juste de prendre soin de toi. Pense au sida. Evite de prendre les trucs que te donne Jorg. T’as pas besoin de ça pour avoir le feu au cul. Et méfie toi de ces mecs. Sont pas tous sains d’esprit. Ils vont vouloir aller plus loin avec toi. Ils peuvent te faire des trucs très moches. Ils peuvent te détruire. Je serai toujours là. Sans condition, N’oublie jamais ça ! Je t’aime ! Mon bébé ! Mon bébé….hhh. Je t’aime tant………. !
Phil l’embrassa sur le front. Il lui donna le tee-shirt du Manoir afin qu’elle se couvre. Elle quitta la chambre les yeux embués après avoir passé une main sur la joue de Philippe.
Quelque temps après, le téléphone sonna. Phil décrocha, en pleure.
Phil : ‘’Allo ? Maryse !? Elle est partie……….partie………… ! C’est fini ! ‘’  
 
         
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Message  philbaetz Mer 11 Jan - 22:48

Maryse : ‘’Phil ? Je sais ! Elle est partie ! Elle m’a appelé hier toute paniquée. Elle ne sait plus quoi. Elle est complètement prise par ses fantasmes. Je lui ai dis ‘’ C’est bien d’avoir des fantasmes. Mais vouloir les vivre, c’est dangereux ! Je crois que c’est ce qu’il lui arrive. T’y peux rien Philippe. Elle te rendra malheureux. Elle te détruira. Tu ne seras qu’une loque.’’
Phil : ‘’Mais elle est en danger. Jorg s’en fout d’elle. Il veut juste des fantasmes. Il s’en fou qu’elle se détruise. Il est devenu con ce mec. On dirait que me détruire fait désormais partie de ses désirs, ses envies, sa jubilation. Sinon, il l’aurait laissée à proximité pour se la faire. Mais non, en plus il veut m’interdire de la toucher, moi seul. Il la laisse en pâture à d’autres mecs si tu veux le savoir. Il l’a drogue pour qu’elle soit encore plus chaudasse. Moi j’ai besoin d’elle. J’ai peur pour elle. Là en plus, je suis malheureux sans elle. Il le sait. J’ai l’impression que je suis devenu un ennemi pour lui. On était si bien dans ton manoir. On se faisait tellement de bien. Je suis vidé Maryse’’
Maryse : ‘’Phil, fait pas de bêtise. Je croyais que tu m’aimais moi aussi. Je ne compte pas pour toi ?
Phil : ‘’Bien sûr que si !? Mais j’en étais amoureux fou. Elle m’a fait tellement d’effets en sortant du train habillée comme ça !? Je m’apprêtais à vivre une aventure comme n’importe quel couple, enfin. Et non, même pas droit !
Maryse : Mais tu peux vivre ça avec moi tu sait. Je ne te laisserai pas t’écrouler comme ça. Moi je tiens à toi. Je t’ai enfin trouvé, j’ai trop besoin d’être près de toi. Attend la fin du mois. Laisses moi une chance de te consoler. ‘’
Phil : ‘’Je t’aime tellement Maryse. Je ne te mérite pas à pleurnicher comme ça pour une autre que toi. Mais je serai là pour que la douceur et le plaisir soient les seules unités d’échange entre nous. J’aime qui tu es, j’aime ce que tu fais et, ce pourquoi tu te bat.

Audrey : ‘’Je suis une salope ! ….Une conne et une salope ! Je n’arrive pas à comprendre ce qu’il vient de se passer dans ma tête et surtout dans mon cul ce week-end.
Ok j’ai 19 ans ! Je suis jeune. Et, j’ai le droit de faire ce que je veux de ma vie. Mais là…. ? On ne peut pas dire que jusque là, ma vie érotique avait connu des fastes. Je manquais de confiance en moi. Et pour cause ! Mon petit ami attitré, tout désigné par un destin que voulaient me sceller mes parents et les siens. Son empressement physiologique à conclure les échanges, avait tôt fait de me plonger dans le doute. C’était ça l’amour pour lequel on en faisait tout un plat. Pfffff ! Laissez moi rire. Je préférais largement descendre par la rampe d’escalier. Niveau sensation, ça durait plus longtemps. Les quelques autres aventures que j’avais tentées ne m’avaient pas rassuré.
Et d’un coup, en faisant les vendanges, je me sens transfigurée. Ce garçon, ou plutôt cet homme m’a donné en un rien de temps, une perspective totalement différente. Me confortant dans ces espoirs que je formulais dans mes fantasmes. Ceux que j’osais m’avouer. Il n’y avait plus d’idiote ou de niaise, dixit Loïc et Yann. . Pas de diplôme à passer. Seulement un bon moment pour unique but, et de la tendresse. Les choses ont ensuite pris une tournure inattendue dans cette partie à trois. Mais à chaque fois, je me suis sentie prise en compte. Il n’y avait pas dans sa démarche l’idée de se faire passer pour un érudit déniaisant une gourdasse.
Et puis, à force de m’affranchir, mon corps et mes sens sont venus m’informer de perspectives nouvelles attendues. Je les ai un premier temps vécues. Puis la barre est montée plus haut. Une bête circonstance en fait m’a mise dans cet état. Lorsque j’ai passé ces fringues dans le train. Lorsque j’ai vu l’effet que je faisais aux hommes. J’ai senti en moi une puissance de séduction, et d’autres fantasmes m’envahir. Cette envie d’être prise comme une chienne, me prenait tout le corps. Dans ce train vers Compiègne, si vide en dehors de cet homme au physique de boxeur noir Américain, il était prêt à me posséder. Je n’étais pas loin de lui céder. Et pas beaucoup plus loin de l’inciter. Mais Compiègne était sa destination.
Il y eu alors cet homme qui ne disait rien, mais qui me matais de partout. Au début, ça m’indisposait. Ensuite, j’en jouais, écartant les cuisses l’air de rien pour voir gonfler son pantalon. Mais le monde arrivant dans notre wagon, j’en fus un premier temps sauvée.
Il profita cependant de la foule pour me coller sa conviction profonde de salaud profiteur dans le bas des reins. Grandes furent les sensations. Et sa main explora mes humeurs matinales. Ce qui ne me contraria pas le moins du monde. J’étais mûre pour la culbute dans les toilettes.
Mais Bruxelles arrivait et nous fûmes transportés par la mouvance en dehors du Wagon. Un papier griffonné de son numéro de téléphone et une tape au cul plus tard. Je faisais face à Philippe.
L’étreinte fut tant attendue. a peine soulagée, mes fantasmes me prirent de nouveau. C’est là que je découvris Jorg. Il avait beau être blond, nous avions beau être en automne depuis une semaine, son teint hâlé surpassait largement celui de mon petit brun de chéri. Son allure aérienne, son regard d’azur, sa classe folle, et sa manière absolument pas gênée de mater ce qu’il voulait de mon anatomie et, de se taper la fiancée de son adversaire me firent de l’effet immédiatement. Lorsque je croisais enfin son regard, le temps s’arrêta. Entrouvrant ce qui lui permettait d’évaluer le chantier en cours. Un simple regard lorsque Phil démarra des stands, et je parti comme une dératée. Il me rattrapa et me guida vers le camion. Je ne me posais même pas de question vis-à-vis de Phil. Nous rentrâmes et aussitôt, il m’insinua sauvagement ses volontés et son état. Me plaquant de face contre la cloison du coin toilette.
Et tout le week-end s’est passé ainsi avec ce corps complètement soumis à cette libido démesurée, en tout cas pour ma pomme. Comme si ça ne suffisait pas Jorg, me fit fumer des trucs assez costauds. Cela acheva de me chauffer le cul et de me soumettre à ses désirs les plus fous, les plus pervers.
Je peux vous dire que les sensations étaient assez fortes, inégalées. Mais tout ça pour détruire un mec qui est certainement la personne me voulant le plus de bien sur terre. Je n’ai plus aucune raison logique. Mon corps est maître de mes gestes, mon destin. Je ne me sens plus capable d’assumer quoi que ce soit d’ordinaire. A quoi bon retourner sur Vannes. Je passerai mon temps à me faire les étudiants au nez et à la barbe de leur copine. D’ici à ce qu’elles m’étripent…. ? En attendant, et malgré le fait qu’il me laissait libre de mes envies, j’ai préféré quitter Philippe. Etant certaine qu’à terme, ça le détruirait. Mais là, ça le détruit sans doute tout autant. En attendant, je pars avec Jorg. Pas certaine que ce soit un choix judicieux. D’autant que Philippe lui à refait le portrait. J’ai l’impression que je deviens zoophile. Car je vais passer la semaine avec l’hybride d’un panda (pour son coquart à l’œil) et un pékinois (pour son nez raplati).
Note humainement, bien fait pour sa gueule. Piquer la copine d’un ami pour s’en faire une pute qu’il soumet à des inconnus…Il a besoin de ça pour oublier ?!
Dans quelque temps, il n’aura plus de loisirs. Seulement des obligations envers son épouse et les affaires familiales. Lui non plus n’a pas d’interdit. Mais bon, on l’a habitué comme ça. Il peut avoir sa garçonnière, celle dans laquelle il m’a mis au secret. Du moment que les apparences aux choses officielles restent visibles aux yeux du monde.
En attendant, je pleure toutes mes larme pour ce que j’ai fais à mon ‘’poulet’’. Il n’a rien à envier à ce Jorg. Il ne me voulait que du bien. Il était prêt à souffrir pour moi, pour me garder, me protéger, m’enlever des griffes de salopards au péril de sa santé, voir de sa vie, sans même m’en faire le reproche.
Mais être cocu comme il commençait à l’être, c’était pas la vérité…c’était pas lui ! Je suis une salope, il vaut cent fois mieux qu’être le benêt d’une pouffe. Ses assauts de bête sauvage vont me manquer. D’autant qu’il savait enchaîner sur de la tendresse infinie. Mais quelle conne !’’

Nurburgring Dimanche matin : ''P… ! J’ai mal au crâne. On ne peut pas dire que cette semaine resterait dans la case ‘’actif’’ de ma vie. J’avais perdu Audrey.
J’avais aussi perdu Sora ! Congédié en effet, car le boss était très mécontent de mes déclarations. Et ce, alors que je venais d’échapper encore à un pépin physique sur défaillance de frein. La marque m’avait fait savoir que j’étais dés à présent libre de tout contrat avec une marque concurrente. Terminés les essais sur Ryù, pour Nippogum, et autant de compléments financiers, même mini à me mettre sous la dent. Terminées les piges chez Rainbow contre finance, terminé la perspective d’une saison en championnat d’Allemagne sur la Sora LM que l’équipe Stinz avait commandée pour l’an prochain.
Quant à mes sponsors, terminé eux aussi. Et pour cause, ce coup de poignard dans le dos de la part d’Anne. Oui Anne !
Elle avait honteusement détourné mes déclarations faites à bâton rompu et sur l’oreiller. En gros, j’étais pilote parce que je ne savais rien faire. Ou plutôt, ‘’Quand on ne sait rien faire, on devient pilote !’’ Que les sponsors l’étaient plus dans un but exutoire que stratégique. Quand ce n’était pas pour blanchir des ressources douteuses ! J’eu dans la foulée de la sortie de ce torchon mondain, une fin de non recevoir, aidée en cela sans doute par un Willy de plus en plus tiède à mon égard, de la part des ces trois annonceurs originels de mes débuts.
Ma carrière prendrait donc fin dans quinze jours à Hockenheim. Et dans la foulée, celle contre qui je serai volontiers aller me réfugier de mes peines en était la cause.
Trahison ! Que me restait-il sinon m’armer de patience pour qu’enfin je revoie Maryse, et que je la sers très fort dans mes bras. Et que je l’écoute parler tout bas dans mon oreille, que j’écoute sa respiration et les battements de son cœur. Rien que de belles choses. Elle était une victoire contre le mal, quel qu’il soit.
Je n’aurai pas dû. Mais néanmoins, il a bien fallu que je confie mes misères au Sieur Muardzec. Le Polonais de Verviers. Le bien nommé à double titre. Lui qui deux ans plus tôt avait mis une avance phénoménale à tout ses adversaire en un seul tour ici, mais sur le grand, le géant Nürburgring ! Alors qu’il était pété. Je lui ai vanté les qualités d’une compatriote, Monica. Tant en capacité éthylique qu’en activité corporelle. Sympa comme pas deux, il sorti du Skye dont j’étais si friand. A lui la mousse, à moi le kérosène, à nous la Brabançonne à 03H00 du matin.
Là, levé depuis une heure, j’entame un footing et de la gym d’assouplissement. Je veux retrouver ma forme. Quitte à finir ma carrière définitivement dans quinze jours, je veux y mettre les formes. Pas le choix. Rien ne va comme je le veux. Autant contrôler ce qui m’est accessible. Mon corps et mon cerveau. Je ne veux pas avoir de regret, d’acte manqué. Vaut mieux être frais.
Je commence par la course d’Intersérie. La Galhaër est au point. Mes essais se sont bien déroulés. Deuxième temps face à des voitures plus à l’aise qu’à Zolder. Démarrage de la course sous une pluie fine. Je suis en pneu soft tendre. C'est-à-dire plus résistant que les pluie sur piste s’asséchant. Mais quand même un peu moins efficaces au départ. Mais le pari semble bon. Il ne pleut pas assez pour que le mouillé chassé par nos passages persiste. Les trajectoires deviennent vite plus rapides. Et, je suis assez malin pour ne pas dépasser mes camarades de jeu sur les endroits mouillés. Seule me résiste la Porsche 956 qui semble avoir le même choix. Nous nous passons et repassons. La piste humide favorisait ma voiture plus vive, plus maniable. Mais là, la dame de Stuttgart exprime on ne peut mieux sa puissance. Un très beau duel nous oppose. Je ne dois ma victoire qu’à un peu d’audace en profitant de doublés dans la dernière portion sinueuse du circuit. Je manque de peu de louper ma sortie dans le dernier virage avant les stands. La voiture louvoie alors que je lâche la cavalerie dans cette descente finale. Je l’emporte avec un demi capot d’avance.
Sont contents, très contents chez Galhaër. Moi aussi ! Je reprends des couleurs. Dans une demi heure, ce sera une autre paire de manche. La F3 ! Je suis un peu fébrile. Devinez qui remplace Van Texder sur la Reynard? Ben Jorg !
Jorg le magnifique, Jorg le maquereau, Jorg le bâtard de merdeux bourgeois qui n’a comme seule occupation celle de me faire chier, de détruire celle que j’aime, de censurer mon bonheur.
J’avoue que, pour une première en F3, si mes souvenirs sont bons, il ne se débrouille pas trop mal. Musique, peinture, doué comme il est, où est le scoop ? Mais le deal est ailleurs. Du moins est-ce ce que je crois au moment du départ. Je suis à égalité de point avec mon équipier. Mais j’ai fais la pôle. Oui ! La voiture que j’ai laissée en juin est revenue enfin. Le loup a été débusqué. Muardzec est derrière moi, Lestoffer à ses côtés. Van Brouwer en première ligne et Van Doeren derrière Lestoffer. La pluie a repris. Et comme pour l’Intersérie, mieux vaut monter des soft. Mais les risques sont plus évidents. Pire, toute ma ligne loupe son départ. Les adversaires situés sur ma gauche eux décollent. Je me retrouve cinquième au premier passage. Je met deux tours de plus pour trouver mes marques. J’entame alors ma remontée. Le ''Polonais'', dans mon sillage, me prend malgré tout cette cinquième place. Je le trace alors qu’il ouvre brèche sur brèche. Nous gagnons ainsi deux places. Mais sa course semble s’essouffler. Aussi, je n’hésite pas à tenter puis réussir un dépassement au freinage du premier droit. Et ensuite, je file vers….Jorg Van Doeren.
On ne s’est pas adressé la parole depuis dimanche soir. On n’a pas cherché à se trouver. On roule pourtant tous les deux chez Galhaër. Lui en championnat d’Allemagne DRM. Moi en Intersérie. Il était le seul à ne pas venir jubiler lors de ma victoire. Je m’y attendais. Et je m’en foutais royalement. Si il fallait lui passer dessus, avec la voiture, pour gagner une place, me gênerait pô !
J’ai l’impression qu’il est jaloux de moi. Moi, ma modeste situation sociale, mon manque de culture, mais, ma liberté de niquer qui je veux, (quand je peux ?) ma liberté de ne me marier qu’avec des personnes désirées.
Sympa la Hilda. Acceptant crânement de discuter avec moi, pendant que son futur cher et tendre offrait le cul de ma fiancée en pâture à une bande d’arriérés, après se l’être offert juste avant par tous les angles dans les toilettes de la taule grinçante.
Mais franchement pas ma tasse de thé. Ce serait plutôt à moi d’être jaloux. Mon inculture, surtout musicale. Je me souviens avoir pris des cours de guitare à la MJC de Nivelles. J’espérais ainsi trouver là une occasion pour attirer les filles sur un pathétique Jeux interdits à la plage. Mais que ce soit l’apprentissage comme pour la drague, ce fut un désastre.
Pareil pour le côté ‘’je doute de rien j’ai confiance en moi niveau cul. Je transgresse à tout vent.’’ Facile quand dès l’âge de douze ans, le papa, soucieux de conforter son fiston vers ‘’la bonne libido’’, dévoyait ses quelques jeunes maîtresses, copines de la fille aînée pour la plupart, dans la salle de jeu du jeune Jorg. Rajoutons son physique ravageur…
Alors que moi, depuis l’âge de huit ans, je croyais n’être un monstre en me soulageant de la pensée des copines de mes frangins en minijupe. Ce qui dura de longues années avant de pouvoir enfin faire le rapprochement. Que pouvais-je opposer à ce merdeux pour reconquérir ma belle ? Ben rien mon vieux ! Absolument rien !
Bon, le Batave d’Eindhoven me refait le coup de Zolder. Mais là mon p’ti Monsieur, tu vas connaître ta douleur. Coups de roue pour m’expédier sur le mouillé. Il se sort lui-même des trajectoires et me retrouve au sitôt dans son sillage. Je tente le même dépassement au freinage. Mais, il me tasse vers l’extérieur. Je retente au tour suivant. Sauf que, freinant plus tôt, il ne me trouve pas pour prendre son appui. Il s’égaye dans la partie humide du virage. Il insiste pour me reprendre à la corde du gauche suivant. Et là se vautre littéralement dans le décors complètement en vrac. Bon, on peut reprendre la course entre gens compétents. Là où je l’avais momentanément laissée. Lestoffer est à trois secondes. Je rattrape cinq dixièmes par tour. Il reste cinq tours. Ça va être juste. Je fini par désespoir dans sa boite de vitesse, au sens figuré du terme. Sans cet imbécile de petit baiseur à la manque, je gagnais la course et mettais deux points à mon Teuton d’équipier. Là, c’est le contraire. Mais j’ai été le plus rapide en course. Je suis revenu cette fois ! Et je me battrai pour le titre à Hockenheim devant Maryse….Et l’autre morue, si la brêle ose la sortir de son boudoir pour ado attardé.

En attendant, on a un os à peler en Ryù Cup. Je veux mon titre seul. Je veux gagner une dernière fois dans cette catégorie qui aura beaucoup fait pour me donner confiance en moi, ainsi qu’une certaine crédibilité auprès des amateurs de course.
Je rend la voiture aussitôt la course gagnée. Là aussi, l’autre tanche me fait des misères. Alors que je le dépasse pour le gain de la première place au premier freinage après les stands, il me met un coup à l’arrière droit. Me contraignant à prendre ce virage en rappel. Bonjour les pneus et leur résistance jusqu’à la fin. Nous sommes alors à mi-course. Je réussi quand même à rester devant. Deux tours plus tard, il tente de me repasser comme moi par l’extérieur. Mais, au lieu de garder sa ligne, il vient me taper son arrière droit contre mon avant gauche. Je suis pourtant bien sur ma ligne. Mais je compte lui donner une correction. Au lieu de subir cette intimidation. Je garde le pied sur l’accélérateur et le volant droit. Le choc est très violent.
Et sa voiture part aussitôt en travers puis dans une impressionnante série de tonneaux lorsque ses roues s’enfoncent dans la terre bordant le virage. Le choc est étonnamment violent. Elle perd son moteur et tout l’avant. Rien à fiche de son état. J’arrive à terminer la course. Vainqueur ! J’apprends qu’il a été embarqué à l’hôpital. J’apprend qu’il s’est fait sucré sa licence car sa prise de sang s’est révélée positive aux amphétamines et au cannabis. Il l’a cherché. Bon débarras.
Je vais donc pour la seconde fois sur le podium. Mais pour la dernière fois dans cette catégorie où je cours depuis quatre ans. Un deuxième titre consécutif.
J’ai les larmes aux yeux sachant que c’était ma dernière course de Ryù Cup. Je termine en beauté.
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Message  BRUNO935K3 Ven 13 Jan - 18:47

philbaetz a écrit:[b]Berezina Chapitre 19 Fin[/b]

Samedi 9H30 dans le paddock : Bon ! Cette fois, je suis à l’heure.  
         
  .
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Message  BRUNO935K3 Ven 13 Jan - 18:55

philbaetz a écrit:[b][i]Maryse : ‘’Phil ? Je sais ! Elle est partie !      
Cool

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Message  philbaetz Ven 13 Jan - 21:55

J'espère que je ne sors pas trop des critères et que ça t'a plu.
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Message  BRUNO935K3 Ven 13 Jan - 22:31

philbaetz a écrit:J'espère que je ne sors pas trop des critères et que ça t'a plu.
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Berezina lecture pour agrémenter le Mans! - Page 6 Empty Berezina Chapitre 21 En attendant la fin

Message  philbaetz Ven 13 Jan - 22:38

Chapitre 21: En attendant la fin
Hockenheim dimanche matin : ‘’Pour la première fois, mon père et moi, revenons sur un circuit depuis la mort de Maxime. Ça va ! On redoutait une plus forte émotion que ça. Ce n’est pas le même contexte ni le même pays. L’ambiance festive de buveur de bière contraste franchement avec la Grande Bretagne et, à nos traditionnelles fêtes liées au vin et à sa maturation chez nous. Nous cherchons Philippe. Il court dans deux catégories différentes. Hé bien sûr, nous choisissons l’équipe pour laquelle il ne courra qu’en fin de matinée….. Et, en fin de journée. Car scoop ! Il court finalement dans trois catégories. On nous montre la direction pour rejoindre le parc où se trouvent les teams F3. ‘’Re-manque’’ de bol,   Son équipe fait également courir des voitures de tourisme. Et donc, c’est dans ce parc là que l’équipe à pu grouper l’ensemble de son staff. Nous arrivons vers l’auvent de l’équipe Stinz.  
Quel choc à ce moment de revoir Philippe en combinaison comme il y a trois ans. Je ne peux m’empêcher de me blottir contre mon père. Nous sommes, avouons le, un peu intimidés par ce monde que nous retrouvons après tout ce temps.  Philippe est en pleine discussion avec les techniciens et autres mécanos de l’équipe. Son regard est sombre. Moi qui pensais que ma venue l’enchanterais. Je viens de faire l’amer constat de ce que je représente à ses yeux. Comme il y a trois ans, il semble toujours aussi seul dans sa tête. Mais cette fois, dépourvu de lumière. Nous n’osons même pas nous montrer. Aussi, est-ce avec une énorme boule dans l’estomac que nous le voyons entrer en pleine concentration. Il met sa cagoule anti-feu, puis son casque d’un magnifique rouge pailleté orné du drapeau Belge. Il passe ensuite ses gants. Et c’est le moment où il se glisse dans le mince fuseau de métal. Là, on se demande pourquoi c’est si étroit, si frêle. Et l’on se met à gamberger sur tout ce qu’il ne faut pas. Je ferme les yeux lorsque le moteur gronde. A peu près le même bruit que la voiture de Max. Nous allons prendre place sur la partie située au dessus des stands. Le circuit est assez petit. D’où nous sommes, nous pouvons suivre l’ensemble du tracé, pratiquement. Hé bien ce n’est pas peu fiers que nous le voyons prendre place en pôle. Malheureusement, il rate son départ. Il se retrouve quatrième après le premier virage. Il pleut. Phil semble à l’aise. Ça se confirme au tour suivant. Il passe troisième puis second dans ce même tour. Deux tours plus tard, il devient leader. Je ressens quand même quelque chose de jubilatoire. D’un coup, j’oublie mes appréhensions. D’autant qu’il domine largement. Son adversaire est à plusieurs longueurs. Mais l’attente de l’arrivée devient insoutenable. Peur d’un pépin qui le fasse perdre. Peur d’autres pépins. D’un tremblement de dégoût, je chasse ces idées. Finalement, l’arrivée nous libère. Mon père me prend dans ses bras. Mais je n’aime pas ça !

‘’Ça y est, je regagne enfin en formule trois ! La dernière en plus. Malheureusement, Lestoffer est second. Mathématiquement, nous sommes ex aequo au championnat final. Mais  au nombre de victoires, sept pour moi, deux pour mon équipier, je devrai être titré. Quelle libération ! Quel gâchis aussi. Sans mon accident du Mans puis le bois cassé à Spa, j’aurai fais meilleur usage de cette merveille. J’aurai pu améliorer  son potentiel. Car elle valait largement mieux. Avec la mise au point que j’aurai pu parfaire, sans rien ajouter, elle était dominatrice toute la saison suivante. Mais bon, ce titre, j’aurai pu le louper. Je l’ai. L’équipe est contente. Car en plus, ses deux voitures sont gagnantes ex-aequo. Je n’ai même pas droit à une Brabançonne. Mais je m’en fous. Je me sens toujours dégradé de ma condition d’homme. J’ai perdu le principal. Peut-être qu’enfin depuis un mois, je vais de nouveau avoir droit à la douceur, au réconfort affectif, voir plus. Bon, il faut que je me débarbouille.  Je change aussi de combi qui est trempée ainsi que le casque pour mon jet moins chaud pour cette voiture fermée. Et je repars vers le team Galhaër. Juste le temps de me faire briefer sur les derniers réglages. La pluie est franche ce dimanche. J’ai l’intention de tout donner. Je veux me défouler avant la fin présumée de cette carrière. J’ai bien testé l’auto sur la piste humide vendredi. Car, on savait que ça allait retomber aujourd’hui. Les essais d’hier sur le sec le furent juste pour la pôle. Je l’ai obtenue assez facilement. Ce tourniquet du petit circuit est franchement avantageux pour ma voiture. Et la pluie aussi, qui plus est parce que je suis chaud. Elle devait être mon alliée.’’
Maryse : ‘’Là, on change de musique. Les voitures semblent plus puissantes. Le bruit ressemble, pour celle de Phil, à celui des Formule Un vues lors du GP de Silverstone. Nous y avions été la dernière année où Max courrait. C’est vrai qu’elles vont vite. Philippe me fait vraiment peur.  Ça n’arrange pas son cas. Sa voiture semble surfer à la sortie du virage avant notre tribune. En plus elle louvoie en ligne droite. On entend bien par l’intensité du moteur qu’il se donne à fond. C’est impressionnant. Je me régalerai si je n’avais conscience que, derrière tout cela, il y a une vie. Phil domine largement là aussi. Papa me tient par le coup. Il me blotti contre lui. Ça me réconforte. Peu avant la fin, Philippe est parvenu à doubler jusqu’à son poursuivant direct. Il me sidère quand même ! Nous n’avons pas eu le temps de nous montrer. Le fait de le voir courir vers l’autre équipe après son podium, (j’ai bien vu qu’il cherchait dans la foule mais pas du bon côté), nous a fait comprendre qu’il valait mieux le laisser se préparer. Comme en plus, je ne me sens pas désirée… Finalement, il remporte la course là aussi. Son équipe saute de joie. Tous les mécanos se congratulent ainsi que trois autres membres qui semblent en être les dirigeants. Mais moi, bizarrement, je voudrai être ailleurs. Car c’est toujours l’autre qu’il a en tête. Je ne suis qu’une roue de secours.  
‘’Phil :’’ Enfin soulagé par ma victoire. Je voulait à tout prix faire oublier ces deux boites de vitesses cassées. Je voulais surtout me montrer digne de cette merveilleuse voiture. Je vais conduire son évolution dans trois heures à présent. Encore plus fabuleuse Après, je pourrai m’abandonner à mon désespoir. Je n’aurai plus de compte à rendre. Lourdé de partout.  Mais là, je dois garder la pression encore un peu. Je veux les piloter sans réserve, sans retenue. Ne pas avoir de regret. C’est gagné pour l’Intersérie. Un pied extraordinaire. Des sensations inédites en intensité sous la pluie battante. Il me reste à trouver Maryse. Je la cherche dans le paddock. Sans doute a-t-elle pensé qu’il valait mieux m’oublier. Je préfèrerai tant que j’y suis. Plutôt qu’avoir peur de la perdre comme  Audrey. (Merde, il y a déjà un mois), autant l’avoir déjà perdu. Je ne l’ai aperçue nulle part. Puis d’un coup, j’entend Pierre !’’

Le temps de se retourner, fixant ses ôtes,  il hésite avant de s’avancer vers eux. Il leur parle enfin : ''Merci d’être venus. Vraiment merci ! Je vous paie à manger dès que je me suis douché. Vous m’êtes vraiment d’un grand réconfort !’’

Il les invita d’abord à prendre un verre et un petit encas sous l’auvent du team Stinz. Puis, il les invita pour un autre verre chez Galhaër. Il pensait intérieurement : ‘’Dommage que cette équipe arrête le groupe C pour la F3000. Cette voiture est fabuleuse. La meilleure que j’aie jamais pilotée de ma vie. En plus, il ne me demandait rien pour la conduire. Et celle avec le turbo de tout à l’heure est encore plus dingue. Même moteur plus turbo…. Et le bruit du V8 comme les Corvette légèrement étouffé par les turbos. A l’exception de l’accélérateur qu’il faut titiller du bout des orteils faute à la surpuissance brutale décalée, que du bon !''
Bien sûr Philippe raconta ses misères. Il évita cependant de s’épancher sur l’épisode Audrey. Ça, ce serait lorsqu’il serait seul avec Maryse. Enfin, si cela était envisageable. Il s’en ouvrit à Pierre.
Phil : ‘’Pierre ! J’ai quelques jours de liberté d’ici jeudi. Je te propose de garder Maryse avec moi jusqu’à demain. Et je la ramène au manoir.  Comme elle est en congé également. Je serai heureux de passer quelques jours au Lamberet. Enfin, si ça vous dit.
Pierre : Ca ne va pas être possible Philippe. J’ai mon frère qui ne va pas bien. Nous ne serons pas là. Dès Lundi soir nous nous rendons à Macon pour soutenir ma belle sœur.
Phil : La chambre que j’ai réservée est double. Je pourrai garder Maryse et la ramener demain ? Ça me permettra d’avoir de la compagnie à la remise des prix. Je m’y ennuierai moins. Et franchement,  j’ai besoin de me confier.’’ Conclu Phil la voix un peu étranglée par l’amertume. Avant de reprendre : ‘’Je vous en dirai plus après la fin de la course de cet après midi.’
Maryse : ‘’Non ! Je ne veux pas te laisser rentrer seul ce soir Papa !’’
 Dit-elle en toisant Philippe, la mine désolée.

Le mess de la Ryù Cup où il avait encore accès était bondé. Et donc, il invita ses convives à la brasserie du circuit. Ce n’était certainement pas la cuisine de Josiane De St Jean. Mais pour se réconforter après les émotions matinales et les retrouvailles, on s’y sentirait très bien.

Alors Philippe énuméra ses soucis non sentimentaux. La fin annoncée et prématurée de sa carrière automobile après la perte de ses sponsors et la brouille avec le Japon. Il souhaitait la main de Maryse entre ses jambes, en recherche de réconfort. Mais le froid semblait s’insinuer. Philippe tentait malgré tout de donner le change à cette famille.
Phil : ‘’Je voulais vous dire à quel point je me sent bien avec vous, chez vous, à vivre avec vous. Je reviendrai encore faire les vendanges dès que je le pourrai. Même l’année prochaine. J’ai envie d’apprendre l’art du vin. Tout ça parce que j’ai un immense respect pour vous. C’est une chance de savoir que vous êtes là. Et que là bas existe avec vous dedans. Vous êtes mon jardin secret.’’
Maryse ne dit mot, embarrassée.
Pierre : ‘’ En tout cas, je te tire mon chapeau ! Tu as un sacré tempérament. Tu fais le spectacle. Tu nous donnes des frissons dans le dos. Tantôt d’effroi, tantôt d’admiration. Ça me rappelle Villeneuve. Tu ne peux pas imaginer notre fierté.’’
Phil : ‘’Franchement, je suis flatté. Mais je ne serai jamais à la cheville d’un Villeneuve. Je n’y tiens d’ailleurs pas. Ça me dépasse largement l’imagination. Même si j’allais en F1. Je doute qu’allez au-delà du rythme imposé pour y être qualifié soit à ma portée. Les exploits qu’il réalisait avec un engin de 800 cv me paraissent invraisemblables. Mais je ferai tout pour continuer à mériter votre admiration. Enfin, si un miracle se produisait.

La conversation embraya sur un autre grand sujet de préoccupation, le vin, la récolte, et tout ce qui fait de cette boisson un mélange mystique de bien être, de sueur, d’amour, de terroir. Philippe à son tour était captivés, fasciné par ce que lui disaient Pierre et Maryse à ce sujet. Mais le temps vint bientôt aux préparatifs d’avant course.
Phil insista pour que ses ôtes le suivent au sein de l’équipe. Ils iraient si ils le désiraient le long de la piste de décélération ou, comme lors des deux premières courses sur le paddock au dessus des stands.
Pierre dut s’absenter quelques instants. Philippe essaya alors de connaître l’état de Maryse à son égard. Sentant bien que le courant ne passait plus.
Phil : ‘’Que se passe-t-il. Je vois bien que ça ne va pas comme ça devrait.’’
Maryse :’’ Il y a que je ne suis pas une roue de secours. Tu es juste malheureux d’avoir perdu Audrey. Je suis juste là pour t’entendre éventuellement gémir sur ton sort. Je sais que ça ne doit pas être drôle. Audrey plus le reste. Mais je n’ai qu’une vie pour être heureuse. Là, ça ne le fait pas. Je le sens.[/i]
Phil : ‘’ Je suis traumatisé par ce qui m’est arrivé. Mais là, en ayant l’impression que tu ne viendrait pas, j’était liquéfié. Je peux te le dire que mêmes circonstances mêmes lieux et même conclusion avec toi, c’était le même choc affectif. Pour être honnête, je dois ajouter qu’avec Audrey, j’avais le premier amour envisageable de ma vie. Première célibataire tout à moi qui se présentait. Je pensais que toi, avec ce que nous savons, tu ne voudrait pas de moi plus que ça ?!’’
Maryse :’’Mais pauvre pomme ! T’es pas le seul à prendre des risques. Ça ne me fait pas plaisir de retourner sur un circuit. Mais bon, ce n’est rien à côté de se qui peut se passer autrement. ‘’
Phil : ‘’Mais j’ai autant besoin de toi que je n’avais besoin d’elle. Mais bon ! Tu avoueras que notre histoire est peu banale. Tu sais tout de moi. Je ne t’ai rien caché. Je vous aime comme une seule femme. Ça n’avait pas l’air de te déranger ?!  Mais chacune seule est un trésor également. Et donc, spontanément, je suis vraiment effondré du dénouement. En plus, j’ai complètement perdu confiance en moi. Il ne m’est rien arrivé depuis. J’ai juste envie de me cacher. Mais si tu savais ce que tu représentes pour moi. Une dimension inattendue, inespérée. Sans toi, je serai déjà sous un train !? Sur le chemin du retour l’autre fois, je me suis arrêté trois fois pour chialer sur le bord de la route. J’ai même loupé une bretelle pourtant évidente à prendre.’’
Maryse : ‘’Je ne suis pas du tout certaine de moi. Je préfère renoncer maintenant. Sinon, on risque d’être mal assorti dans la durée. Je ne serai peut-être pas fidèle.’’
Phil : ‘’Moi non plus. Je te l’affirme. Mais je ne vois pas pourquoi je n’accepterai pas de toi ce que j’accepterai d’Audrey. J’ai envie de toi, de ton odeur, de ta voix, de ta respiration. Tu en vaux vraiment la peine. Pourquoi, en dehors de petites incartades extra conjugales, je suis hors jeu pour l’affectif. J’ai envie de te protéger, de te consoler, de te chouchouter. Ce n’est peut-être pas assez pour toi ?’
Maryse : ‘’N’insiste pas Phil !’’
Ils partirent vers le paddock direction le team Galhaër. Phil montra à Maryse la semi-remorque blanche transformée pour sa partie avant en réceptif. Il lui lâcha, ‘’C’est là dedans que Jorg se tapait Audrey pendant que je pilotais.’’
Maryse : ‘’Nous y revoilààà !
Son casque Jet était lui aussi humide à présent. Il alla donc chercher son autre intégral dans son sac accompagnant l’autre combi sèche elle aussi. Il se mit à l’écart pour se changer.
Maryse et Pierre s’affairaient autour de cette fabuleuse voiture au volume impressionnant et à la hauteur de moins d’un mètre. Une allure absolument et résolument agressive ne laissant aucune ambiguïté sur le but de son existence. Maryse ressentait une sourde angoisse en voyant un tel contexte mécanique fait d’hostilité, de rigueur, de performance et de puissance. Ce chevalier n’était pas factice au vu de ses courses de la mi-journée. Il était vrai. Et pourtant, au lieu de s’en gausser, il n’avait d’admiration que pour ce que son pére et elle-même représentaient d’authentique dans la vie. C’était lui le fan, le supporter, l’inquiet pour le Manoir et ses occupants.
Cela dit… Mais tiens ! Où était-il passé ? Maryse et Pierre le cherchaient du regard. Tout d’un coup, au hasard d’un coup d’œil vers un recoin du stand, ils virent Phil assis recroquevillé, les genoux près du menton. Les poings fermés contre les joues, les yeux fermés également, en pleine concentration. Pas un bruit. Ensuite, il se relâcha quelques peu. Laissant pendre ses jambes du banc improvisé sur lequel il était assis. Ses yeux se rouvrirent. Laissant un regard plein de détermination, tel celui d’un tueur. Il inspira de grosses gorgées d’air. Il se leva et ajusta sa cagoule anti-feu. Ensuite, il passa son casque, ses gants. Prenant bien soin de les ajuster pour que les phalanges ne restent pas vides de ses doigts. Après quelques contorsions pour les muscles du coup, le bas du dos, les épaules, les genoux, les poignets. Phil pris son adaptateur de baquet pour l’installer dans la voiture.
Il s’agissait de celle habituellement conduite par Van Doeren. On aurait dit un échange standard. Tu me prends ma fiancée, je te prends ta voiture. En fait, comme il était exclu pour produit dopant dans le sang, Galhaër avait refilé son auto à Phil pour la der. Prenant des points à ses adversaires, il pourrait ainsi empêcher le Néerlandais de perdre trop de places au championnat final…..Même si le titre lui échappait. Phil n’avait cure de ces détailles. Il courrait juste pour apprécier, ô combien, le plaisir de piloter un engin exceptionnel. Et, tout comme avec  Audrey lorsqu’elle voulu partir, une dernière fois, copuler avec la puissance mécanique, et la fascination engendrée par le bruit envoûtant.
Maryse et son père regardèrent Phil disparaître derrière la porte papillon se refermant. Le moteur démarra. Il avait auparavant été chauffé longuement par un des mécanos. Phil n’attendait plus que le drapeau vert pour quitter le stand et effectuer son tour de mise en grille.
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