Garage aux archives
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Re: Garage aux archives
Le 3 octobre 1971, François Cevert a remporté sa première – et unique – victoire en Formule 1 à Watkins Glen (USA). Deux ans plus tard, il se tuait sur le même circuit. Quarante ans après, pour la revue Grand Prix, les journalistes Eric Bhat et Pascal Dro ont demandé aux proches de François Cevert de témoigner. L’émotion suscitée par la disparition du champion reste vivace. Le pilote est mort, mais un mythe est né.
Voici 40 ans jour pour jour, François Cevert s’est imposé au Grand Prix des USA devant Jo Siffert et Ronnie Peterson, ce que personne ou presque n’a su en France. Depuis Trintignant ce n’était plus jamais arrivé. Très curieusement, même si l’impact a enthousiasmé les aficionados, la victoire de François Cevert n’a pas eu un retentissement inouï dans le grand public. Il faut dire que la course n’avait pas été télévisée, décalage horaire oblige. Les mensuels spécialisés avaient déjà bouclé. Il a fallu attendre un mois de plus pour que Sport-Auto nous offre un poster central. Sinon, guère de tambours, de trompettes encore moins, pour saluer à sa juste valeur cette victoire historique.
François était mi-figue mi-raisin en rentrant chez les siens le surlendemain, ainsi que le révèle aujourd’hui sa sœur Jacqueline Beltoise. "Ces journalistes !" avait-il lancé avant même de poser à terre son sac de voyage. "Jean-Pierre rentre d’Argentine après l’affaire Giunti, et 300 journalistes l’attendent à l’aéroport. Moi je gagne et trois ou quatre plumitifs seulement m’accueillent. La presse n’aime décidément que les scandales !" La petite pointe de jalousie que l’on perçoit contre son beau-frère Beltoise n’était que ponctuelle. "Nous nous entendions à merveille", confirme JPB sans fard : "nous étions beaux-frères, concurrents et copains."
Juste après sa victoire au Glen, François s’était empressé de rendre hommage à son beau-frère en répondant aux interviewes d’après-course à Watkins Glen : Beltoise, déclara François, aurait dû gagner un ou plusieurs GP depuis longtemps." Lequel Jean-Pierre Beltoise a su taire alors l’esquisse de dépit qu’il pouvait ressentir : "J’étais très heureux pour François car il le méritait amplement", raconte JPB qui courait toujours après sa première victoire. "Mais j’ai pensé en moi-même que je devais vraiment avoir eu des voitures de merde en F1 !"
Sinon, rappelle Jacqueline Beltoise, l’estime était bel et bien mutuelle. Beltoise était le grand héros de Cevert du temps de la moto. Inversement, Jean-Pierre se comportait en frère plus encore qu’en beau-frère : "Plusieurs fois je lui ai remonté le moral, il pensait être incapable de battre Stewart, et je lui ai démontré que Stewart, bien que génial, était à sa portée. Cevert était devenu l’égal de Stewart, et je le tiens pour un des meilleurs pilotes de cette époque. D’ailleurs, six mois plus tard, il nous a annoncé fièrement à Jacqueline et à moi "Stewart, je l’allume quand je veux !"
Deux ans plus tard, la Formule 1 plante à nouveau son chapiteau à Watkins Glen. Les derniers essais touchent à leur fin. Histoire d’améliorer son temps, François lance son moteur. "Il m’a soufflé un baiser, il a fermé sa visière et il est parti !" dit Helen Stewart à Pascal Dro, voici quelques semaines à Spa, des sanglots dans la voix. La suite, c’est notre confrère Johnny Rives qui la raconte : "Un silence terrible plane sur le circuit. Très pâle, Jean-Pierre Beltoise est accroché au grillage derrière les stands et tente de cacher ses larmes. Putain ! Je croise Chris Amon, qui m’adresse une moue de tristesse et me donne une tape sur l’épaule. Il n’y a rien à dire en effet. J’ai l’impression de ne plus avoir de jambes."
Niki Lauda fut le premier témoin de la scène puisqu’il suivait François quand l’accident s’est produit. Le pilote autrichien n’était pas encore champion du monde mais déjà millimétrique dans ses jugements : "Je l’ai vu filer vers le rail. Faute de pilotage ou ennui technique ? Je n’ai jamais pu me faire une idée sur la question." Jean-Pierre Beltoise ne dit pas autre chose : "Je ne peux toujours pas croire qu’il ait commis une erreur de pilotage. Ce n’est pas la plus forte probabilité. Il était trop réfléchi." Stewart s’est arrêté auprès de la Tyrrell retournée : "c’était horrible, j’étais révolté."
Au micro de Pascal Dro, en marge du récent GP de Belgique, Jackie se fait mystique : "J’ai pensé à Dieu. Il ne pouvait pas me frapper plus fort, sauf à s’en prendre à ma femme et à mes enfants. C’était brutal, c’était horrible." Des larmes inondent ses yeux. Dro n’en mène par large. "Je peux le dire aujourd’hui", continue Jackie. "Ken Tyrrell m’avait demandé, si je le pouvais, de laisser gagner François à Watkins Glen. Ce devait être mon dernier Grand Prix. C’eût été une jolie manière de lui passer le relais, mais c’était terrible pour moi. J’ai répondu à Ken : « On en reparlera dimanche matin. » Il n’y a pas eu de dimanche matin…"
Quand le pilote est mort un mythe est né. "Sur sa palette il y avait toutes les couleurs", dit joliment Jean-Claude Killy, grand copain de François. Stewart renchérit : "Il avait tellement de charme, un intense rayonnement !" Le saviez-vous ? Jackie continue fidèlement à fleurir chaque année la tombe de François. Lauda fend l’armure un instant en évoquant cette trajectoire brisée : "C’était le seul pilote de l’histoire de la F1 qui avait toutes les qualités : le talent, la beauté, l’intelligence, l’éducation : il était promis à un avenir de star mondiale et programmé pour être champion du monde dès 1974."
Jackie Stewart est d’accord : "François avait toutes les cartes en mains". Il y en a un qui ronchonne un chouïa tout de même, c’est François Guiter, patron de la communication chez Elf et commanditaire du clan Tyrrell : "c’est dommage qu’on n’ait pas prévenu François qu’il deviendrait premier pilote, ça aurait changé la face des choses. Peut-être…"
François Cevert devait se marier. "Il me l’avait dit avant de s’envoler vers la tournée nord-américaine" , assure sa sœur, Jacqueline Beltoise. Il le répète à Gérard Flocon dans sa dernière grande interview, la veille de l’accident : "je suis prêt à me marier !". Et Christina de Caraman, qui s’apprêtait à devenir l’heureuse élue, confirme : "François m’a envoyé une lettre des Bermudes, me demandant en mariage".
Quand la lettre est arrivée, François était mort depuis plusieurs jours.
Voici 40 ans jour pour jour, François Cevert s’est imposé au Grand Prix des USA devant Jo Siffert et Ronnie Peterson, ce que personne ou presque n’a su en France. Depuis Trintignant ce n’était plus jamais arrivé. Très curieusement, même si l’impact a enthousiasmé les aficionados, la victoire de François Cevert n’a pas eu un retentissement inouï dans le grand public. Il faut dire que la course n’avait pas été télévisée, décalage horaire oblige. Les mensuels spécialisés avaient déjà bouclé. Il a fallu attendre un mois de plus pour que Sport-Auto nous offre un poster central. Sinon, guère de tambours, de trompettes encore moins, pour saluer à sa juste valeur cette victoire historique.
François était mi-figue mi-raisin en rentrant chez les siens le surlendemain, ainsi que le révèle aujourd’hui sa sœur Jacqueline Beltoise. "Ces journalistes !" avait-il lancé avant même de poser à terre son sac de voyage. "Jean-Pierre rentre d’Argentine après l’affaire Giunti, et 300 journalistes l’attendent à l’aéroport. Moi je gagne et trois ou quatre plumitifs seulement m’accueillent. La presse n’aime décidément que les scandales !" La petite pointe de jalousie que l’on perçoit contre son beau-frère Beltoise n’était que ponctuelle. "Nous nous entendions à merveille", confirme JPB sans fard : "nous étions beaux-frères, concurrents et copains."
Juste après sa victoire au Glen, François s’était empressé de rendre hommage à son beau-frère en répondant aux interviewes d’après-course à Watkins Glen : Beltoise, déclara François, aurait dû gagner un ou plusieurs GP depuis longtemps." Lequel Jean-Pierre Beltoise a su taire alors l’esquisse de dépit qu’il pouvait ressentir : "J’étais très heureux pour François car il le méritait amplement", raconte JPB qui courait toujours après sa première victoire. "Mais j’ai pensé en moi-même que je devais vraiment avoir eu des voitures de merde en F1 !"
Sinon, rappelle Jacqueline Beltoise, l’estime était bel et bien mutuelle. Beltoise était le grand héros de Cevert du temps de la moto. Inversement, Jean-Pierre se comportait en frère plus encore qu’en beau-frère : "Plusieurs fois je lui ai remonté le moral, il pensait être incapable de battre Stewart, et je lui ai démontré que Stewart, bien que génial, était à sa portée. Cevert était devenu l’égal de Stewart, et je le tiens pour un des meilleurs pilotes de cette époque. D’ailleurs, six mois plus tard, il nous a annoncé fièrement à Jacqueline et à moi "Stewart, je l’allume quand je veux !"
Deux ans plus tard, la Formule 1 plante à nouveau son chapiteau à Watkins Glen. Les derniers essais touchent à leur fin. Histoire d’améliorer son temps, François lance son moteur. "Il m’a soufflé un baiser, il a fermé sa visière et il est parti !" dit Helen Stewart à Pascal Dro, voici quelques semaines à Spa, des sanglots dans la voix. La suite, c’est notre confrère Johnny Rives qui la raconte : "Un silence terrible plane sur le circuit. Très pâle, Jean-Pierre Beltoise est accroché au grillage derrière les stands et tente de cacher ses larmes. Putain ! Je croise Chris Amon, qui m’adresse une moue de tristesse et me donne une tape sur l’épaule. Il n’y a rien à dire en effet. J’ai l’impression de ne plus avoir de jambes."
Niki Lauda fut le premier témoin de la scène puisqu’il suivait François quand l’accident s’est produit. Le pilote autrichien n’était pas encore champion du monde mais déjà millimétrique dans ses jugements : "Je l’ai vu filer vers le rail. Faute de pilotage ou ennui technique ? Je n’ai jamais pu me faire une idée sur la question." Jean-Pierre Beltoise ne dit pas autre chose : "Je ne peux toujours pas croire qu’il ait commis une erreur de pilotage. Ce n’est pas la plus forte probabilité. Il était trop réfléchi." Stewart s’est arrêté auprès de la Tyrrell retournée : "c’était horrible, j’étais révolté."
Au micro de Pascal Dro, en marge du récent GP de Belgique, Jackie se fait mystique : "J’ai pensé à Dieu. Il ne pouvait pas me frapper plus fort, sauf à s’en prendre à ma femme et à mes enfants. C’était brutal, c’était horrible." Des larmes inondent ses yeux. Dro n’en mène par large. "Je peux le dire aujourd’hui", continue Jackie. "Ken Tyrrell m’avait demandé, si je le pouvais, de laisser gagner François à Watkins Glen. Ce devait être mon dernier Grand Prix. C’eût été une jolie manière de lui passer le relais, mais c’était terrible pour moi. J’ai répondu à Ken : « On en reparlera dimanche matin. » Il n’y a pas eu de dimanche matin…"
Quand le pilote est mort un mythe est né. "Sur sa palette il y avait toutes les couleurs", dit joliment Jean-Claude Killy, grand copain de François. Stewart renchérit : "Il avait tellement de charme, un intense rayonnement !" Le saviez-vous ? Jackie continue fidèlement à fleurir chaque année la tombe de François. Lauda fend l’armure un instant en évoquant cette trajectoire brisée : "C’était le seul pilote de l’histoire de la F1 qui avait toutes les qualités : le talent, la beauté, l’intelligence, l’éducation : il était promis à un avenir de star mondiale et programmé pour être champion du monde dès 1974."
Jackie Stewart est d’accord : "François avait toutes les cartes en mains". Il y en a un qui ronchonne un chouïa tout de même, c’est François Guiter, patron de la communication chez Elf et commanditaire du clan Tyrrell : "c’est dommage qu’on n’ait pas prévenu François qu’il deviendrait premier pilote, ça aurait changé la face des choses. Peut-être…"
François Cevert devait se marier. "Il me l’avait dit avant de s’envoler vers la tournée nord-américaine" , assure sa sœur, Jacqueline Beltoise. Il le répète à Gérard Flocon dans sa dernière grande interview, la veille de l’accident : "je suis prêt à me marier !". Et Christina de Caraman, qui s’apprêtait à devenir l’heureuse élue, confirme : "François m’a envoyé une lettre des Bermudes, me demandant en mariage".
Quand la lettre est arrivée, François était mort depuis plusieurs jours.
nairboul- Messages : 8951
Date d'inscription : 16/02/2010
Age : 51
Localisation : champagné
Re: Garage aux archives
Un dimanche d'octobre, il y a quarante ans, autant dire une éternité, sur un circuit préhistorique, Jo Siffert.
Le jeune homme s’avance, cadre et appuie sur le déclencheur. Bonne moisson, trois pilotes et deux voitures de course sans que personne ne lui demande s’il a un brassard ou quoi. Il lui tarde de donner les pellicules à son père pour les faire développer. Il s’appelle Rob Ryder et sans le savoir il vient de prendre une photo historique.
La lumière rasante, la décontraction apparente affichée sur la photo, tout indique une fin de saison. A la gauche de l’image, Peter Gethin est assis sur le ponton droit de sa BRM P160. Il est plutôt cool dans le paddock de Brands Hatch, à mille lieues du chaudron de Monza où il a inscrit le mois dernier un record qui allait tenir plus de trente ans : celui du GP le plus rapide de l’Histoire (242,620 km/h).
Gethin, Brands Hatch, il connaît. Il y a mené à la victoire sa McLaren-Chevrolet de F5000, plus d'une fois.
Face à lui, dans une posture évoquant le Penseur de Rodin, version BRM, Howden Ganley, l’ancien mécano arrivé en Angleterre en 1961 avec 50 $ dollars néo-zélandais en poche. Au hasard de galères qu'il est difficile de résumer ici, il est troisième monte chez BRM depuis qu’en août dernier Pedro Rodriguez s’est bêtement tué au Norisring dans une course de merde.
Ganley, Brands Hatch, il connaît. Il y fut le premier à tourner à 100 miles à l'heure sur un tour en F3, en 1969.
Enfin adossé à la barrière, Ray-Ban sur le nez, il y a Joseph Siffert, dit aussi Seppi. Pour lui aussi c’est la fin de saison. Une putain de sacrée saison. 44 courses dans les pattes, F1, F2, Sport, Canam. Encore une, cette Victory Race où il a mis sa P160 en pole, et il se casse à Fribourg pour s’occuper de son commerce de voitures et aussi pouponner son lardon, né au début de l’année, un petit Philippe que s’il l’a vu deux heures dans l’année, c’est beau.
Siffert, Brands Hatch, il connaît. Rien que pour y avoir remporté en 1968 l'ultime Grand Prix que s'est adjugée une écurie privée.
Mais pour Seppi, l’heure est venue de passer à la caisse, en ce 24 octobre 1971. Il y a exactement 40 ans.
Plus tard, beaucoup plus tard, Philippe Siffert a accompli un pélerinage à Brands Hatch pour respirer l’air dans lequel son père s’est consumé en cendres de chair et d’acier. "Il pleuvait", a-t-il écrit quelque part dans un livre ou un article, puis soudain une trouée de ciel bleu a illuminé le circuit et d’un fourré au bord de la piste, à l’endroit où jadis son père avait explosé la BRM, un renard a fait irruption. Leurs regards se sont accrochés l’espace d’une seconde avant que l’animal ne regagne le couvert. Depuis qu’on y court moins, Brands Hatch sert de repaire aux renards. Nous-même en avons déjà vus.
Qui sait si les renards de Brands Hatch n’en savent pas plus long qu’ils veulent bien l’avouer ?
nairboul- Messages : 8951
Date d'inscription : 16/02/2010
Age : 51
Localisation : champagné
Re: Garage aux archives
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"Selon les statistiques, une personne sur cinq est déséquilibrée. S’il y a 4 personnes autour de toi et qu’elles te semblent normales, c’est pas bon... JCVD"
Re: Garage aux archives
Il n'y a pas que de l'eau à table et la camionnette au fond est sans doute celle d'un célèbre apéritif italien...
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Re: Garage aux archives
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"Selon les statistiques, une personne sur cinq est déséquilibrée. S’il y a 4 personnes autour de toi et qu’elles te semblent normales, c’est pas bon... JCVD"
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"Selon les statistiques, une personne sur cinq est déséquilibrée. S’il y a 4 personnes autour de toi et qu’elles te semblent normales, c’est pas bon... JCVD"
Re: Garage aux archives
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Re: Garage aux archives
très bonne!
coyote- Messages : 13246
Date d'inscription : 16/02/2010
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Localisation : Marseille
Re: Garage aux archives
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"Selon les statistiques, une personne sur cinq est déséquilibrée. S’il y a 4 personnes autour de toi et qu’elles te semblent normales, c’est pas bon... JCVD"
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Re: Garage aux archives
Oui..BRUNO935K3 a écrit:JMB et Mr "E" ?Admin a écrit:Faut l'avoir connu, ça..
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Re: Garage aux archives
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