Grand Prix du Brésil ; Caïpirinhia et samba à volonté.
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Grand Prix du Brésil ; Caïpirinhia et samba à volonté.
Description :
Créé en 1973, le circuit d’Interlagos offre tout ce que l’on est en droit d’attendre d’un circuit accueillant des monoplaces de Formule 1. De longues lignes droites, des virages comme les S de Senna ou Ferradura extrêmement rapides, des virages lents et piégeux, le tout assorti d’importants dénivelés.
En bref, et ce malgré les modifications apportées en 1990 après avoir été remplacé dix ans par le circuit de Rio-Jacarapagua, l’autodrome José Carlos Pace est très apprécié des pilotes et offre la plupart du temps des Grands Prix très animés.
Cette année encore, l'épreuve brésilienne ne clôturera pas la saison mais l'édition 2009 a montré que ce n'était pas une condition nécessaire et suffisante pour en faire un évènement au spectacle exceptionnel.
Présentation du circuit :
Circuit d'Interlagos, à São Paulo
Date : 14 novembre 2010
Premier Grand Prix organisé à Interlagos le 11 février 1973
Longueur du tracé : 4,309 km
71 tours à couvrir, soit 305,909 km
Sens de parcours : inverse de celui des aiguilles d’une montre
Climat subtropical humide et températures comprises entre 17°C le matin et 25°C l’après-midi
Site web : www.gpbrasil.com.br
Les records du circuit :
Pole position : Rubens Barrichello, Ferrari, 1:10.646 en 2004
Meilleur tour en course : Juan Pablo Montoya, Williams-BMW, 1:11.473 en 2004
Nombre de victoires :
Alain Prost, 6 victoires,
McLaren, 11 victoires.
Les infos techniques du circuit :
Décalage ligne de départ : 30 m
40 changements de vitesse par tour, soit 2840 en course
65% du tour est parcouru à pleine charge
Usure des pneumatiques : moyenne
Usure des freins : faible
Appuis aérodynamiques : moyens/élevés
Consommation de carburant : 1.89 kg/tour
Rang pour la consommation par km : 2/19
Effet de 10 kg de carburant sur un tour : 0.330 secondes
En 2009 :
Pole position : Rubens Barrichello, Brawn GP, 1:19.576
Podium :
1er Mark Webber, Red Bull Racing
2ème Robert Kubica, BMW-Sauber
3ème Lewis Hamilton, McLaren-Mercedes
Meilleur tour en course : Mark Webber, Red Bull Racing, 1:13.733
Stratégie du vainqueur : arrêts aux 26ème et 52ème tours.
Attention, il y a une erreur sur la date. C'est bien le 7 novembre. Ca m'a d'ailleurs induit en erreur et c'est pour ça que je n'ouvre ce poste que maintenant !
Créé en 1973, le circuit d’Interlagos offre tout ce que l’on est en droit d’attendre d’un circuit accueillant des monoplaces de Formule 1. De longues lignes droites, des virages comme les S de Senna ou Ferradura extrêmement rapides, des virages lents et piégeux, le tout assorti d’importants dénivelés.
En bref, et ce malgré les modifications apportées en 1990 après avoir été remplacé dix ans par le circuit de Rio-Jacarapagua, l’autodrome José Carlos Pace est très apprécié des pilotes et offre la plupart du temps des Grands Prix très animés.
Cette année encore, l'épreuve brésilienne ne clôturera pas la saison mais l'édition 2009 a montré que ce n'était pas une condition nécessaire et suffisante pour en faire un évènement au spectacle exceptionnel.
Présentation du circuit :
Circuit d'Interlagos, à São Paulo
Date : 14 novembre 2010
Premier Grand Prix organisé à Interlagos le 11 février 1973
Longueur du tracé : 4,309 km
71 tours à couvrir, soit 305,909 km
Sens de parcours : inverse de celui des aiguilles d’une montre
Climat subtropical humide et températures comprises entre 17°C le matin et 25°C l’après-midi
Site web : www.gpbrasil.com.br
Les records du circuit :
Pole position : Rubens Barrichello, Ferrari, 1:10.646 en 2004
Meilleur tour en course : Juan Pablo Montoya, Williams-BMW, 1:11.473 en 2004
Nombre de victoires :
Alain Prost, 6 victoires,
McLaren, 11 victoires.
Les infos techniques du circuit :
Décalage ligne de départ : 30 m
40 changements de vitesse par tour, soit 2840 en course
65% du tour est parcouru à pleine charge
Usure des pneumatiques : moyenne
Usure des freins : faible
Appuis aérodynamiques : moyens/élevés
Consommation de carburant : 1.89 kg/tour
Rang pour la consommation par km : 2/19
Effet de 10 kg de carburant sur un tour : 0.330 secondes
En 2009 :
Pole position : Rubens Barrichello, Brawn GP, 1:19.576
Podium :
1er Mark Webber, Red Bull Racing
2ème Robert Kubica, BMW-Sauber
3ème Lewis Hamilton, McLaren-Mercedes
Meilleur tour en course : Mark Webber, Red Bull Racing, 1:13.733
Stratégie du vainqueur : arrêts aux 26ème et 52ème tours.
Attention, il y a une erreur sur la date. C'est bien le 7 novembre. Ca m'a d'ailleurs induit en erreur et c'est pour ça que je n'ouvre ce poste que maintenant !
dom465- Messages : 12793
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Re: Grand Prix du Brésil ; Caïpirinhia et samba à volonté.
Encore de la pluie au Brésil ?
Ecrit le mardi 02 novembre 2010 à 09:43, par Julien Delfosse
La pluie va-t-elle pertuber le Grand Prix du Brésil ?Comme pour le Grand Prix de Corée, celui du Brésil devrait être perturbé par le mauvais temps. En effet, les journées de vendredi et de samedi semblent être sujettes aux pluies brésiliennes alors que pour la course, les chances de pluie sont réduites.
Cela n’est pas sans rappeler l’édition précédente du Grand Prix du Brésil, où l’on avait pu assister à la plus longue séance de qualifications de l’histoire du championnat à cause des fortes pluies qui s’abattaient sur le circuit d’Interlagos.
Pour Rubens Barrichello, rien de plus normal en cette période de l’année puisque selon lui, "il y a toujours un risque de pluie" à Sao Paulo.
Source: toilef1.com
Ecrit le mardi 02 novembre 2010 à 09:43, par Julien Delfosse
La pluie va-t-elle pertuber le Grand Prix du Brésil ?Comme pour le Grand Prix de Corée, celui du Brésil devrait être perturbé par le mauvais temps. En effet, les journées de vendredi et de samedi semblent être sujettes aux pluies brésiliennes alors que pour la course, les chances de pluie sont réduites.
Cela n’est pas sans rappeler l’édition précédente du Grand Prix du Brésil, où l’on avait pu assister à la plus longue séance de qualifications de l’histoire du championnat à cause des fortes pluies qui s’abattaient sur le circuit d’Interlagos.
Pour Rubens Barrichello, rien de plus normal en cette période de l’année puisque selon lui, "il y a toujours un risque de pluie" à Sao Paulo.
Source: toilef1.com
dom465- Messages : 12793
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Re: Grand Prix du Brésil ; Caïpirinhia et samba à volonté.
Grand Prix du Brésil 5-7 novembre
Lib. 1 (ven.) - 13h-14h30*
Lib. 2 (ven.) - 17h-18h30*
Lib. 3 (sam.) - 14h-15h*
Qual. (sam.) - 17h-18h*
Course (dim.) - 17h-19h*
*Paris, Bruxelles, Genève
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Lib. 3 (sam.) - 14h-15h*
Qual. (sam.) - 17h-18h*
Course (dim.) - 17h-19h*
*Paris, Bruxelles, Genève
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Re: Grand Prix du Brésil ; Caïpirinhia et samba à volonté.
Alonso à l'usure
Aidé par les erreurs de ses adversaires et une équipe qui lui est dévouée, Fernando Alonso se présente pour les deux dernières courses de la saison en leader du Championnat.
Il l'avait dit après le dernier Grand Prix européen, à peine descendu du podium de Monza, la course qui a relancé la Scuderia, "c'est à la fin de la saison que je suis le meilleur. C'est dans cette période que je suis le plus en forme, physiquement et mentalement." Fernand Alonso n'avait pas menti. Sa victoire dans le premier Grand Prix de Corée est la troisième en quatre courses et elle lui permet de prendre les rênes du Championnat à deux manches de la fin : Interlagos le 7 novembre, Abou Dhabi le 14.
Une seule fois, Alonso s'était trouvé aussi bien placé à ce point de la saison, c'était en 2005, après sa troisième place au Brésil, derrière Juan Pablo Montoya et Kimi Räikkönen et le Taureau des Asturies, qui avait alors 23 points d'avance sur le Finlandais dans l'ancien barème, était sacré ce jour-là pour première fois de sa carrière, mettant un terme au règne de Michael Schumacher et de Ferrari, l'écurie qu'il a rejointe cet hiver. Son autre titre, celui qui a envoyé Schumi à sa première retraite, l'ancien pilote Renault l'a conquis au finish (égalité de points à deux courses de la fin) aux dépens du Kaiser. Pas plus que ses compatriotes Rafael Nadal en tennis, Jorge Lorenzo en MotoGP ou les footballeurs de l'équipe nationale l'Espagnol n'est homme à trembler au moment de conclure.
On ne peut pas en dire autant d'un certain nombre de ses adversaires, et notamment des Red Bull, qui possèdent la meilleure voiture du plateau (14 poles en 17 courses) mais qui ne parviennent pas à tirer avantage de ce qui fait l'essence du sport automobile, la performance. En Turquie alors qu'elles se sont rentrées dedans et plus encore en Corée, avec une première ligne trustée haut la main et deux abandons au final, les hommes de Christian Horner ont payé cher des soucis mécaniques et un certain manque d'expérience à ce niveau.
De l'expérience, Lewis Hamilton n'en manque pas malgré son jeune âge mais le champion 2008 a lui aussi commis des erreurs. Leader après la Belgique, le pilote McLaren a ensuite aligne deux zéro pointé en raisons d'erreurs de pilotage à Monza et Singapour. La voie était d'autant plus libre pour Alonso que son coéquipier Felipe Massa était prié de rester en retrait. Quand on fait ce type de cadeau à Alonso... il le prend. Et les cris de joie qu'il a poussés sous son casque après avoir franchi la ligne d'arrivée à Yeongam montrent que ça lui fait rudement plaisir.
Comme Juan Manuel Fangio (1956), Jody Schekter (1979) et Räikkönen (2007), le voilà donc idéalement placé pour gagner le titre dès sa première année chez Ferrari et rejoindre les triples champions du monde que sont Ayrton Senna, Nelson Piquet, Niki Lauda, Jack Brabham et Jackie Stewart. Pourtant, une fois sorti de sa F110, Alonso n'a fait montre d'aucune effusion particulière. Pour lui, il reste encore beaucoup à faire.
"Rien n'a vraiment changé. Tout peut arriver en une course. Si tu ne marques pas, tu perds 25 points sur l'un de tes adversaires principaux. Ici, Mark et Sebastian ont été malchanceux", retient celui qui occupe pourtant la tête pour la première fois depuis le GP d'Australie, il y a presque sept mois. "Nous avons peut-être eu des problèmes pour monter sur le podium dans la première partie de saison à cause du facteur chance. Et maintenant, nous gagnons plus de courses que prévu, également à cause du facteur chance."
Qu'il soit porté aux nues ou critiqué, Alonso ne dévie pas de la route qui doit le mener au podium à chaque course, "ce sont les clés du Championnat", martèle-t-il. Ce podium, il est monté dessus six fois sur les sept dernières courses.
© ESPN EMEA Ltd.
Aidé par les erreurs de ses adversaires et une équipe qui lui est dévouée, Fernando Alonso se présente pour les deux dernières courses de la saison en leader du Championnat.
Il l'avait dit après le dernier Grand Prix européen, à peine descendu du podium de Monza, la course qui a relancé la Scuderia, "c'est à la fin de la saison que je suis le meilleur. C'est dans cette période que je suis le plus en forme, physiquement et mentalement." Fernand Alonso n'avait pas menti. Sa victoire dans le premier Grand Prix de Corée est la troisième en quatre courses et elle lui permet de prendre les rênes du Championnat à deux manches de la fin : Interlagos le 7 novembre, Abou Dhabi le 14.
Une seule fois, Alonso s'était trouvé aussi bien placé à ce point de la saison, c'était en 2005, après sa troisième place au Brésil, derrière Juan Pablo Montoya et Kimi Räikkönen et le Taureau des Asturies, qui avait alors 23 points d'avance sur le Finlandais dans l'ancien barème, était sacré ce jour-là pour première fois de sa carrière, mettant un terme au règne de Michael Schumacher et de Ferrari, l'écurie qu'il a rejointe cet hiver. Son autre titre, celui qui a envoyé Schumi à sa première retraite, l'ancien pilote Renault l'a conquis au finish (égalité de points à deux courses de la fin) aux dépens du Kaiser. Pas plus que ses compatriotes Rafael Nadal en tennis, Jorge Lorenzo en MotoGP ou les footballeurs de l'équipe nationale l'Espagnol n'est homme à trembler au moment de conclure.
On ne peut pas en dire autant d'un certain nombre de ses adversaires, et notamment des Red Bull, qui possèdent la meilleure voiture du plateau (14 poles en 17 courses) mais qui ne parviennent pas à tirer avantage de ce qui fait l'essence du sport automobile, la performance. En Turquie alors qu'elles se sont rentrées dedans et plus encore en Corée, avec une première ligne trustée haut la main et deux abandons au final, les hommes de Christian Horner ont payé cher des soucis mécaniques et un certain manque d'expérience à ce niveau.
De l'expérience, Lewis Hamilton n'en manque pas malgré son jeune âge mais le champion 2008 a lui aussi commis des erreurs. Leader après la Belgique, le pilote McLaren a ensuite aligne deux zéro pointé en raisons d'erreurs de pilotage à Monza et Singapour. La voie était d'autant plus libre pour Alonso que son coéquipier Felipe Massa était prié de rester en retrait. Quand on fait ce type de cadeau à Alonso... il le prend. Et les cris de joie qu'il a poussés sous son casque après avoir franchi la ligne d'arrivée à Yeongam montrent que ça lui fait rudement plaisir.
Comme Juan Manuel Fangio (1956), Jody Schekter (1979) et Räikkönen (2007), le voilà donc idéalement placé pour gagner le titre dès sa première année chez Ferrari et rejoindre les triples champions du monde que sont Ayrton Senna, Nelson Piquet, Niki Lauda, Jack Brabham et Jackie Stewart. Pourtant, une fois sorti de sa F110, Alonso n'a fait montre d'aucune effusion particulière. Pour lui, il reste encore beaucoup à faire.
"Rien n'a vraiment changé. Tout peut arriver en une course. Si tu ne marques pas, tu perds 25 points sur l'un de tes adversaires principaux. Ici, Mark et Sebastian ont été malchanceux", retient celui qui occupe pourtant la tête pour la première fois depuis le GP d'Australie, il y a presque sept mois. "Nous avons peut-être eu des problèmes pour monter sur le podium dans la première partie de saison à cause du facteur chance. Et maintenant, nous gagnons plus de courses que prévu, également à cause du facteur chance."
Qu'il soit porté aux nues ou critiqué, Alonso ne dévie pas de la route qui doit le mener au podium à chaque course, "ce sont les clés du Championnat", martèle-t-il. Ce podium, il est monté dessus six fois sur les sept dernières courses.
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Re: Grand Prix du Brésil ; Caïpirinhia et samba à volonté.
Une brêve histoire du Brésil
Une nouvelle fois, dimanche, le Grand Prix du Brésil et le circuit d'Interlagos pourraient être décisifs dans la course au titre. L'occasion de brosser le portrait de cette piste pas comme les autres.
Avec son sens anti-horaire, son dénivelé, sa météo changeante et son court développement (4,3 km), Interlagos est un endroit très spécial pour courir en F1. À cela, il faut ajouter la ferveur des fans.
Le premier Grand Prix du Brésil a lieu à Interlagos en 1972, mais pas en tant qu'épreuve du Championnat du monde. Il intègre le calendrier de la F1 dès l'année suivante. En 1978, la course déménageait au circuit de Jacarepagua, à Rio de Janeiro, puis revenait à Interlagos en 1979 et 1980. De 1981 à 1989, elle avait lieu de nouveau à Rio et, en 1990, elle retourne à Interlagos, où elle est restée depuis.
Ces quatre dernières années, le Grand Prix du Brésil a été décisif pour l'attribution du titre. En 2007, Kimi Räikkönen rafle le titre qui semblait promis à Lewis Hamilton pour un point. L'année suivante, au terme d'un incroyable dernier tour, le même Hamilton finit cinquième, place qui lui assure in extremis le titre mondial, là aussi, un point seulement devant Felipe Massa - le vainqueur du Grand Prix. Enfin, en 2009, Jenson Button devient champion du monde au Brésil, avant même le dernier Grand Prix de la saison (Abou Dhabi). En sera-t-il de même cette année. Cela voudrait dire que Fernando Alonso est sacré.
Avec ses virages lents ou rapides et son profil vallonné, le circuit de l'Interlagos donne des courses intéressantes, d'autant que le climat particulier de la région joue également son rôle.
En 2003, Giancarlo Fisichella remporte le Grand Prix au volant de sa Jordan. Avec les trombes d'eau qui s'étaient abattues sur le circuit juste avant la course, toutes les écuries étaient sur le pied de guerre, prêtes au changement de pneus. Mais quand Alonso fit un tête à queue, bloquant la piste avec sa voiture, le drapeau rouge interrompit la course. Räikönnen fut tout d'abord déclaré vainqueur, puis, après appel, ce fut finalement Fisichella. Ce dernier avait en effet franchi la ligne en tête de la course deux fois avant l'arrêt du Grand Prix.
En mai 2008, le maire de Sao Paulo annonce qu'il a signé un nouvel accord avec Bernie Ecclestone pour accueillir le Grand Prix jusqu'en 2015. La nouvelle a relancé le projet de rénovation des stands et des installation du circuit - lequel ne date pas d'hier.
Brésil
Pemière course : 1973
Nombre de courses : 37
Circuits : Interlagos, Jacarepagua
Record de victoires/pilotes : Alain Prost - 6 (1982, 1984, 1985, 1987, 1988, 1990)
Record de victoires /constructeurs : McLaren - 11
Interlagos signifie littéralement « entre les lacs », en référence aux deux grands lacs artificiels qui ont été construits au début du XXe siècle pour fournir la ville en eau et en électricité.
Le terrain sur lequel le circuit a été construit avait été acheté à l'origine, en 1938, par deux agents immobiliers qui voulaient y construire des maisons. Mais quand ils s'aperçurent que l'endroit ne convenait pas, ils décidèrent de construire un circuit à la place. Et comme la ville de Sao Paulo se développait à toute vitesse, il n'a pas fallu longtemps avant que le circuit soit entouré de maisons.
Se sentant redevable vis-à-vis du succès d'Emerson Fittipaldi, l'État manifesta son intérêt pour accueillir une course. C'est ainsi qu'Interlagos accueillit deux courses en dehors du championnat en 1971 et 1972 avant de rejoindre le calendrier officiel du championnat en 1973.
Et le circuit a porté bonheur aux pilotes brésiliens Fittipaldi, Carlos Pace ont tous gagné. En fait, c'est le seul Grand Prix de Formule 1 que Pace ait gagné, et à la suite de sa mort dans un accident d'avion en 1977, le circuit a été renommé en son honneur.
En 1978, le Grand Prix du Brésil a été déplacé sur le circuit de Jacarepagua à Rio de Janeiro, mais il revint à Interlagos l'année suivante. En 1981, il fut définitivement installé à Rio de Janeiro car les organisateurs s'étaient rendu compte que les taudis de Sao Paulo ne cadraient pas avec le prestige de la Formule 1. Et ce n'est qu'après s'être engagés dans un programme de rénovation de 15M$ qu'ils purent à nouveau organiser le Grand Prix en 1990.
Le circuit en lui-même est l'un des rares du calendrier à se courir dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, et ceci combiné à sa surface bosselée en fait l'un des circuits les plus durs pour les voitures comme pour les pilotes. Le nivellement de la piste en 2007 a supprimé les principales secousses, mais le circuit a conservé tout son charme car il épouse les contours de la nature environnante, ce qui le rend très intéressant pour les pilotes.
Bien qu'il n'y ait plus de véritable héros brésilien depuis la mort de Senna, la passion des spectateurs locaux ne s'est pas démentie et la course continue à attirer de grandes foules.
© ESPN EMEA Ltd.
Une nouvelle fois, dimanche, le Grand Prix du Brésil et le circuit d'Interlagos pourraient être décisifs dans la course au titre. L'occasion de brosser le portrait de cette piste pas comme les autres.
Avec son sens anti-horaire, son dénivelé, sa météo changeante et son court développement (4,3 km), Interlagos est un endroit très spécial pour courir en F1. À cela, il faut ajouter la ferveur des fans.
Le premier Grand Prix du Brésil a lieu à Interlagos en 1972, mais pas en tant qu'épreuve du Championnat du monde. Il intègre le calendrier de la F1 dès l'année suivante. En 1978, la course déménageait au circuit de Jacarepagua, à Rio de Janeiro, puis revenait à Interlagos en 1979 et 1980. De 1981 à 1989, elle avait lieu de nouveau à Rio et, en 1990, elle retourne à Interlagos, où elle est restée depuis.
Ces quatre dernières années, le Grand Prix du Brésil a été décisif pour l'attribution du titre. En 2007, Kimi Räikkönen rafle le titre qui semblait promis à Lewis Hamilton pour un point. L'année suivante, au terme d'un incroyable dernier tour, le même Hamilton finit cinquième, place qui lui assure in extremis le titre mondial, là aussi, un point seulement devant Felipe Massa - le vainqueur du Grand Prix. Enfin, en 2009, Jenson Button devient champion du monde au Brésil, avant même le dernier Grand Prix de la saison (Abou Dhabi). En sera-t-il de même cette année. Cela voudrait dire que Fernando Alonso est sacré.
Avec ses virages lents ou rapides et son profil vallonné, le circuit de l'Interlagos donne des courses intéressantes, d'autant que le climat particulier de la région joue également son rôle.
En 2003, Giancarlo Fisichella remporte le Grand Prix au volant de sa Jordan. Avec les trombes d'eau qui s'étaient abattues sur le circuit juste avant la course, toutes les écuries étaient sur le pied de guerre, prêtes au changement de pneus. Mais quand Alonso fit un tête à queue, bloquant la piste avec sa voiture, le drapeau rouge interrompit la course. Räikönnen fut tout d'abord déclaré vainqueur, puis, après appel, ce fut finalement Fisichella. Ce dernier avait en effet franchi la ligne en tête de la course deux fois avant l'arrêt du Grand Prix.
En mai 2008, le maire de Sao Paulo annonce qu'il a signé un nouvel accord avec Bernie Ecclestone pour accueillir le Grand Prix jusqu'en 2015. La nouvelle a relancé le projet de rénovation des stands et des installation du circuit - lequel ne date pas d'hier.
Brésil
Pemière course : 1973
Nombre de courses : 37
Circuits : Interlagos, Jacarepagua
Record de victoires/pilotes : Alain Prost - 6 (1982, 1984, 1985, 1987, 1988, 1990)
Record de victoires /constructeurs : McLaren - 11
Interlagos signifie littéralement « entre les lacs », en référence aux deux grands lacs artificiels qui ont été construits au début du XXe siècle pour fournir la ville en eau et en électricité.
Le terrain sur lequel le circuit a été construit avait été acheté à l'origine, en 1938, par deux agents immobiliers qui voulaient y construire des maisons. Mais quand ils s'aperçurent que l'endroit ne convenait pas, ils décidèrent de construire un circuit à la place. Et comme la ville de Sao Paulo se développait à toute vitesse, il n'a pas fallu longtemps avant que le circuit soit entouré de maisons.
Se sentant redevable vis-à-vis du succès d'Emerson Fittipaldi, l'État manifesta son intérêt pour accueillir une course. C'est ainsi qu'Interlagos accueillit deux courses en dehors du championnat en 1971 et 1972 avant de rejoindre le calendrier officiel du championnat en 1973.
Et le circuit a porté bonheur aux pilotes brésiliens Fittipaldi, Carlos Pace ont tous gagné. En fait, c'est le seul Grand Prix de Formule 1 que Pace ait gagné, et à la suite de sa mort dans un accident d'avion en 1977, le circuit a été renommé en son honneur.
En 1978, le Grand Prix du Brésil a été déplacé sur le circuit de Jacarepagua à Rio de Janeiro, mais il revint à Interlagos l'année suivante. En 1981, il fut définitivement installé à Rio de Janeiro car les organisateurs s'étaient rendu compte que les taudis de Sao Paulo ne cadraient pas avec le prestige de la Formule 1. Et ce n'est qu'après s'être engagés dans un programme de rénovation de 15M$ qu'ils purent à nouveau organiser le Grand Prix en 1990.
Le circuit en lui-même est l'un des rares du calendrier à se courir dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, et ceci combiné à sa surface bosselée en fait l'un des circuits les plus durs pour les voitures comme pour les pilotes. Le nivellement de la piste en 2007 a supprimé les principales secousses, mais le circuit a conservé tout son charme car il épouse les contours de la nature environnante, ce qui le rend très intéressant pour les pilotes.
Bien qu'il n'y ait plus de véritable héros brésilien depuis la mort de Senna, la passion des spectateurs locaux ne s'est pas démentie et la course continue à attirer de grandes foules.
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Re: Grand Prix du Brésil ; Caïpirinhia et samba à volonté.
Sao Paulo verbatim
Voici ce qu'ont dit les principaux protagonistes avant le Grand Prix du Brésil, 18e manche du Mondial.
Fernando Alonso (Ferrari) : "J'y ai conquis mes deux titres en 2005 et 2006. Chaque fois que je vais à Sao Paulo, je ressens une émotion spéciale, l'ambiance est géniale. Je ne veux pas penser à la probabilité que l'histoire se répète : je sais que c'est théoriquement possible, mais je ne compte pas là-dessus. Nous voulons aborder ce Grand Prix de la même façon que les autres, en gardant les pieds sur terre, en essayant de faire du bon boulot, sans commettre d'erreur et avec l'objectif de battre nos rivaux."
Mark Webber (Red Bull) : "C'est un de mes circuits préférés au niveau de l'atmosphère. Bien sûr, j'ai de bon souvenirs de l'an passé où j'ai gagné. Nous essayerons évidemment de réitérer cette performance dimanche. Nous arrivons à un stade pivot du championnat et nous devrons saisir chaque opportunité qui se présentera à nous."
Sebastian Vettel (Red Bull) : "Je vois pleins de choses positives pour le Brésil. Le circuit est fantastique et les spectateurs sont passionnés de course. Interlagos est un tracé exigeant pour les pilotes car on tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Après avoir couru toute la saison sur des tracés dans l'autre sens, c'est difficile pour les muscles du cou.Il y a également des sauts exigeants. Le circuit requiert de bons appuis aérodynamiques et devraient convenir à la RB6 même si la dernière ligne droite en montée avantage les moteurs plus puissants. La météo joue également souvent un rôle."
Lewis Hamilton (McLaren) : "Nous nous rendrons au Brésil en sachant que nous n'avons pas la voiture la plus rapide, mais nous avons un package correct qui devrait fonctionner. Nous avons un moteur solide et bon en pointe, je pense donc que nous serons rapides - ce qui est. crucial - et cette combinaison devrait nous donner l'opportunité de doubler dans le premier virage, qui est probablement la meilleure chance de passer sur cette piste. Je sais que le championnat est dans tous les esprits en ce moment, mais je n'y pense pas trop : j'ai besoin d'un bon résultat pour être dans la lutte à Abou Dabi, c'est donc ma priorité. Mais quoi qu'il arrive, ça va être très serré."
Jenson Button (McLaren) : "Le Brésil est un Grand Prix spécial pour moi, c'est là que j'y ai remporté le championnat l'an dernier. Interlagos est une piste incroyable, un endroit où on peut courir âprement, où les erreurs sont punies et où l'attaque est vraiment récompensée. Je pense que notre package conviendra à cette piste circuit. Ici, l'an dernier, j'ai appris une bonne leçon : j'étais 14e sur la grille et mon équipier (Rubens Barrichello) en pole mais, alors que je pensais que c'était compromis, j'ai jeté à la fenêtre toute notion de prudence pour livrer l'une des plus belles parties de pilotage de la carrière. Et c'est quelque que je vais emporter avec moi ce week-end, alors que je sais que j'ai non seulement besoin d'un bon résultat, mais aussi d'une défaillance des autres. J'ai une montagne à gravir mais je donnerai tout pour rester dans le coup. J'ai lutté pour décrocher le titre en 2009 et je ne laisserai pas sans avoir combattu."
Robert Kubica (Renault) : "Il est un peu particulier et il est vraiment difficile de savoir quel sera notre niveau de performance. Sur la longue ligne droite de la fin du dernier virage, le f-duct nous apportera beaucoup de gains ; c'est aussi à cet endroit que la puissance du moteur jouera un rôle important. Je pense que ce sera un peu une loterie avec la météo qui est instable au Brésil à cette période de l'année. Il est fort probable que nous roulions sur piste mouillée, tout comme l'an passé. Lorsqu'il pleut, le grip de la piste est très faible et il faut s'estimer heureux si on trouve le bon équilibre pour la monoplace."
Vitaly Petrov (Renault) : "Lorsqu’on connaît des courses difficiles comme cela a été le cas pour moi au Japon et en Corée, on attend avec impatience de se glisser à nouveau dans le baquet de la voiture pour oublier tous les mauvais souvenirs. J’ai donc hâte d’être à Interlagos. Il est difficile de savoir à quoi s’attendre, je n’ai encore jamais couru au Brésil. Ce sera donc un nouveau défi pour moi. C’est un circuit très réputé où se sont déroulées des courses mémorables, surtout ces dernières années lorsque le championnat y a été décidé. Je me souviens d’avoir vu ces courses à la télévision, donc découvrir Interlagos 'pour de vrai' sera un grand moment."
Rémi Taffin (Renault, Responsable d’exploitation moteur) : "La pression atmosphérique moindre coûte environ 8% à la puissance du moteur. Malgré cette perte de puissance, l'altitude a en fait un effet positif sur le moteur car les parties mobiles souffrent moins. Moins d'air entre dans le moteur et cela veut dire qu'il y a moins de pression et moins de stress sur les pistons, les bielles, le vilebrequin et tous les éléments qui sont en mouvement. Il y a deux ou trois virages à très faible vitesse qui demandent au moteur beaucoup de souplesse de 8’000 à 13’000 tr/min. L’arrivée très progressive de la puissance permettra de garantir un bon équilibre châssis et permettra de trouver la performance dans le deuxième secteur, très sinueux."
Eurosport
Voici ce qu'ont dit les principaux protagonistes avant le Grand Prix du Brésil, 18e manche du Mondial.
Fernando Alonso (Ferrari) : "J'y ai conquis mes deux titres en 2005 et 2006. Chaque fois que je vais à Sao Paulo, je ressens une émotion spéciale, l'ambiance est géniale. Je ne veux pas penser à la probabilité que l'histoire se répète : je sais que c'est théoriquement possible, mais je ne compte pas là-dessus. Nous voulons aborder ce Grand Prix de la même façon que les autres, en gardant les pieds sur terre, en essayant de faire du bon boulot, sans commettre d'erreur et avec l'objectif de battre nos rivaux."
Mark Webber (Red Bull) : "C'est un de mes circuits préférés au niveau de l'atmosphère. Bien sûr, j'ai de bon souvenirs de l'an passé où j'ai gagné. Nous essayerons évidemment de réitérer cette performance dimanche. Nous arrivons à un stade pivot du championnat et nous devrons saisir chaque opportunité qui se présentera à nous."
Sebastian Vettel (Red Bull) : "Je vois pleins de choses positives pour le Brésil. Le circuit est fantastique et les spectateurs sont passionnés de course. Interlagos est un tracé exigeant pour les pilotes car on tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Après avoir couru toute la saison sur des tracés dans l'autre sens, c'est difficile pour les muscles du cou.Il y a également des sauts exigeants. Le circuit requiert de bons appuis aérodynamiques et devraient convenir à la RB6 même si la dernière ligne droite en montée avantage les moteurs plus puissants. La météo joue également souvent un rôle."
Lewis Hamilton (McLaren) : "Nous nous rendrons au Brésil en sachant que nous n'avons pas la voiture la plus rapide, mais nous avons un package correct qui devrait fonctionner. Nous avons un moteur solide et bon en pointe, je pense donc que nous serons rapides - ce qui est. crucial - et cette combinaison devrait nous donner l'opportunité de doubler dans le premier virage, qui est probablement la meilleure chance de passer sur cette piste. Je sais que le championnat est dans tous les esprits en ce moment, mais je n'y pense pas trop : j'ai besoin d'un bon résultat pour être dans la lutte à Abou Dabi, c'est donc ma priorité. Mais quoi qu'il arrive, ça va être très serré."
Jenson Button (McLaren) : "Le Brésil est un Grand Prix spécial pour moi, c'est là que j'y ai remporté le championnat l'an dernier. Interlagos est une piste incroyable, un endroit où on peut courir âprement, où les erreurs sont punies et où l'attaque est vraiment récompensée. Je pense que notre package conviendra à cette piste circuit. Ici, l'an dernier, j'ai appris une bonne leçon : j'étais 14e sur la grille et mon équipier (Rubens Barrichello) en pole mais, alors que je pensais que c'était compromis, j'ai jeté à la fenêtre toute notion de prudence pour livrer l'une des plus belles parties de pilotage de la carrière. Et c'est quelque que je vais emporter avec moi ce week-end, alors que je sais que j'ai non seulement besoin d'un bon résultat, mais aussi d'une défaillance des autres. J'ai une montagne à gravir mais je donnerai tout pour rester dans le coup. J'ai lutté pour décrocher le titre en 2009 et je ne laisserai pas sans avoir combattu."
Robert Kubica (Renault) : "Il est un peu particulier et il est vraiment difficile de savoir quel sera notre niveau de performance. Sur la longue ligne droite de la fin du dernier virage, le f-duct nous apportera beaucoup de gains ; c'est aussi à cet endroit que la puissance du moteur jouera un rôle important. Je pense que ce sera un peu une loterie avec la météo qui est instable au Brésil à cette période de l'année. Il est fort probable que nous roulions sur piste mouillée, tout comme l'an passé. Lorsqu'il pleut, le grip de la piste est très faible et il faut s'estimer heureux si on trouve le bon équilibre pour la monoplace."
Vitaly Petrov (Renault) : "Lorsqu’on connaît des courses difficiles comme cela a été le cas pour moi au Japon et en Corée, on attend avec impatience de se glisser à nouveau dans le baquet de la voiture pour oublier tous les mauvais souvenirs. J’ai donc hâte d’être à Interlagos. Il est difficile de savoir à quoi s’attendre, je n’ai encore jamais couru au Brésil. Ce sera donc un nouveau défi pour moi. C’est un circuit très réputé où se sont déroulées des courses mémorables, surtout ces dernières années lorsque le championnat y a été décidé. Je me souviens d’avoir vu ces courses à la télévision, donc découvrir Interlagos 'pour de vrai' sera un grand moment."
Rémi Taffin (Renault, Responsable d’exploitation moteur) : "La pression atmosphérique moindre coûte environ 8% à la puissance du moteur. Malgré cette perte de puissance, l'altitude a en fait un effet positif sur le moteur car les parties mobiles souffrent moins. Moins d'air entre dans le moteur et cela veut dire qu'il y a moins de pression et moins de stress sur les pistons, les bielles, le vilebrequin et tous les éléments qui sont en mouvement. Il y a deux ou trois virages à très faible vitesse qui demandent au moteur beaucoup de souplesse de 8’000 à 13’000 tr/min. L’arrivée très progressive de la puissance permettra de garantir un bon équilibre châssis et permettra de trouver la performance dans le deuxième secteur, très sinueux."
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dom465- Messages : 12793
Date d'inscription : 16/02/2010
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Re: Grand Prix du Brésil ; Caïpirinhia et samba à volonté.
Les forces en présence
Interlagos est normalement un circuit taillé pour la Red Bull, victorieuse en 2009. Mais Vettel et Webber feront-ils le week-end parfait ? Dans le cas contraire, Alonso (Ferrari) pourrait être sacré champion du monde.
Ferrari - Alonso P1 (231 pts), Massa P6 (143 pts)
Alonso peut être titré à Interlagos, où il s'est couvert de gloire en 2005 et 2006 et où il a raté le coche pour un point en 2007. Mais il reste persuadé que ça se jouera à Abou Dabi. "Nous voulons aborder ce Grand Prix de la même façon que les autres, en gardant les pieds sur terre. Il nous reste 15 points à prendre : Red Bull reste favori, mais nous continuerons à faire de notre mieux pour essayer de monter sur le podium", explique-t-il. Une 3e place lui assurerait d'arriver aux Emirats arabes unis en leader du Mondial. Il n'a jamais gagné à Sao Paulo mais Ferrari y a un taux de réussite, avec des victoires en 2006, 2007 et 2008. Deux incertitudes : la fiabilité de son V8 et la capacité de Massa de lui filer un coup de main pour la 1ère fois depuis Hockenheim.
Red Bull - Webber P2 (220 pts), Vettel P4 (206 pts)
Hamilton a fait un peu de provoc en assurant que Webber était mortifié par son erreur sud-coréenne, et que celle-ci n'était que le résultat des nombreuses erreurs commises dans son fatal 19e tour. L'Anglais en a rajouté une couche en expliquant que l'Australien ne supporterait pas la pression... Le vainqueur du GP du Brésil 2009 va donc avoir l'occasion de prouver le contraire. "Nous allons clairement essayer d'obtenir une nouvelle victoire. Nous sommes arrivés à un moment charnière du championnat et il va falloir saisir chaque occasion", a-t-il prévenu. Poussé par Marko, le boss Horner a réfuté toute éventualité de mettre Vettel au service de Webber. Avec 25 points de retard, l'Allemand devra devancer Alonso pour espérer jouer le titre à Abou Dabi. Ça s'est joué à peu ces derniers temps, mais la balance a penché 7 fois de son côté lors de ses 9 dernières qualif par rapport à son équipier. Le petit plus qui pourrait faire la différence : un V8 neuf. Par ailleurs, Red Bull remportera le titre Constructeurs à condition de prendre 16 points à McLaren.
McLaren - Hamilton P3 (210 pts), Button P5 (189 pts)
Whitmarsh a indiqué qu'une discussion aurait lieu entre les pilotes pour définir les conditions d'un soutien de Button à Hamilton. Cela dépendra peut-être de la position de Button sur la grille. Hamilton, qui a perdu le titre à Sao Paulo en 2007 et l'a gagné en 2008, a l'intention d'attaquer sans calculer… Le F-duct de sa Mclaren pourra l'aider. Hors circuit, il se pose à nouveau la question de recourir à un manager. Très rapidement ou à partir de cet hiver. L'équipe est par ailleurs en lice au Mondial Constructeurs.
Renault - Kubica P7 (124 pts), Petrov P14 (19 pts)
Si le Losange a quasiment laissé tomber l'idée de coiffer Mercedes pour la 4e place Constructeurs, Kubica peut encore rêver de la 6e place Pilotes, qu'occupe Massa 19 longueurs devant. Il espère un rendement de son F-duct comparable à Spa et Suzuka. Petrov ne connait pas la piste.
Mercedes - Rosberg P8 (122 pts), Schumacher P9 (66 pts)
Une réorganisation de l'organigramme est dans les tuyaux. A 55 ans, le directeur technique Brawn ne se voit pas faire les 20 déplacements de 2011 et Haug pourrait aussi prendre du recul. Rosberg a par ailleurs obtenu le recrutement de Tony Ross, son ingénieur de course chez Williams. Schumacher devrait récupérer Mark Slade, chef ingénieur chez Renault, poussant Andrew Shovlin dans un autre rôle, à la direction de l'ingénierie. Le pilote allemand a rappelé que l'altitude d'Interlagos (800 mètres) induira une perte de puissance du moteur, de l'ordre de 8%. "Les caractéristiques du circuit d'Interlagos ne sont pas très éloignées de celles des dernières courses, je pense donc que nous pouvons nous rendre au Brésil assez confiants", a avancé Schumi, convaincant 6e au Japon et 4e en Corée du Sud.
Force India - Sutil P11 (47 pts), Liuzzi P13 (21 pts)
Liuzzi a démenti l'idée reçue : le départ de Key pour Sauber, en avril, n'est pas à l'origine de la baisse de régime de Force India depuis lors. L'écurie indienne a préservé pour 3 points sa 6e place Constructeurs de la convoitise de Williams grâce à la 6e position sud-coréenne de Liuzzi, qui avait rentré 1 point sur les 8 précédentes courses. L'Italien reste persuadé d'avoir un contrat en bonne en due forme pour 2011 mais la concurrence est sévère avec Di Resta et désormais Heidfeld. D'autant que Sutil a encore repoussé sa décision : il attend que Renault statue sur Petrov. L'Allemand avait percuté Kobayashi à Yeongam et sera reculé de 5 places sur la grille.
Williams - Barrichello P10 (47 pts), Hülkenberg P15 (18 pt)
Williams et Head ont dit tout le bien qu'il pensait d'Hülkenberg, qui devrait être gardé au détriment de Barrichello car l'autre baquet semble promis au champion GP2 Maldonado. Le héros local aura un Cosworth neuf sur sa FW32. Ross, affecté à la voiture du vétéran pauliste, est annoncé partant chez Mercedes.
Sauber - Kobayashi P12 (31 pts), Heidfeld P18 (6 pt)
Le Japonais revient sur le terrain de ses exploits 2009 avec Toyota. La pluie est attendue ce week-end et Heidfeld y voit un bon présage sur cette piste où il a été souvent bon, et spécialement en 2001 au volant de la Sauber, pour son 1er podium. L'occasion de se faire remarquer auprès d'une écurie qui pourrait l'accueillir en 2011. Mais laquelle ? La C29 sera dans la même mouture que les dernières courses.
Toro Rosso - Buemi P16 (8 pts), Alguersuari P19 (3 pts)
Le F-duct aurait été bien utile mais voilà, Faenza n'a jamais pu le mettre au point. Buemi, qui reste sur trois duels perdus en qualif, partira presque à coup sûr derrière Alguersuari : il a écopé de 5 places de pénalité pour son pétage de plomb dans les roues de Glock au 31e tour en Corée du Sud.
Lotus - Kovalainen P20 (0 pt), Trulli P21 (0 pt)
Le patron Fernandes ne sera pas du voyage. L'annonce du partenariat moteur Renault prévue pour ce week-end aurait-elle été reportée ?
Virgin - Di Grassi P24 (0 pt), Glock P25 (0 pt)
Le regional de l'étape Di Grassi aurait déjà perdu son baquet au profit de D’Ambrosio. "Jérôme sera en F1 l'an prochain, c'est sûr à 95%", a lancé Boullier (Renault), qui gère sa carrière au sein de la structure Gravity.
Hispania - Senna P23 (0 pt), Yamamoto P26 (0 pt)
Bruno a attendu son Grand Prix pour porter un casque spécial célébrant les 50 ans qu'auraient eu son oncle Ayrton, champion du monde 1988, 90 et 91, le 21 mars dernier.
Eurosport - Stéphane VRIGNAUD
Interlagos est normalement un circuit taillé pour la Red Bull, victorieuse en 2009. Mais Vettel et Webber feront-ils le week-end parfait ? Dans le cas contraire, Alonso (Ferrari) pourrait être sacré champion du monde.
Ferrari - Alonso P1 (231 pts), Massa P6 (143 pts)
Alonso peut être titré à Interlagos, où il s'est couvert de gloire en 2005 et 2006 et où il a raté le coche pour un point en 2007. Mais il reste persuadé que ça se jouera à Abou Dabi. "Nous voulons aborder ce Grand Prix de la même façon que les autres, en gardant les pieds sur terre. Il nous reste 15 points à prendre : Red Bull reste favori, mais nous continuerons à faire de notre mieux pour essayer de monter sur le podium", explique-t-il. Une 3e place lui assurerait d'arriver aux Emirats arabes unis en leader du Mondial. Il n'a jamais gagné à Sao Paulo mais Ferrari y a un taux de réussite, avec des victoires en 2006, 2007 et 2008. Deux incertitudes : la fiabilité de son V8 et la capacité de Massa de lui filer un coup de main pour la 1ère fois depuis Hockenheim.
Red Bull - Webber P2 (220 pts), Vettel P4 (206 pts)
Hamilton a fait un peu de provoc en assurant que Webber était mortifié par son erreur sud-coréenne, et que celle-ci n'était que le résultat des nombreuses erreurs commises dans son fatal 19e tour. L'Anglais en a rajouté une couche en expliquant que l'Australien ne supporterait pas la pression... Le vainqueur du GP du Brésil 2009 va donc avoir l'occasion de prouver le contraire. "Nous allons clairement essayer d'obtenir une nouvelle victoire. Nous sommes arrivés à un moment charnière du championnat et il va falloir saisir chaque occasion", a-t-il prévenu. Poussé par Marko, le boss Horner a réfuté toute éventualité de mettre Vettel au service de Webber. Avec 25 points de retard, l'Allemand devra devancer Alonso pour espérer jouer le titre à Abou Dabi. Ça s'est joué à peu ces derniers temps, mais la balance a penché 7 fois de son côté lors de ses 9 dernières qualif par rapport à son équipier. Le petit plus qui pourrait faire la différence : un V8 neuf. Par ailleurs, Red Bull remportera le titre Constructeurs à condition de prendre 16 points à McLaren.
McLaren - Hamilton P3 (210 pts), Button P5 (189 pts)
Whitmarsh a indiqué qu'une discussion aurait lieu entre les pilotes pour définir les conditions d'un soutien de Button à Hamilton. Cela dépendra peut-être de la position de Button sur la grille. Hamilton, qui a perdu le titre à Sao Paulo en 2007 et l'a gagné en 2008, a l'intention d'attaquer sans calculer… Le F-duct de sa Mclaren pourra l'aider. Hors circuit, il se pose à nouveau la question de recourir à un manager. Très rapidement ou à partir de cet hiver. L'équipe est par ailleurs en lice au Mondial Constructeurs.
Renault - Kubica P7 (124 pts), Petrov P14 (19 pts)
Si le Losange a quasiment laissé tomber l'idée de coiffer Mercedes pour la 4e place Constructeurs, Kubica peut encore rêver de la 6e place Pilotes, qu'occupe Massa 19 longueurs devant. Il espère un rendement de son F-duct comparable à Spa et Suzuka. Petrov ne connait pas la piste.
Mercedes - Rosberg P8 (122 pts), Schumacher P9 (66 pts)
Une réorganisation de l'organigramme est dans les tuyaux. A 55 ans, le directeur technique Brawn ne se voit pas faire les 20 déplacements de 2011 et Haug pourrait aussi prendre du recul. Rosberg a par ailleurs obtenu le recrutement de Tony Ross, son ingénieur de course chez Williams. Schumacher devrait récupérer Mark Slade, chef ingénieur chez Renault, poussant Andrew Shovlin dans un autre rôle, à la direction de l'ingénierie. Le pilote allemand a rappelé que l'altitude d'Interlagos (800 mètres) induira une perte de puissance du moteur, de l'ordre de 8%. "Les caractéristiques du circuit d'Interlagos ne sont pas très éloignées de celles des dernières courses, je pense donc que nous pouvons nous rendre au Brésil assez confiants", a avancé Schumi, convaincant 6e au Japon et 4e en Corée du Sud.
Force India - Sutil P11 (47 pts), Liuzzi P13 (21 pts)
Liuzzi a démenti l'idée reçue : le départ de Key pour Sauber, en avril, n'est pas à l'origine de la baisse de régime de Force India depuis lors. L'écurie indienne a préservé pour 3 points sa 6e place Constructeurs de la convoitise de Williams grâce à la 6e position sud-coréenne de Liuzzi, qui avait rentré 1 point sur les 8 précédentes courses. L'Italien reste persuadé d'avoir un contrat en bonne en due forme pour 2011 mais la concurrence est sévère avec Di Resta et désormais Heidfeld. D'autant que Sutil a encore repoussé sa décision : il attend que Renault statue sur Petrov. L'Allemand avait percuté Kobayashi à Yeongam et sera reculé de 5 places sur la grille.
Williams - Barrichello P10 (47 pts), Hülkenberg P15 (18 pt)
Williams et Head ont dit tout le bien qu'il pensait d'Hülkenberg, qui devrait être gardé au détriment de Barrichello car l'autre baquet semble promis au champion GP2 Maldonado. Le héros local aura un Cosworth neuf sur sa FW32. Ross, affecté à la voiture du vétéran pauliste, est annoncé partant chez Mercedes.
Sauber - Kobayashi P12 (31 pts), Heidfeld P18 (6 pt)
Le Japonais revient sur le terrain de ses exploits 2009 avec Toyota. La pluie est attendue ce week-end et Heidfeld y voit un bon présage sur cette piste où il a été souvent bon, et spécialement en 2001 au volant de la Sauber, pour son 1er podium. L'occasion de se faire remarquer auprès d'une écurie qui pourrait l'accueillir en 2011. Mais laquelle ? La C29 sera dans la même mouture que les dernières courses.
Toro Rosso - Buemi P16 (8 pts), Alguersuari P19 (3 pts)
Le F-duct aurait été bien utile mais voilà, Faenza n'a jamais pu le mettre au point. Buemi, qui reste sur trois duels perdus en qualif, partira presque à coup sûr derrière Alguersuari : il a écopé de 5 places de pénalité pour son pétage de plomb dans les roues de Glock au 31e tour en Corée du Sud.
Lotus - Kovalainen P20 (0 pt), Trulli P21 (0 pt)
Le patron Fernandes ne sera pas du voyage. L'annonce du partenariat moteur Renault prévue pour ce week-end aurait-elle été reportée ?
Virgin - Di Grassi P24 (0 pt), Glock P25 (0 pt)
Le regional de l'étape Di Grassi aurait déjà perdu son baquet au profit de D’Ambrosio. "Jérôme sera en F1 l'an prochain, c'est sûr à 95%", a lancé Boullier (Renault), qui gère sa carrière au sein de la structure Gravity.
Hispania - Senna P23 (0 pt), Yamamoto P26 (0 pt)
Bruno a attendu son Grand Prix pour porter un casque spécial célébrant les 50 ans qu'auraient eu son oncle Ayrton, champion du monde 1988, 90 et 91, le 21 mars dernier.
Eurosport - Stéphane VRIGNAUD
dom465- Messages : 12793
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Re: Grand Prix du Brésil ; Caïpirinhia et samba à volonté.
Herbert commissaire au Brésil.
Pour la troisième fois de la saison, Johnny Herbert occupera le rôle de quatrième commissaire sportif. Après les Grands Prix de Malaisie et de Turquie, c’est au Brésil qu’il officiera une nouvelle fois.
Depuis le début du championnat, les trois commissaires sportifs sont aidés dans leur tâche par un ancien pilote. L’initiative a été mise en place à la demande du président de la FIA, Jean Todt, et saluée par de nombreux acteurs de la Formule 1.
Âgé aujourd’hui de 46 ans, Johnny Herbert a participé à 165 Grands Prix dans sa carrière qui s’est terminée en 2000. Après avoir roulé pour Benetton, Tyrrell, Ligier, Sauber, Stewart et Jaguar, il fut le premier a remporté le championnat de Speedcar Series avant que celui-ci ne disparaisse.
Source : toilef1.com
Pour la troisième fois de la saison, Johnny Herbert occupera le rôle de quatrième commissaire sportif. Après les Grands Prix de Malaisie et de Turquie, c’est au Brésil qu’il officiera une nouvelle fois.
Depuis le début du championnat, les trois commissaires sportifs sont aidés dans leur tâche par un ancien pilote. L’initiative a été mise en place à la demande du président de la FIA, Jean Todt, et saluée par de nombreux acteurs de la Formule 1.
Âgé aujourd’hui de 46 ans, Johnny Herbert a participé à 165 Grands Prix dans sa carrière qui s’est terminée en 2000. Après avoir roulé pour Benetton, Tyrrell, Ligier, Sauber, Stewart et Jaguar, il fut le premier a remporté le championnat de Speedcar Series avant que celui-ci ne disparaisse.
Source : toilef1.com
dom465- Messages : 12793
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Re: Grand Prix du Brésil ; Caïpirinhia et samba à volonté.
Interlagos : Un défi de compromis
Si le GP du Brésil est disputé sur l’un des circuits les plus courts du calendrier, le tracé d’Interlagos n’en reste pas moins un défi de taille. Avec des virages lents et une longue ligne droite, le set-up de la voiture sera le principal facteur du résultat de ce week-end.
Avec seulement 4,3 kilomètres, Interlagos est un circuit court qui n’en est pas moins complexe. Les pilotes doivent encore mieux optimiser les réglages de leur monoplace, particulièrement à ce stade de la saison, où la moindre faute serait vécue comme une véritable catastrophe. Si de forts appuis aérodynamiques seront utiles dans les virages lents, ils seront pénalisants dans la longue ligne droite.
Néanmoins, le problème devrait être cette année un peu moins difficile à résoudre grâce à l’apport du F-Duct. « Nous programmons d’ordinaire un set-up pour optimiser le temps au tour, mais le F-Duct fonctionne bien sur notre R30, nous devrions avoir une bonne vitesse dans les lignes droites », reconnaît le chef ingénieur de course de Renault, Alan Permane. « Nous devrions avoir pas mal d’appuis dans les virages tout en parvenant à rester suffisamment compétitifs pour attaquer ou défendre nos positions. »
La nature du tracé n’est pas la seule caractéristique d’Interlagos. Sa position géographique, située en altitude, joue également sur la mécanique. « Rouler en altitude coûte à un moteur de F1 environ 8% de sa puissance », ajoute Rémi Taffin, le responsable d’exploitation moteur. « Même si cette puissance est perdue, l’altitude a en réalité un impact positif sur le moteur car les parties mobiles souffrent moins. L’air s’engouffre moins dans le moteur, ce qui signifie moins de pression sur les pistons, l’arbre à cames, les bielles et tout autre élément mobile. »
Source : autohebdo.fr
Si le GP du Brésil est disputé sur l’un des circuits les plus courts du calendrier, le tracé d’Interlagos n’en reste pas moins un défi de taille. Avec des virages lents et une longue ligne droite, le set-up de la voiture sera le principal facteur du résultat de ce week-end.
Avec seulement 4,3 kilomètres, Interlagos est un circuit court qui n’en est pas moins complexe. Les pilotes doivent encore mieux optimiser les réglages de leur monoplace, particulièrement à ce stade de la saison, où la moindre faute serait vécue comme une véritable catastrophe. Si de forts appuis aérodynamiques seront utiles dans les virages lents, ils seront pénalisants dans la longue ligne droite.
Néanmoins, le problème devrait être cette année un peu moins difficile à résoudre grâce à l’apport du F-Duct. « Nous programmons d’ordinaire un set-up pour optimiser le temps au tour, mais le F-Duct fonctionne bien sur notre R30, nous devrions avoir une bonne vitesse dans les lignes droites », reconnaît le chef ingénieur de course de Renault, Alan Permane. « Nous devrions avoir pas mal d’appuis dans les virages tout en parvenant à rester suffisamment compétitifs pour attaquer ou défendre nos positions. »
La nature du tracé n’est pas la seule caractéristique d’Interlagos. Sa position géographique, située en altitude, joue également sur la mécanique. « Rouler en altitude coûte à un moteur de F1 environ 8% de sa puissance », ajoute Rémi Taffin, le responsable d’exploitation moteur. « Même si cette puissance est perdue, l’altitude a en réalité un impact positif sur le moteur car les parties mobiles souffrent moins. L’air s’engouffre moins dans le moteur, ce qui signifie moins de pression sur les pistons, l’arbre à cames, les bielles et tout autre élément mobile. »
Source : autohebdo.fr
dom465- Messages : 12793
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Re: Grand Prix du Brésil ; Caïpirinhia et samba à volonté.
Fernando Alonso va-t-il porter l'estocade ?
A l’abord de l’avant-dernier Grand Prix de la saison, Fernando Alonso ne se met pas la pression. Pourtant, mathématiquement, il pourrait empocher son troisième titre dès ce week-end.
Tous les feux sont au vert pour Alonso. Mais cette saison, plus que jamais, tout va très vite en Formule 1. L’Espagnol en est le parfait exemple, lui que beaucoup voyaient écarté de la course au titre il n’y a pas si longtemps. Cependant, les dernières manches parlent d’elles-mêmes. Le pilote Ferrari est l’homme en forme du moment, lui qui a remporté trois des quatre derniers Grands Prix.
Contrairement à ses adversaires qui ont tous connu diverses mésaventures, le natif d’Oviedo a fait le plein de confiance. Ce week-end, il retrouvera de plus un circuit sur lequel il a été sacré champion à deux reprises…mais sur lequel il n’a cependant jamais réussi à s’imposer.
« Évidemment, j’ai de bons souvenirs sur ce circuit car c’est là que j’ai coiffé mes deux couronnes mondiales en 2005 et 2006, concède le pilote de 29 ans. Chaque fois que je vais à Sao Paulo, c’est un sentiment spécial. Je ne veux pas songer au fait que l’histoire pourrait se répéter une troisième fois : Je sais que c’est théoriquement possible, mais ça ne compte pas pour moi. Nous voulons aborder ce Grand Prix comme les précédents, se concentrer sur nous-mêmes, garder les pieds sur terre, essayer de faire du bon boulot, sans faire de fautes. Notre but est de battre mes rivaux. Je l’ai déjà dit avant et le répète maintenant : Nous ferons les comptes à Abu Dhabi ».
Ces moments cruciaux, l’Espagnol sait les gérer mieux que quiconque. A trois reprises dans sa carrière, il s’est retrouvé dans la lutte pour le titre à l’abord des dernières courses. La pression n’est pas sur ses épaules.
Mais quelque soit le résultat de ses adversaires, si Alonso remporte dimanche sa sixième victoire de la saison, alors il aura annihilé les espoirs de trois d’entre eux. Le seul survivant pourrait alors être Mark Webber.
Quoiqu'il en dise, ce week-end à Sao Paulo, le taureau des Asturies pourrait bien porter l’estocade…
Source : autohebdo.fr
A l’abord de l’avant-dernier Grand Prix de la saison, Fernando Alonso ne se met pas la pression. Pourtant, mathématiquement, il pourrait empocher son troisième titre dès ce week-end.
Tous les feux sont au vert pour Alonso. Mais cette saison, plus que jamais, tout va très vite en Formule 1. L’Espagnol en est le parfait exemple, lui que beaucoup voyaient écarté de la course au titre il n’y a pas si longtemps. Cependant, les dernières manches parlent d’elles-mêmes. Le pilote Ferrari est l’homme en forme du moment, lui qui a remporté trois des quatre derniers Grands Prix.
Contrairement à ses adversaires qui ont tous connu diverses mésaventures, le natif d’Oviedo a fait le plein de confiance. Ce week-end, il retrouvera de plus un circuit sur lequel il a été sacré champion à deux reprises…mais sur lequel il n’a cependant jamais réussi à s’imposer.
« Évidemment, j’ai de bons souvenirs sur ce circuit car c’est là que j’ai coiffé mes deux couronnes mondiales en 2005 et 2006, concède le pilote de 29 ans. Chaque fois que je vais à Sao Paulo, c’est un sentiment spécial. Je ne veux pas songer au fait que l’histoire pourrait se répéter une troisième fois : Je sais que c’est théoriquement possible, mais ça ne compte pas pour moi. Nous voulons aborder ce Grand Prix comme les précédents, se concentrer sur nous-mêmes, garder les pieds sur terre, essayer de faire du bon boulot, sans faire de fautes. Notre but est de battre mes rivaux. Je l’ai déjà dit avant et le répète maintenant : Nous ferons les comptes à Abu Dhabi ».
Ces moments cruciaux, l’Espagnol sait les gérer mieux que quiconque. A trois reprises dans sa carrière, il s’est retrouvé dans la lutte pour le titre à l’abord des dernières courses. La pression n’est pas sur ses épaules.
Mais quelque soit le résultat de ses adversaires, si Alonso remporte dimanche sa sixième victoire de la saison, alors il aura annihilé les espoirs de trois d’entre eux. Le seul survivant pourrait alors être Mark Webber.
Quoiqu'il en dise, ce week-end à Sao Paulo, le taureau des Asturies pourrait bien porter l’estocade…
Source : autohebdo.fr
dom465- Messages : 12793
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Re: Grand Prix du Brésil ; Caïpirinhia et samba à volonté.
Button : « Je donnerai tout ce que j’ai »
Contraint de compter sur des défaillances de ses adversaires pour espérer pouvoir conserver son titre, Jenson Button explique qu’il se battra jusqu’au bout pour garder sa couronne.
Auteur d’un remarquable début de saison, Jenson Button s’est depuis fait plus discret. S’il fut malchanceux en Belgique où il a été éliminé par Sébastian Vettel, le Britannique n’est monté qu’une fois sur le podium lors des huit derniers Grands Prix.
En repartant de Corée sans le moindre point en poche, Button s’était alors rendu à l’évidence : Conserver sa couronne serait extrêmement difficile. Mais en se remémorant le sacre inattendu de Räikkönen en 2007, le pilote McLaren a retrouvé de la motivation. Rien n’est impossible se dit-il. Button ne capitulera pas sans combattre, et tentera de trouver des forces en se rappelant sa performance de l’année passée, qui lui avait permis d’être sacré avant même la manche de clôture d’Abou Dhabi.
« Quand je suis venu ici la saison dernière, j’ai appris une leçon très importante, avoue le champion sortant. Je me suis qualifié en 14e position alors que mon équipier avait placé sa voiture en pole. Mais quand j’ai pensé que c’était quasiment fini, je me suis lâché et ai produit un pilotage des plus agressifs, l’un des meilleurs de ma carrière en F1. C’est quelque chose que j’emmènerai avec moi ce week-end, car je sais que je ne devrai pas seulement compter sur un bon résultat, mais également sur des défaillances de mes rivaux pour rester dans la lutte. Vu la situation au championnat, je sais que je suis face à un défi de taille pour conserver ma couronne, mais je donnerai tout ce que j’ai ce week-end pour rester dans le coup. Je me suis beaucoup battu pour empocher le titre en 2009, et je ne l'abandonnerai pas sans me battre ».
Si des cinq prétendants, il y en a un qui n’a rien à perdre, c’est bien Jenson Button. Le Britannique partira le mord aux dents pour tenter de monter sur la plus haute marche du podium. Avant de compter sur des défaillances de ses adversaires, c'est à lui de faire le boulot...
Source : autohebdo.fr
Contraint de compter sur des défaillances de ses adversaires pour espérer pouvoir conserver son titre, Jenson Button explique qu’il se battra jusqu’au bout pour garder sa couronne.
Auteur d’un remarquable début de saison, Jenson Button s’est depuis fait plus discret. S’il fut malchanceux en Belgique où il a été éliminé par Sébastian Vettel, le Britannique n’est monté qu’une fois sur le podium lors des huit derniers Grands Prix.
En repartant de Corée sans le moindre point en poche, Button s’était alors rendu à l’évidence : Conserver sa couronne serait extrêmement difficile. Mais en se remémorant le sacre inattendu de Räikkönen en 2007, le pilote McLaren a retrouvé de la motivation. Rien n’est impossible se dit-il. Button ne capitulera pas sans combattre, et tentera de trouver des forces en se rappelant sa performance de l’année passée, qui lui avait permis d’être sacré avant même la manche de clôture d’Abou Dhabi.
« Quand je suis venu ici la saison dernière, j’ai appris une leçon très importante, avoue le champion sortant. Je me suis qualifié en 14e position alors que mon équipier avait placé sa voiture en pole. Mais quand j’ai pensé que c’était quasiment fini, je me suis lâché et ai produit un pilotage des plus agressifs, l’un des meilleurs de ma carrière en F1. C’est quelque chose que j’emmènerai avec moi ce week-end, car je sais que je ne devrai pas seulement compter sur un bon résultat, mais également sur des défaillances de mes rivaux pour rester dans la lutte. Vu la situation au championnat, je sais que je suis face à un défi de taille pour conserver ma couronne, mais je donnerai tout ce que j’ai ce week-end pour rester dans le coup. Je me suis beaucoup battu pour empocher le titre en 2009, et je ne l'abandonnerai pas sans me battre ».
Si des cinq prétendants, il y en a un qui n’a rien à perdre, c’est bien Jenson Button. Le Britannique partira le mord aux dents pour tenter de monter sur la plus haute marche du podium. Avant de compter sur des défaillances de ses adversaires, c'est à lui de faire le boulot...
Source : autohebdo.fr
dom465- Messages : 12793
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Re: Grand Prix du Brésil ; Caïpirinhia et samba à volonté.
Interlagos, suivez le guide Robert Kubica
Il règne toujours une bonne atmosphère à Interlagos grâce aux fans brésiliens, toujours passionnés. C’est une de ces courses qui est généralement enthousiasmante, souvent à cause de la météo, qui est imprévisible. Globalement, le circuit présente un réel défi que j’aime relever, c’est un tracé que j’apprécie.
C’est un circuit assez traditionnel qui présente des sections intéressantes. Il y a des virages en montée, puis en descente au milieu du tour, et quelques zones de freinages en aveugle. Ensuite, une longue section toute en montée s’étend du dernier virage jusqu’à la ligne droite d’arrivée. On ne se rend pas bien compte de la montée à la télévision mais il est important d’y avoir une bonne traction et de la puissance car la route est longue jusqu’au premier virage.
La mise au point doit répondre à une gamme importante de virages, rapides et lents. De plus, la surface de la piste est bosselée. Il faut que la voiture reste fine et facile à piloter. Comme toujours, il faut trouver le bon compromis entre les appuis et la vitesse de pointe car il est nécessaire d’être compétitif sur les longues lignes droites sans être pénalisé dans les portions sinueuses.
Interlagos est un circuit qui présente de bonnes opportunités de dépassements, la meilleure étant au premier virage. Si on se trouve dans le bon sillage dans la ligne droite, on peut freiner tard et passer à plonger l’intérieur. L’an passé, certaines voitures avaient une mise au point piste sèche et d’autres pour piste mouillée. On a pu constater une grande différence de vitesse entre certaines d’entre elles.
Le circuit devient très difficile lorsqu’il pleut, surtout parce que la pluie y est habituellement très abondante et bon nombre de rigoles se forment. De plus, l’eau stagne sur la piste à certains endroits. Les organisateurs on fait du bon travail récemment en créant des zones de drainage et cela a beaucoup aidé.
Source : Renault
Il règne toujours une bonne atmosphère à Interlagos grâce aux fans brésiliens, toujours passionnés. C’est une de ces courses qui est généralement enthousiasmante, souvent à cause de la météo, qui est imprévisible. Globalement, le circuit présente un réel défi que j’aime relever, c’est un tracé que j’apprécie.
C’est un circuit assez traditionnel qui présente des sections intéressantes. Il y a des virages en montée, puis en descente au milieu du tour, et quelques zones de freinages en aveugle. Ensuite, une longue section toute en montée s’étend du dernier virage jusqu’à la ligne droite d’arrivée. On ne se rend pas bien compte de la montée à la télévision mais il est important d’y avoir une bonne traction et de la puissance car la route est longue jusqu’au premier virage.
La mise au point doit répondre à une gamme importante de virages, rapides et lents. De plus, la surface de la piste est bosselée. Il faut que la voiture reste fine et facile à piloter. Comme toujours, il faut trouver le bon compromis entre les appuis et la vitesse de pointe car il est nécessaire d’être compétitif sur les longues lignes droites sans être pénalisé dans les portions sinueuses.
Interlagos est un circuit qui présente de bonnes opportunités de dépassements, la meilleure étant au premier virage. Si on se trouve dans le bon sillage dans la ligne droite, on peut freiner tard et passer à plonger l’intérieur. L’an passé, certaines voitures avaient une mise au point piste sèche et d’autres pour piste mouillée. On a pu constater une grande différence de vitesse entre certaines d’entre elles.
Le circuit devient très difficile lorsqu’il pleut, surtout parce que la pluie y est habituellement très abondante et bon nombre de rigoles se forment. De plus, l’eau stagne sur la piste à certains endroits. Les organisateurs on fait du bon travail récemment en créant des zones de drainage et cela a beaucoup aidé.
Source : Renault
dom465- Messages : 12793
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Au Brésil , un ordre d'une équipe vaut la prison !
>> Les débats sur les consignes d’équipe vont peut-être avoir un coup d’arrêt pour ce week-end puisque Pablo Castilho, le procureur de la cour de Sao Paolo a rappelé que depuis le 28 juillet une nouvelle loi est entrée en vigueur pour les personnes qui manipulent les résultats d’évènements sportifs au Brésil.
Dans le code "Torcedor" est indiqué que toute personne qui fraude ou contribue à la fraude sur un évènement sportif risque l’emprisonnement pour une durée pouvant aller à six ans. Un rappel à la loi va d’ailleurs être fait par Castilho aux autorités en charge de la course.
- Voilà une aide inhabituelle pour préserver une éventuelle victoire de Massa devant Alonso, même si ce dernier a déclaré qu’il était prêt à lui laisser. Les membres d’équipe tout autant que les pilotes sont visés par la loi.
> Selon Castilho, un ordre d’équipe de Ferrari, ou de toute autre équipe, tomberait directement sous le coup de la loi.
- Cette loi avait été votée initialement pour les problèmes survenus dans le football brésilien. Elle peut s’appliquer à toute compétition sportive se déroulant sur le sol brésilien, ainsi qu’à toute personne participant à la compétition, qu’elle soit brésilienne ou non.
Source : Nextgen-auto.com
Dans le code "Torcedor" est indiqué que toute personne qui fraude ou contribue à la fraude sur un évènement sportif risque l’emprisonnement pour une durée pouvant aller à six ans. Un rappel à la loi va d’ailleurs être fait par Castilho aux autorités en charge de la course.
- Voilà une aide inhabituelle pour préserver une éventuelle victoire de Massa devant Alonso, même si ce dernier a déclaré qu’il était prêt à lui laisser. Les membres d’équipe tout autant que les pilotes sont visés par la loi.
> Selon Castilho, un ordre d’équipe de Ferrari, ou de toute autre équipe, tomberait directement sous le coup de la loi.
- Cette loi avait été votée initialement pour les problèmes survenus dans le football brésilien. Elle peut s’appliquer à toute compétition sportive se déroulant sur le sol brésilien, ainsi qu’à toute personne participant à la compétition, qu’elle soit brésilienne ou non.
Source : Nextgen-auto.com
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Météo pluvieuse pour Samedi...?
>> Alors qu’il fait actuellement beau et chaud à Interlagos (28°C dans l’air, 42°C sur la piste), le temps devrait bientôt se gâter.
- En effet, la pluie est attendue pour samedi, jour des qualifications du Grand Prix du Brésil.
Ainsi, c’est peut-être, comme en 2009, sous la pluie, que sera disputée la course à la pole.
> L’an passé, l’eau présente en abondance avait fait durer la séance de qualifications près de trois heures !
Source : Autohebdo.fr
- En effet, la pluie est attendue pour samedi, jour des qualifications du Grand Prix du Brésil.
Ainsi, c’est peut-être, comme en 2009, sous la pluie, que sera disputée la course à la pole.
> L’an passé, l’eau présente en abondance avait fait durer la séance de qualifications près de trois heures !
Source : Autohebdo.fr
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Re: Grand Prix du Brésil ; Caïpirinhia et samba à volonté.
intéressant cette loi bresilienne,.
comment, certaines ecuries, vont-elles faire pour leurs consignes de courses ......sachant qu'elles n'existent pas d'ailleurs!
comment, certaines ecuries, vont-elles faire pour leurs consignes de courses ......sachant qu'elles n'existent pas d'ailleurs!
emacaly- Messages : 3838
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Re: Grand Prix du Brésil ; Caïpirinhia et samba à volonté.
Il a de bonnes idées ce Pablo Castilho ... pourrait-il imposer " l'esprit sportif " ?
Jusqu'à 6 ans de prison en cas de fraude influançant un résultat sportif...!
>> Selon la justice brésilienne, Felipe Massa fera face à des accusations criminelles s'il laisse passer son coéquipier Fernando Alonso lors du Grand Prix du Brésil.
- Paulo Castilho, procureur auprès de la Cour criminelle spéciale de Sao Paulo, a été sans équivoque :
"S'il fait cela, il devra sortir menotté d'Interlagos", a-t-il affirmé, tel que rapporté par le quotidien Folha de Sao Paulo.
> Selon l'article, une telle sanction se rapporte à une loi prévoyant jusqu'à "6 ans de prison" pour "qui fraude" ou "contribue à la fraude" en influençant le résultat d'une compétition sportive.
- En Allemagne, à la demande de son équipe, Massa a cédé la victoire à Alonso, question de soutenir la course au titre de l'Espagnol tout en assurant un doublé pour Ferrari.
> Cette semaine, Massa a indiqué qu'il continuerait à aider son coéquipier si les circonstances le permettent :
"Si cela dépend de moi, bien sûr, aucun problème."
Alonso, quant à lui, a dit espérer voir Massa gagner au Brésil.
© ESPN EMEA Ltd.
- Paulo Castilho, procureur auprès de la Cour criminelle spéciale de Sao Paulo, a été sans équivoque :
"S'il fait cela, il devra sortir menotté d'Interlagos", a-t-il affirmé, tel que rapporté par le quotidien Folha de Sao Paulo.
> Selon l'article, une telle sanction se rapporte à une loi prévoyant jusqu'à "6 ans de prison" pour "qui fraude" ou "contribue à la fraude" en influençant le résultat d'une compétition sportive.
- En Allemagne, à la demande de son équipe, Massa a cédé la victoire à Alonso, question de soutenir la course au titre de l'Espagnol tout en assurant un doublé pour Ferrari.
> Cette semaine, Massa a indiqué qu'il continuerait à aider son coéquipier si les circonstances le permettent :
"Si cela dépend de moi, bien sûr, aucun problème."
Alonso, quant à lui, a dit espérer voir Massa gagner au Brésil.
© ESPN EMEA Ltd.
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Re: Grand Prix du Brésil ; Caïpirinhia et samba à volonté.
Grande finale ou demie finale?Il se passe toujours quelque chose sur ce circuit,personnellement je préférerais une finale a Abu dhabi et un grand bravo a RBR qui laisse ses pilotes en découdre sur la piste.
nairboul- Messages : 8951
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Re: Grand Prix du Brésil ; Caïpirinhia et samba à volonté.
nairboul a écrit:un grand bravo a RBR qui laisse ses pilotes en découdre sur la piste.
D'accord avec ça, à une petite nuance prêt, je penses que cela les emm....tellememt de voir Webber gagner
Re: Grand Prix du Brésil ; Caïpirinhia et samba à volonté.
Oui mc tu as certainement raison,mais entre nous cela ne changeras rien a nos ptites vie,j'ai lu ca dans auto-hebdo et j'approuve:
"S’il est représenté dans le monde de la F1 par son conseiller - Helmut Marko -, Dietrich Mateschitz souhaite rappeler lui-même la philosophie de Red Bull. « Ca doit rester "rattrape-moi si tu peux" et non pas "laisse-moi passer car je suis meilleur" ». A Interlagos, Webber ne devrait donc pas entendre de messages signalant « Sebastian est plus rapide que toi » et inversement…
Jusqu'au bout, Webber et Vettel auront donc leur destin entre leurs mains. Red Bull, qui a prouvé sa stratégie décalée dans d’autres disciplines et d’autres sports, souhaite voir ses deux représentants en F1 se disputer le titre sur la piste, pas dans les oreillettes. Une stratégie qui devrait plaire aux amateurs de beau sport… et à Fernando Alonso".C'est peut être risible pour quelques un mais c'est tout a l'honneur de cette écurie.Nous pourrons toujours critiquer après coup si l'écurie n'est pas championne ou un de ses pilotes titrés mais il n'y a pas de porteur de RB enfin d'eau chez RBR.
"S’il est représenté dans le monde de la F1 par son conseiller - Helmut Marko -, Dietrich Mateschitz souhaite rappeler lui-même la philosophie de Red Bull. « Ca doit rester "rattrape-moi si tu peux" et non pas "laisse-moi passer car je suis meilleur" ». A Interlagos, Webber ne devrait donc pas entendre de messages signalant « Sebastian est plus rapide que toi » et inversement…
Jusqu'au bout, Webber et Vettel auront donc leur destin entre leurs mains. Red Bull, qui a prouvé sa stratégie décalée dans d’autres disciplines et d’autres sports, souhaite voir ses deux représentants en F1 se disputer le titre sur la piste, pas dans les oreillettes. Une stratégie qui devrait plaire aux amateurs de beau sport… et à Fernando Alonso".C'est peut être risible pour quelques un mais c'est tout a l'honneur de cette écurie.Nous pourrons toujours critiquer après coup si l'écurie n'est pas championne ou un de ses pilotes titrés mais il n'y a pas de porteur de RB enfin d'eau chez RBR.
nairboul- Messages : 8951
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Changement de moteur pour Alonso...
>> Fernando Alonso (Ferrari), qui connaît une situation compliquée en termes de gestion des moteurs, va bénéficier d’un changement de blocs entre les deux sessions.
- Afin d’optimiser au mieux la gestion des V8 de la monoplace de l’Espagnol, Ferrari va procéder à ce changement immédiatement à l’issue de cette séance.
Source : Autohebdo.fr
- Afin d’optimiser au mieux la gestion des V8 de la monoplace de l’Espagnol, Ferrari va procéder à ce changement immédiatement à l’issue de cette séance.
Source : Autohebdo.fr
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Libres 1...
>> Résultat des LIBRES 1 :
Pos Pilotes Equipes Temps Ecart Tours
01 S. Vettel RBR 1:12.328
02 M. Webber RBR 1:12.810 + 0.482
03 L. Hamilton McLaren 1:12.845 + 0.517
04 J. Button McLaren 1:13.267 + 0.939
05 R. Kubica Renault 1:13.370 + 1.042
06 N. Rosberg Mercedes GP 1:13.516 + 1.188
07 R. Barrichello Williams 1:13.546 + 1.218
08 M. Schumacher Mercedes GP 1:13.643 + 1.315
09 A. Sutil Force India 1:13.918 + 1.590
10 N. Heidfeld BMW Sauber 1:14.000 + 1.672
11 K. Kobayashi BMW Sauber 1:14.004 + 1.676
12 N. Hulkenberg Williams 1:14.155 + 1.827
13 F. Alonso Ferrari 1:14.246 + 1.918
14 F. Massa Ferrari 1:14.267 + 1.939
15 V. Petrov Renault 1:14.370 + 2.042
16 V. Liuzzi Force India 1:14.487 + 2.159
17 J. Alguersuari Toro Rosso 1:14.618 + 2.290
18 S. Buemi Toro Rosso 1:14.734 + 2.406
19 J. Trulli Lotus 1:15.603 + 3.275
20 T. Glock Virgin 1:15.860 + 3.532
21 H. Kovalainen Lotus 1:16.057 + 3.729
22 J. d’Ambrosio Virgin 1:16.707 + 4.379
23 C. Klien HRT 1:16.839 + 4.511
24 B. Senna HRT 1:17.360 + 5.032
Source : ToileF1.com
Pos Pilotes Equipes Temps Ecart Tours
01 S. Vettel RBR 1:12.328
02 M. Webber RBR 1:12.810 + 0.482
03 L. Hamilton McLaren 1:12.845 + 0.517
04 J. Button McLaren 1:13.267 + 0.939
05 R. Kubica Renault 1:13.370 + 1.042
06 N. Rosberg Mercedes GP 1:13.516 + 1.188
07 R. Barrichello Williams 1:13.546 + 1.218
08 M. Schumacher Mercedes GP 1:13.643 + 1.315
09 A. Sutil Force India 1:13.918 + 1.590
10 N. Heidfeld BMW Sauber 1:14.000 + 1.672
11 K. Kobayashi BMW Sauber 1:14.004 + 1.676
12 N. Hulkenberg Williams 1:14.155 + 1.827
13 F. Alonso Ferrari 1:14.246 + 1.918
14 F. Massa Ferrari 1:14.267 + 1.939
15 V. Petrov Renault 1:14.370 + 2.042
16 V. Liuzzi Force India 1:14.487 + 2.159
17 J. Alguersuari Toro Rosso 1:14.618 + 2.290
18 S. Buemi Toro Rosso 1:14.734 + 2.406
19 J. Trulli Lotus 1:15.603 + 3.275
20 T. Glock Virgin 1:15.860 + 3.532
21 H. Kovalainen Lotus 1:16.057 + 3.729
22 J. d’Ambrosio Virgin 1:16.707 + 4.379
23 C. Klien HRT 1:16.839 + 4.511
24 B. Senna HRT 1:17.360 + 5.032
Source : ToileF1.com
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EL 2
EL2 : Coup double pour Vettel, Massa à l’arrêt
La deuxième séance d’essais libres du Grand Prix du Brésil a été assez similaire à la précédente. Sebastian Vettel a réalisé le meilleur temps devant son équipier Mark Webber, comme lors de la première session. Une Ferrari a également dû arrêter ses essais plus tôt que prévu, mais il s’agit de Felipe Massa cette fois-ci. Probablement à cause d’un problème d’embrayage ou de transmission.
Résumé :
La deuxième séance d’essais libres du Grand Prix du Brésil débute sous la chaleur brésilienne ! Le mercure est grimpé à 30°C dans l’air et 43°C en piste. Le taux d’humidité est de 38% et la force du vent de 10,1 m/s.
Comme d’habitude pour les essais de vendredi après-midi, les équipes entament directement leurs programmes. Après quelques tours rapides, Lewis Hamilton s’accapare la première place de la séance en 1:13.048. Après le premier quart d’heure, il devance de sept dixièmes Michael Schumacher et Robert Kubica.
Le Britannique augmente la cadence d’un dixième, mais cela ne suffit pas pour endiguer la fougue des pilotes Red Bull Racing. Tous deux survolent ce début de séance. Mark Webber met cinq dixièmes à Lewis Hamilton en 1:12.387 et deux dixièmes à son équipier Sebastian Vettel.
A l’arrière, l’écart est assez serré entre les trois nouvelles équipes. Seulement cinq dixièmes séparent les six pilotes ! Du jamais vu depuis le début de la saison. De son côté, Vitaly Petrov se montre beaucoup plus prudent au volant de sa R30 après une nouvelle sortie de piste lors de la première séance d’essais libres.
Pendant ce temps, les pilotes Sauber brillent relativement en piste. Au volant d’une voiture modeste, Nick Heidfeld se hisse au cinquième rang, alors que Kamui Kobayashi complète le Top 10.
Il faut attendre le dernier tiers de la séance pour voir les ténors ressortir des stands, en pneus tendres. Felipe Massa se rapproche à trois dixièmes de Mark Webber devant des Brésiliens venus en nombre pour le soutenir. Sa séance est cependant stoppée nette par un problème d’embrayage ou de transmission.
De son côté, Mark Webber hausse le rythme en 1:12.072. Fernando Alonso revient à deux dixièmes du pilote australien, atténuant un peu l’avantage affiché par Red Bull Racing depuis la première séance d’essais libres. Sebastian Vettel met cependant tout le monde d’accord en 1:11.968, réalisant le meilleur temps du week-end.
La situation n’évoluera plus en tête de la séance. Sebastian Vettel termine comme lors de la première session devant les autres ténors du championnat. Il devance Mark Webber, Fernando Alonso, Lewis Hamilton et Felipe Massa. Robert Kubica, Jenson Button, Nick Heidfeld, Nico Rosberg et Michael Schumacher complètent le Top 10.
Pos Pilotes Equipes Temps Ecart Tours
01 S. Vettel RBR 1:11.968
02 M. Webber RBR 1:12.072 + 0.104
03 F. Alonso Ferrari 1:12.328 + 0.360
04 L. Hamilton McLaren 1:12.656 + 0.688
05 F. Massa Ferrari 1:12.677 + 0.709
06 R. Kubica Renault 1:12.882 + 0.914
07 J. Button McLaren 1:13.206 + 1.238
08 N. Heidfeld BMW Sauber 1:13.222 + 1.254
09 N. Rosberg Mercedes GP 1:13.333 + 1.365
10 M. Schumacher Mercedes GP 1:13.346 + 1.378
11 R. Barrichello Williams 1:13.520 + 1.552
12 K. Kobayashi BMW Sauber 1:13.610 + 1.642
13 N. Hulkenberg Williams 1:13.725 + 1.757
14 A. Sutil Force India 1:13.741 + 1.773
15 V. Petrov Renault 1:13.818 + 1.850
16 V. Liuzzi Force India 1:14.045 + 2.077
17 S. Buemi Toro Rosso 1:14.304 + 2.336
18 J. Alguersuari Toro Rosso 1:14.578 + 2.610
19 J. Trulli Lotus 1:14.984 + 3.016
20 H. Kovalainen Lotus 1:15.101 + 3.133
21 L. di Grassi Virgin 1:15.433 + 3.465
22 B. Senna HRT 1:16.070 + 4.102
23 C. Klien HRT 1:16.082 + 4.114
24 T. Glock Virgin 1:16.150 + 4.182
(Source : toileF1.com)
La deuxième séance d’essais libres du Grand Prix du Brésil a été assez similaire à la précédente. Sebastian Vettel a réalisé le meilleur temps devant son équipier Mark Webber, comme lors de la première session. Une Ferrari a également dû arrêter ses essais plus tôt que prévu, mais il s’agit de Felipe Massa cette fois-ci. Probablement à cause d’un problème d’embrayage ou de transmission.
Résumé :
La deuxième séance d’essais libres du Grand Prix du Brésil débute sous la chaleur brésilienne ! Le mercure est grimpé à 30°C dans l’air et 43°C en piste. Le taux d’humidité est de 38% et la force du vent de 10,1 m/s.
Comme d’habitude pour les essais de vendredi après-midi, les équipes entament directement leurs programmes. Après quelques tours rapides, Lewis Hamilton s’accapare la première place de la séance en 1:13.048. Après le premier quart d’heure, il devance de sept dixièmes Michael Schumacher et Robert Kubica.
Le Britannique augmente la cadence d’un dixième, mais cela ne suffit pas pour endiguer la fougue des pilotes Red Bull Racing. Tous deux survolent ce début de séance. Mark Webber met cinq dixièmes à Lewis Hamilton en 1:12.387 et deux dixièmes à son équipier Sebastian Vettel.
A l’arrière, l’écart est assez serré entre les trois nouvelles équipes. Seulement cinq dixièmes séparent les six pilotes ! Du jamais vu depuis le début de la saison. De son côté, Vitaly Petrov se montre beaucoup plus prudent au volant de sa R30 après une nouvelle sortie de piste lors de la première séance d’essais libres.
Pendant ce temps, les pilotes Sauber brillent relativement en piste. Au volant d’une voiture modeste, Nick Heidfeld se hisse au cinquième rang, alors que Kamui Kobayashi complète le Top 10.
Il faut attendre le dernier tiers de la séance pour voir les ténors ressortir des stands, en pneus tendres. Felipe Massa se rapproche à trois dixièmes de Mark Webber devant des Brésiliens venus en nombre pour le soutenir. Sa séance est cependant stoppée nette par un problème d’embrayage ou de transmission.
De son côté, Mark Webber hausse le rythme en 1:12.072. Fernando Alonso revient à deux dixièmes du pilote australien, atténuant un peu l’avantage affiché par Red Bull Racing depuis la première séance d’essais libres. Sebastian Vettel met cependant tout le monde d’accord en 1:11.968, réalisant le meilleur temps du week-end.
La situation n’évoluera plus en tête de la séance. Sebastian Vettel termine comme lors de la première session devant les autres ténors du championnat. Il devance Mark Webber, Fernando Alonso, Lewis Hamilton et Felipe Massa. Robert Kubica, Jenson Button, Nick Heidfeld, Nico Rosberg et Michael Schumacher complètent le Top 10.
Pos Pilotes Equipes Temps Ecart Tours
01 S. Vettel RBR 1:11.968
02 M. Webber RBR 1:12.072 + 0.104
03 F. Alonso Ferrari 1:12.328 + 0.360
04 L. Hamilton McLaren 1:12.656 + 0.688
05 F. Massa Ferrari 1:12.677 + 0.709
06 R. Kubica Renault 1:12.882 + 0.914
07 J. Button McLaren 1:13.206 + 1.238
08 N. Heidfeld BMW Sauber 1:13.222 + 1.254
09 N. Rosberg Mercedes GP 1:13.333 + 1.365
10 M. Schumacher Mercedes GP 1:13.346 + 1.378
11 R. Barrichello Williams 1:13.520 + 1.552
12 K. Kobayashi BMW Sauber 1:13.610 + 1.642
13 N. Hulkenberg Williams 1:13.725 + 1.757
14 A. Sutil Force India 1:13.741 + 1.773
15 V. Petrov Renault 1:13.818 + 1.850
16 V. Liuzzi Force India 1:14.045 + 2.077
17 S. Buemi Toro Rosso 1:14.304 + 2.336
18 J. Alguersuari Toro Rosso 1:14.578 + 2.610
19 J. Trulli Lotus 1:14.984 + 3.016
20 H. Kovalainen Lotus 1:15.101 + 3.133
21 L. di Grassi Virgin 1:15.433 + 3.465
22 B. Senna HRT 1:16.070 + 4.102
23 C. Klien HRT 1:16.082 + 4.114
24 T. Glock Virgin 1:16.150 + 4.182
(Source : toileF1.com)
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Re: Grand Prix du Brésil ; Caïpirinhia et samba à volonté.
McLaren a écrit:nairboul a écrit:un grand bravo a RBR qui laisse ses pilotes en découdre sur la piste.
D'accord avec ça, à une petite nuance prêt, je penses que cela les emm....tellememt de voir Webber gagner
je suis du même avis, ils ne pense qu'a leur chouchou de vettel, franchement ils me déçoient sur ce point.
Hadzufel- Messages : 9084
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