Les pilotes sans couronne en F1
+4
Monsieur Burns
dom465
pipom
Johan
8 participants
Page 1 sur 1
Les pilotes sans couronne en F1
Il y a des pilotes qui ont remporté tellement de victoires ou qui furent d'éternels seconds. Ceux-là, auraient pu devenir champion du monde.
Pour moi, il y a Stirling Moss (bien entendu), c'est même le plus célèbre dans cette catégorie. Ensuite, on peut citer Jacky Ickx, Eddie Irvine, Giancarlo Fisichella, David Coulthard, Rubens Barichello. Plus près de nous, il y a Mark Webber qui en fera bientôt partie. Sans parler de Felipe Massa qui le deviendra s'il ne parvient pas à relancer sa carrière à temps comme ont pu le faire Jenson Button ou Nigel Mansell par exemple.
Bien sur, mes choix sont subjectifs. Je dois surement en oublier. Et vous ? Quels sont vos pilotes sans couronne ?
Pour moi, il y a Stirling Moss (bien entendu), c'est même le plus célèbre dans cette catégorie. Ensuite, on peut citer Jacky Ickx, Eddie Irvine, Giancarlo Fisichella, David Coulthard, Rubens Barichello. Plus près de nous, il y a Mark Webber qui en fera bientôt partie. Sans parler de Felipe Massa qui le deviendra s'il ne parvient pas à relancer sa carrière à temps comme ont pu le faire Jenson Button ou Nigel Mansell par exemple.
Bien sur, mes choix sont subjectifs. Je dois surement en oublier. Et vous ? Quels sont vos pilotes sans couronne ?
_________________
Re: Les pilotes sans couronne en F1
Moi je pense surtout à des pilotes dont l'avenir était très prometteur avant l'accident fatal,
François Cevert, Patrick Depailler, Didier Pironi, Philippe Streiff, ...
sans oublier Gilles Villeneuve.
François Cevert, Patrick Depailler, Didier Pironi, Philippe Streiff, ...
sans oublier Gilles Villeneuve.
Re: Les pilotes sans couronne en F1
Stirling Moss largement en premier, c'est sûr !
Ben, suis peut-être pas tout à fait objectif en tant que belge, mais je mettrais quand même Jacky Ickx en deuxième.
Pour moi, ce sont les 2 seuls qui aurait vraiment mérité le titre, enfin, en dehors de ceux qui sont décédés avant !!!
Et là, je mettrais en 1, Peterson, puis Cèvert.
Et puis oui, bien sûr, Gilles Villeneuve, en tout cas pour son talent pur. Mais je pense que son côté "full attack", sans trop de réflexion, ne lui aurait pas permis de l'être.
Ben, suis peut-être pas tout à fait objectif en tant que belge, mais je mettrais quand même Jacky Ickx en deuxième.
Pour moi, ce sont les 2 seuls qui aurait vraiment mérité le titre, enfin, en dehors de ceux qui sont décédés avant !!!
Et là, je mettrais en 1, Peterson, puis Cèvert.
Et puis oui, bien sûr, Gilles Villeneuve, en tout cas pour son talent pur. Mais je pense que son côté "full attack", sans trop de réflexion, ne lui aurait pas permis de l'être.
dom465- Messages : 12793
Date d'inscription : 16/02/2010
Age : 67
Localisation : Bruxelles
Re: Les pilotes sans couronne en F1
Totalement d'accord avec ce que vous dites.
C'est vrai que pas mal de ces pilotes auraient pu avoir un palmarès plus gros s'ils n'avaient pas été victimes d'accidents fatals.
Comme pilotes sans couronne, on peut également citer :
Clay Regazzoni, Jacques Laffite et Carlos Reutemann.
C'est vrai que pas mal de ces pilotes auraient pu avoir un palmarès plus gros s'ils n'avaient pas été victimes d'accidents fatals.
Comme pilotes sans couronne, on peut également citer :
Clay Regazzoni, Jacques Laffite et Carlos Reutemann.
_________________
Re: Les pilotes sans couronne en F1
Je dirais Berger,Coulthard,Montoya et Bourdais
nairboul- Messages : 8951
Date d'inscription : 16/02/2010
Age : 51
Localisation : champagné
Re: Les pilotes sans couronne en F1
et pour Hugo Boss vous saviez?
bon alors,pas de réponse Boss?
bon alors,pas de réponse Boss?
Dernière édition par coyote le Ven 31 Jan - 20:33, édité 1 fois
coyote- Messages : 13246
Date d'inscription : 16/02/2010
Age : 77
Localisation : Marseille
Les rois sans couronne
De tous temps, le sport automobile de vitesse, magnifié depuis 1950 par une élite de pilotes réunie dans la catégorie Formule 1, a connu des rois sans couronnes.
Les premiers rois sans couronne sont les titans qui ont dominé les années 30, avant la Seconde Guerre Mondiale, mais surtout avant la Formule 1.
Le plus brillant d’entre tous ces pilotes d’avant-guerre fut l’Italien Tazio Nuvolari, dont la légende fit pour beaucoup pour celle de la Scuderia Ferrari. Nivola, virtuose de la vitesse, étala son incomparable classe au Grand Prix d’Allemagne 1935, où, non content de tenir la dragée haute aux pilotes allemands, il infligea un camouflet historique à Auto Union et Mercedes dans l’Eifel, sur le circuit du Nürburgring, devant Joseph Goebbels lui-même, Ministre de la Propagande du IIIe Reich.
En Italie cependant, un pilote ne rendait pas la vie facile à Tazio Nuvolari, en la personne d’Achille Varzi, formidable acrobate du volant capable de tous les exploits.
Contemporain de Nuvolari et Varzi, l’Allemand Rudolf Caracciola fut lui l’idole de Mercedes, et le premier véritable Rainmaster (alias Regenmeister) de l’Histoire, se révélant en 1926.
En Allemagne, Caracciola se heurta au talent de Bernd Rosemeyer, seigneur des anneaux d’Auto Union. Comme Nuvolari, Rosemeyer était un pilote étalant son panache exceptionnel en toute occasion. La fougue de Rosemeyer lui coûta la vie un matin de janvier 1938, dans une tentative de record de vitesse où Caracciola venait raisonnablement de jeter l’éponge devant le danger mortel d’un vent incontrôlable.
Ayant appris ses gammes dans l’ombre de ces quatre titans, le Français Jean-Pierre Wimille mourut peu avant la création du championnat du monde de F1, en 1949.
Pilote exceptionnel, Wimille avait eu l’occasion de se mesurer à l’Argentin Juan Manuel Fangio, qui dominerait les années 50 avec plusieurs écuries : Alfa Romeo, Maserati, Mercedes, Ferrari et Maserati de nouveau.
Chez Mercedes, où il avait succédé à Rudi Caracciola comme leader de l’escadrille des flèches d’argent et comme idole d’Alfred Neubauer, Juan Manuel Fangio fut le leader d’un jeune Anglais nommé Stirling Moss.
Plus que tout autre pilote, Moss mérite le titre de champion sans couronne : quatre fois dauphin du champion du monde, en 1955, 1956 et 1957 trois fois consécutivement derrière Juan Manuel Fangio, puis en 1957 derrière Mike Hawthorn. Et de 1959 à 1961, Moss fut troisième du classement. Quand sa carrière s’arrêta brusquement lors du week-end de Pâques en 1962, par la faute d’un accident, Moss venait de boucler sept campagnes mondiales de rang sur le podium, sans pour autant coiffer la couronne.
Mais malgré toutes ces qualités, l’Anglais ne parvint jamais à porter l’estocade finale à ses rivaux sur la longueur d’un championnat. Il avait un défaut : vénal, Moss préféra toujours se laisser guider par l’argent pour ses choix de carrière. Et ne bénéficia pas toujours de la meilleure monture, sauf en 1955 chez Mercedes, où son coéquipier était alors le meilleur pilote du monde, Juan Manuel Fangio.
Son contemporain et compatriote Peter Collins, s’il n’avait pas offert sa monture à Fangio avec déférence en 1956 à Monza, aurait pu être champion du monde. A 25 ans, le chevaleresque Collins admirait Fangio comme un enfant devant son père. Remettant en selle le maestro argentin, Collins se justifia ainsi : “Je n’ai que 25 ans, et Fangio est le meilleur”.
Deux ans plus tard, en 1958, Fangio quittait la scène à Reims après sa cinquième couronne acquise en 1957, tandis que Collins se tuerait au Nürburgring, laissant Mike Hawthorn orphelin de son ami.
Le Poulidor des années 60 ne fut pas Européen mais Américain. Génie du pilotage, Dan Gurney fut comme Moss l’homme des mauvais choix. Quittant Ferrari fin 1960, BRM fin 1961 et Brabham fin 1965, Gurney rata facilement trois ou quatre titres. Car respectivement, en 1961, 1962 et 1966-1967, les écuries Ferrari, BRM et Brabham décrochèrent la timbale par Phil Hill, Graham Hill, Jack Brabham et Denny Hulme, tous moins rapides que Gurney. Lequel remporta en 1967 à Spa Francorchamps le Grand Prix de Belgique sur une Eagle, F1 américaine qu’il avait contribué à construire.
Comme Emerson Fittipaldi et Jacques Villeneuve plus tard avec respectivement les guêpiers nommés Copersucar et British American Racing, Dan Gurney gâcha ses dons dans le mirage d’une fonction de pilote-constructeur.
La couronne resta utopique pour le comte Wolfgang Von Trips, décédé en 1961 chez Ferrari lors du Grand Prix d’Italie. Son coéquipier américain Phil Hill fut sacré avec le Cavallino Rampante. Logeant dans un château désaffecté car pillé durant la guerre, Von Trips se sentait investi d’une mission, ramener la couronne des pilotes à l’Allemagne, lui qui était nostalgique de Rosemeyer et Caracciola, noms des pilotes mythiques qui avaient bercé son enfance. L’Allemand serait le premier d’une longue série de morts tragiques à Monza, avec Jochen Rindt (1970) ou encore Ronnie Peterson (1978). Ironie du destin, Von Trips avait fait construire en 1959 une piste de karting à Kerpen, où le premier champion du monde allemand (Michael Schumacher, en 1994) apprit à piloter.
Pétri de talent, Jacky Ickx fut comme une météore. Virtuose du contre-braquage tel Peterson après lui, le jeune Belge a éclot en 1967 au Nürburgring. Qualifié 3e temps derrière Clark et Hulme dans le cockpit de sa F2, Ickx dut prendre le départ du Grand Prix de F1 en dernière position, derrière l’ensemble des F1. Mais cela ne l’empêcha pas de signer une formidable remontée sur le géant de l’Eifel. Vainqueur à 22 ans en 1968 du Grand Prix de France à Rouen avec la Scuderia Ferrari, Ickx entrait de plain-pied dans la légende de la F1. Dauphin de Stewart en 1969 puis de Rindt en 1970, Jacky Ickx ne put jamais accéder au titre suprême que son talent méritait. Sans doute avait-il trop cédé à la facilité, ce qui ne fut pas le cas en endurance où il s’imposa par 6 fois aux 24 Heures du Mans. A l’exception du Belge, un seul pilote a fait mieux sur le double tour d’horloge sarthois, le Danois Tom Kristensen, octuple lauréat !
En 1974, le Team Tyrrell fut doublement orphelin : primo, Ken Tyrrell était privé de son triple champion du monde en titre parti en retraite à 34 ans, l’Ecossais Jackie Stewart, pilote de grande envergure ayant dominé l’intervalle 1968-1973 entre Jim Clark et Niki Lauda. secundo, François Cevert était décédé fin 1973 à Watkins Glen. Beau gosse, joueur de piano émérite, Cevert était aussi un pilote de grande classe. Victorieux en 1971 à Watkins Glen, ce circuit qui lui serait fatal deux ans plus tard, le Français avait mis fin une disette de treize ans (le dernier succès hexagonal datait de Maurice Trintignant en 1958 en Principauté de Monaco). En 1973, dans l’ombre de Stewart, l’élève aurait parfois mériter de dépasser le maître, tel au Nürburgring. La loyauté de Cevert, qui s’apprêtait à être promu leader par Uncle Ken en 1974, fut exemplaire envers Jackie. Ironie du destin, Cevert aurait être du associé à un pilote avec qui il avait des différends fin 1973, un certain Jody Scheckter. Et Cevert mourut à 29 ans, sans savoir qu’il succéderait à Stewart ni que Scheckter était son futur coéquipier.
Pilote à l’ancienne, au car control phénoménal, Ronnie Peterson fut le champion le plus rapide que la F1 ait connu entre Jim Clark et Gilles Villeneuve. Pas un pilote de sa génération, de Rindt à Ickx en passant par Stewart, Cevert, Mario Andretti, Jones, Hunt, Lauda, Regazzoni, Ickx, Reutemann, Emerson Fittipaldi ou Scheckter, ne lui arrivait à la cheville sur un tour lancé. Amoureux viscéral des limites et des trajectoires parfaites, le Suédois fut dauphin de Stewart en 1971 avec March. Troisième du championnat du monde 1973 derrière Jackie Stewart et Emerson Fittipaldi, le Scandinave était favori du Mondial 1974 quand Lotus vit sa compétitivité s’effondrer. Revenu au sein de l’écurie de Colin Chapman en 1978 par l’entremise de son mécène, le comte Zanon (plus gros importateur de café Lavazza en Italie à l’époque), Peterson n’y obtint qu’un contrat de deuxième pilote derrière Mario Andretti : l’Italo-Américain ayant aidé Chapman depuis 1976 à développer sa magistrale F1 à effet de sol, il récolta les fruits de ses efforts sur la flèche noire. Mais sous la pluie de Zeltweg en course ou les samedis aux essais qualificatifs, Ronnie Peterson montra qu’il n’avait rien perdu de son talent éblouissant. Il décéda à Monza en septembre 1978.
Contrairement à son glorieux aîné Fangio, Carlos Reutemann ne put imposer sa férule à l’élite des pilotes. Dauphin de Nelson Piquet en 1981 après une rivalité au couteau avec Alan Jones au sein de l’écurie Williams, l’Argentin fut écrasé par le mental en acier trempé de Niki Lauda en 1977 chez Ferrari. Pilote de talent, Reutemann manqua de force mentale à Las Vegas en 1981, dans le money time où son concurrent, le carioca Piquet, sut garder la tête froide avec Brabham. Mais Alan Jones, qui se sentait trahi par Reutemann après le doublé Williams de Rio de Janeiro, avait juré la perte de son coéquipier coûte que coûte. Et l’Australien partit en retraite sur une double satisfaction fin 1981 : vainqueur sur l’indigne circuit de Las Vegas (tracé sur le parking de l’hôtel Caesars Palace), Jones goûta la cerise sur le gâteau, voyant Nelson Piquet coiffer les lauriers plutôt que Carlos Reutemann.
Il fut celui qui rappela le doux souvenir de Tazio Nuvolari au Commendatore Enzo Ferrari. Révélé en Formule Atlantic en 1976 par une course gagnée à Trois-RIvières où il impressionna le futur champion du monde, l’Anglais James Hunt, Gilles Villeneuve débuta en F1 en 1977 à Silverstone, chez McLaren. Rapidement intégré à la Scuderia Ferrari qui était en froid avec Niki Lauda, le Québécois montra très vite ses dons exceptionnels et son panache héroïque. Sa combativité légendaire et son sens inné de la vitesse lui offrirent des succès de légende : Monaco et Jarama du printemps 1981 avec une Ferrari 126 C2 restent des exploits immortels, que nul autre pilote n’aurait pu accomplir. Dauphin de son coéquipier Jody Scheckter en 1979, le Canadien fut loyal derrière le Sud-Africain en assurant le doublé pour le Cavallino à Monza. Blessé par la trahison de Didier Pironi en 1982 à Imola, le père de Jacques Villeneuve se tua à Zolder deux semaines plus tard. Et malgré les cinq couronnes du Kaiser Schumacher entre 2000 et 2004, de nombreux ouvriers de Ferrari conservent comme une relique sacrée la photo de leur idole sur leur casier de Maranello. L’empreinte de Gilles fut immense.
Issu de la grande bourgeoisie italienne, Elio de Angelis avait autant de dextérité devant un piano que dans le cockpit d’une F1. Mais il lui manquait la rage des purs champions, l’énergie implacable qui sépare un grand pilote d’une légende de la F1. L’Italien le comprit en 1985 face au très ambitieux espoir brésilien Ayrton Senna, qui deviendrait la figure de proue de la discipline face à Alain Prost. Mort en 1986 en essais privés au Castellet, de Angelis avait terminé 3e du championnat du monde 1984, ayant dominé des années durant chez Lotus un futur champion du monde : Nigel Mansell !
Il aurait pu devenir la clé de voûte du renouveau allemand en F1, mais comme Wolfgang Von Trips, Stefan Bellof vit son destin brisé par un accident mortel au volant d’une Porsche 956. Ce fut à Spa Francorchamps, où l’espoir allemand vit son audace téméraire sanctionnée par le sort. Bellof avait progressé et gagné trop vite pour apprendre à rester patient, et son dépassement hasardeux sur Jacky Ickx dans le Raidillon de l’Eau Rouge lui fut fatal. Approché par Ferrari pour 1986, celui qui avait brillé chez Tyrrell depuis 1984 avait montré des qualités à la Jim Clark : rapide en qualifications, exceptionnel d’adresse sous la pluie. Bellof s’était révélé le même jour qu’un certain Ayrton Senna da Silva, remontant de la 20e à la 3e place du Grand Prix de Monaco 1984 sous une pluie apocalyptique. Il serait déclassé plus tard de ce podium de prestige, par la faute de la tricherie de Tyrrell.
4e de sa première course en 1989 sur le circuit du Castellet, Jean Alesi allait confirmer son rang d’espoir en 1990, par deux courses terminées comme dauphin du roi Ayrton Senna : à Phoenix et Monaco, le jeune Provençal hissa sa Tyrrell sur le podium, profitant notamment du rendement de ses gommes Pirelli dans l’Arizona. Pilote de talent sous la pluie, Alesi écouta fin 1990 ses origines siciliennes, choisissant de rejoindre Prost chez Ferrari en 1991 plutôt que de signer avec Williams-Renault, l’écurie qui allait dominer la F1 jusque fin 1997 grâce aux fabuleux moteurs V10 du Losange et au design d’avant-garde d’Adrian Newey. Lauréat d’une seule course en carrière, au Canada en 1995 avec la Scuderia, Alesi vit Benetton-Renault décliner en 1996 et 1997 après son départ de Maranello.
Ses débuts furent tonitruants, mais le pilote colombien n’atteignit jamais la quadrature du cercle. Comme Jacques Villeneuve dont le parcours avant la F1 fut similaire (champion IndyCar puis vainqueur aux 500 Miles d’Indianapolis), Juan Pablo Montoya arriva avec un excès de confiance en F1. Gladiateur des circuits, le Sud-Américain au sang chaud passa près de l’exploit dès sa troisième course en 2001 : s’étant offert le scalp du Kaiser Schumacher dans un départ lancé après un safety car, Montoya ne fut pas loin d’imposer sa Williams BMW à Interlagos quand sa course fut torpillée par Jos Verstappen. Vainqueur à Monza fin 2001, roi de pole positions en 2002, le Colombien fut auteur d’une campagne de toute beauté en 2003. Le Pistolero se démotiva chez Williams en 2004, et rejoignit McLaren Mercedes en 2005. Copieusement dominé par Kimi Raikkonen (7 victoires à 3 pour Iceman en 2005), Montoya signa à Woking ses trois derniers succès en F1, en 2005, à Silverstone, Monza puis Interlagos, le jour du premier sacre de Fernando Alonso. Ron Dennis recrutant dès fin 2005 le champion du monde espagnol dans l’optique de 2007, le Colombien se démotiva en 2006 et retourna aux Etats-Unis en NASCAR. Comme presque tous les pilotes latins avant et après lui (Prost, Senna, Alonso, Perez), Juan Pablo Montoya quitta McLaren et Ron Dennis en mauvais termes.
Que serait-il arrivé pour Robert Kubica en 2008 si Mario Theissen n’avait pas pris la décision controversée de figer à mi-championnat le développement de la BMW Sauber F1.08, afin de jeter toute les forces dans la bataille pour 2009 ? Clé de voûte de l’écurie allemande en 2008, le pilote de Cracovie avait remplacé au pied levé un certain Jacques Villeneuve en plein championnat 2006. Lassé par une énième sortie de route du Canadien à Hockenheim, la firme bavaroise titularisa le Polonais dès Budapest. A Monza, pour son troisième départ en F1, Kubica accompagnait Schumacher et Raikkonen sur le podium ! Gravement accidenté en 2007 à Montréal, il ne laissa sa monture que le temps d’Indianapolis à un certain Sebastian Vettel. Vainqueur en 2008 au Canada, Kubica termina 4e du championnat du monde malgré une voiture bridée dès la mi-saison. Relégué dans le ventre mou du peloton en 2009, le Polonais put rebondir en 2010 avec Renault. Portant le Losange sur ses épaules, Kubica remplaça Alonso dans l’écurie de Viry / Enstone. Mais son terrible accident dans un rallye italien, en février 2011, brisa autant sa main gauche que sa carrière foudroyante. Kubica, Vettel, deux destins : chacun gagna son premier Grand Prix de F1, en 2008. Fin 2013, le Polonais est un retraité de la F1 depuis bientôt quatre ans, là où l’Allemand est le plus jeune quadruple champion du monde de l’Histoire, et bien parti pour battre la plupart des records du Kaiser Schumacher !
Source : beinsports.fr
_________________
Re: Les pilotes sans couronne en F1
hmmmmmmm le lien de l'Article pour éviter des poursuites dues aux Droits D'auteurs oh mince ça tombe sur Johan
Guylaine- En transit
- Messages : 166
Date d'inscription : 19/04/2015
Re: Les pilotes sans couronne en F1
Une petit résumé de la carrière de Rubens Barichello.
_________________
Re: Les pilotes sans couronne en F1
Fabieeeeeenne !Johan a écrit:Une petit résumé de la carrière de Rubens Barichello.
_________________
Re: Les pilotes sans couronne en F1
Comme vous devez tous le savoir, Stirling Moss est décédé à l'âge de 90 ans avec la carrière exceptionnelle que l'on connait.
On peut dire qu'il a quand même bien vécu ! Un bel âge !
Un hommage vient d'être rendu par "Duke".
Mais aussi par d'autres médias.
https://www.autohebdo.fr/f1/actualites/disparition-de-sir-stirling-moss-3-voitures-marquantes-de-sa-carriere-205978.html
https://www.autohebdo.fr/f1/actualites/disparition-sir-stirling-moss-tire-sa-reverence-210198.html
L'écurie Mercedes en F1 lui rend également un bel hommage.
On peut dire qu'il a quand même bien vécu ! Un bel âge !
Un hommage vient d'être rendu par "Duke".
Mais aussi par d'autres médias.
https://www.autohebdo.fr/f1/actualites/disparition-de-sir-stirling-moss-3-voitures-marquantes-de-sa-carriere-205978.html
https://www.autohebdo.fr/f1/actualites/disparition-sir-stirling-moss-tire-sa-reverence-210198.html
L'écurie Mercedes en F1 lui rend également un bel hommage.
_________________
Re: Les pilotes sans couronne en F1
Il me semble que c'était une course hors championnat que Stirling Moss avait remporté.
_________________
Sujets similaires
» Formule E - Le futur à nos portes...
» La Citroën 2CV
» RENAULT F1 TEAM
» VIRGIN RACING
» Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
» La Citroën 2CV
» RENAULT F1 TEAM
» VIRGIN RACING
» Les Courses 2010 Briefing/debriefing (s)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum