Audi en endurance : une ascencion fulgurante et c'est pas fini..........
+4
Admin
emacaly
yoyot
boubou
8 participants
Page 1 sur 1
Audi en endurance : une ascencion fulgurante et c'est pas fini..........
L'aventure Audi en compétition commença en 1999 et se terminera en ........
Donc en 1999 Audi vient en endurance avec deux types de voitures la R8R (à gauche) et la R8C (à droite)
Je vous propose de les découvrir et commençons par la R8C car elle ne fera que les pré-qualifications du Mans et les 24h du Mans 1999 qu'elle ne finira contrairement à la R8R
Donc en 1999 Audi vient en endurance avec deux types de voitures la R8R (à gauche) et la R8C (à droite)
Je vous propose de les découvrir et commençons par la R8C car elle ne fera que les pré-qualifications du Mans et les 24h du Mans 1999 qu'elle ne finira contrairement à la R8R
boubou- Messages : 16350
Date d'inscription : 15/05/2010
Age : 47
Localisation : Seine et Marne (77) mais natif du Mans (72)
1999 : Audi R8C
Audi R8C
L'Audi R8C est une voiture de compétition faisant partie de la catégorie LMGTP construit pour les 24 Heures du Mans 1999. Il s'agit d'un prototype fermé conçu par Peter Elleray. Il fut développé parallèlement au prototype ouvert, l'Audi R8R spyder, qui devint par la suite la toute nouvelle Audi R8 en 2000.
Le projet
En 1998, lors de l'annonce d'Audi de participer aux 24 Heures du Mans, le plan d'origine est de développer un prototype ouvert, l'Audi R8R. Cependant, la forte domination des prototypes de catégorie GT1 aux 24 Heures du Mans 1998, l'Automobile Club de l'Ouest a décidé de modifier le règlement pour créer une nouvelle catégorie, les LMGTP, qui ne serait plus de surpuissantes GT, mais des prototypes fermés.
Au vu de ce changement de réglementation, Audi décide de développer un prototype de type LMGTP, ce qui oblige ainsi à redessiner une voiture à partir d'une copie quasiment vierge, considérablement différente de l'Audi R8R. Avec l'aide du nouveau partenaire d'Audi, le Racing Technology Norfolk, le designer Tony Southgate s'occupe du nouveau prototype alors que la version ouverte est à la charge du constructeur italien Dallara.
Les Audi R8C et R8R utilisent toutes les deux le même moteur, le V8 de 3,6 litres turbo-compressé mais avec un aérodynamisme radicalement différent. Pendant que la LMP900 possède de nombreuses prises au vent sur la partie frontale, la plupart de ces prises d'air se situent sur les côtés de la version fermée. Le nouveau règlement LMGTP a pour vocation d'améliorer la vitesse de ces protos réduisant le diamètre des roues par rapport aux protos ouverts. L'Audi R8C utilise donc des arches de roues plus étroites pour améliorer son efficacité aérodynamique.
Au niveau du cockpit, la R8C possède un pare-brise qui s'étend très loin vers le nez. Pour le toit, la hauteur est la plus basse possible en fonction de la position du pilote et de ce que permet le règlement. Elle fut abaissée au minimum, ce qui entraine l'apparition de deux bosses sur le toit pour améliorer au maximum l'efficacité aérodynamique de l'aileron arrière. Le cockpit s'étend également très loin derrière pour maximiser l'appui aérodynamique sur l'aileron arrière.
En compétition
À l'inverse de la R8R qui a réalisé plusieurs séances d'essais avant son apparition en course, la R8C n'a pas réalisé beaucoup d'essais avant le mois de mai et les 24 Heures. Ainsi, lors des essais collectifs, la voiture souffre de problèmes que ne connaît pas sa sœur. Un manque de place se fait sentir à l'intérieur du cockpit. Le coupé a également souffert de problèmes aérodynamiques avec l'accumulation d'air sur le toit, à tel point que les deux voitures ont perdu à plusieurs reprises leurs capots moteurs. Pour preuve, si les deux coupés ont réalisé les 22e et 28e des essais, les deux barquettes ont obtenu les 9e et 11e places. Malgré tout, la voiture est capable de signer des vitesses supérieures à 350 km/h dans les Hunaudières.
Les R8C ont été incapables de trouver des améliorations pendant le mois de préparation. Durant la qualification, les deux R8C ont obtenu les 20e et 23e place, pendant que les R8R étaient à nouveau 9e et 11e. Malheureusement pendant la course, tant les R8R que les R8C ont subi de nombreuses difficultés de boîte de de vitesses. L'une des deux R8C a abandonné durant la course pendant que la deuxième succomba à un problème de boîte de vitesses peu après la mi-course. Même si les deux R8R ont également connu des problèmes, les deux voitures ont réussi à finir la course, en prenant les 3e et 4e place.
La suite du projet
Suite à ces résultats, Audi a décidé de ne se concentrer qu'exclusivement sur la préparation d'un prototype ouvert. Les faibles performances des deux protos fermés ainsi que l'exode des grands constructeurs de la catégorie LMGTP ont motivé la marque aux anneaux dans cette décision.
Ce projet ne sera cependant pas sans suite puisqu'en 2001, le groupe Volkswagen signe son retour dans cette catégorie via sa marque britannique avec la Bentley Speed 8. La R8C a servi de base à la création de la Bentley et lui a notamment fourni son moteur Audi V8 turbo-compressé.
Seuls deux Audi R8C furent produites, les châssis #101 et #102. Les 24 Heures du Mans 1999 furent leur seule compétition
L'Audi R8C est une voiture de compétition faisant partie de la catégorie LMGTP construit pour les 24 Heures du Mans 1999. Il s'agit d'un prototype fermé conçu par Peter Elleray. Il fut développé parallèlement au prototype ouvert, l'Audi R8R spyder, qui devint par la suite la toute nouvelle Audi R8 en 2000.
Le projet
En 1998, lors de l'annonce d'Audi de participer aux 24 Heures du Mans, le plan d'origine est de développer un prototype ouvert, l'Audi R8R. Cependant, la forte domination des prototypes de catégorie GT1 aux 24 Heures du Mans 1998, l'Automobile Club de l'Ouest a décidé de modifier le règlement pour créer une nouvelle catégorie, les LMGTP, qui ne serait plus de surpuissantes GT, mais des prototypes fermés.
Au vu de ce changement de réglementation, Audi décide de développer un prototype de type LMGTP, ce qui oblige ainsi à redessiner une voiture à partir d'une copie quasiment vierge, considérablement différente de l'Audi R8R. Avec l'aide du nouveau partenaire d'Audi, le Racing Technology Norfolk, le designer Tony Southgate s'occupe du nouveau prototype alors que la version ouverte est à la charge du constructeur italien Dallara.
Les Audi R8C et R8R utilisent toutes les deux le même moteur, le V8 de 3,6 litres turbo-compressé mais avec un aérodynamisme radicalement différent. Pendant que la LMP900 possède de nombreuses prises au vent sur la partie frontale, la plupart de ces prises d'air se situent sur les côtés de la version fermée. Le nouveau règlement LMGTP a pour vocation d'améliorer la vitesse de ces protos réduisant le diamètre des roues par rapport aux protos ouverts. L'Audi R8C utilise donc des arches de roues plus étroites pour améliorer son efficacité aérodynamique.
Au niveau du cockpit, la R8C possède un pare-brise qui s'étend très loin vers le nez. Pour le toit, la hauteur est la plus basse possible en fonction de la position du pilote et de ce que permet le règlement. Elle fut abaissée au minimum, ce qui entraine l'apparition de deux bosses sur le toit pour améliorer au maximum l'efficacité aérodynamique de l'aileron arrière. Le cockpit s'étend également très loin derrière pour maximiser l'appui aérodynamique sur l'aileron arrière.
En compétition
À l'inverse de la R8R qui a réalisé plusieurs séances d'essais avant son apparition en course, la R8C n'a pas réalisé beaucoup d'essais avant le mois de mai et les 24 Heures. Ainsi, lors des essais collectifs, la voiture souffre de problèmes que ne connaît pas sa sœur. Un manque de place se fait sentir à l'intérieur du cockpit. Le coupé a également souffert de problèmes aérodynamiques avec l'accumulation d'air sur le toit, à tel point que les deux voitures ont perdu à plusieurs reprises leurs capots moteurs. Pour preuve, si les deux coupés ont réalisé les 22e et 28e des essais, les deux barquettes ont obtenu les 9e et 11e places. Malgré tout, la voiture est capable de signer des vitesses supérieures à 350 km/h dans les Hunaudières.
Les R8C ont été incapables de trouver des améliorations pendant le mois de préparation. Durant la qualification, les deux R8C ont obtenu les 20e et 23e place, pendant que les R8R étaient à nouveau 9e et 11e. Malheureusement pendant la course, tant les R8R que les R8C ont subi de nombreuses difficultés de boîte de de vitesses. L'une des deux R8C a abandonné durant la course pendant que la deuxième succomba à un problème de boîte de vitesses peu après la mi-course. Même si les deux R8R ont également connu des problèmes, les deux voitures ont réussi à finir la course, en prenant les 3e et 4e place.
La suite du projet
Suite à ces résultats, Audi a décidé de ne se concentrer qu'exclusivement sur la préparation d'un prototype ouvert. Les faibles performances des deux protos fermés ainsi que l'exode des grands constructeurs de la catégorie LMGTP ont motivé la marque aux anneaux dans cette décision.
Ce projet ne sera cependant pas sans suite puisqu'en 2001, le groupe Volkswagen signe son retour dans cette catégorie via sa marque britannique avec la Bentley Speed 8. La R8C a servi de base à la création de la Bentley et lui a notamment fourni son moteur Audi V8 turbo-compressé.
Seuls deux Audi R8C furent produites, les châssis #101 et #102. Les 24 Heures du Mans 1999 furent leur seule compétition
boubou- Messages : 16350
Date d'inscription : 15/05/2010
Age : 47
Localisation : Seine et Marne (77) mais natif du Mans (72)
1999 : Audi R8R
L’Audi R8R était un prototype Le Mans construit par pour les 24 Heures du Mans 1999 et un prédécesseur de la dominante Audi R8 qui a débuté en 2000.
Le projet
Le projet a débuté en 1997, quand Audi a commencé à s’intéresser aux 24 Heures du Mans . Le premier prototype a été affiché en 1998, montrant une voiture à cockpit ouvert qui comportait de nombreux éléments stylistiques Audi, mais ils manquaient quelques nécessités pratiques pour la course automobile . La voiture, conçue par Tony Southgate et construit par Dallara , avec comme base un moteur Audi de 3,6 litres bi-turbo V8 . Des évents aérodynamiques dans le nez, ainsi que les pontons présentaient des conduits NACA sur leurs sommets pour nourrir les turbocompresseurs. Un évent situé sur le côté a également permis le passage de l'air à partir de la roue avant.
Par les débuts de la voiture aux 12 Heures de Sebring , l'aérodynamique a été revue. Une queue plus longue, des passages de roue plus subtilement courbées dans les pontons.
Toutefois, à la suite Sebring, d'autres tests ont été effectué sur la R8R afin de mieux améliorer sa vitesse globale en préparation pour Le Mans. La carrosserie à l'avant a encore évolué, avec un ponton plus large et plus incurvé. Les conduits NACA ont été également remplacés par une entrée d'air sortant en verticale de l'aile latérale. La queue a également été raccourcie, et les éléments aérodynamiques ont été ajoutés sur le haut des pontons.
Seuls cinq R8R ont été construit au total. Les châssis # 204 et # 205 pour Sebring en 1999 seulement, alors que les châssis # 307 et # 308 pour Le Mans toujours en 1999. Le châssis #306 a été utilisé en 2000 pour participer au championnat ALMS. Les leçons tirées de l'expérience et du projet abouti de la R8R sera par la suite utilisé pour l’épopée de la R8 à commencer par l’année 2000.
Enfin prêts pour le déverminage
puis la compétition
En compétition
Après des mois de tests, la R8R fait ses débuts en course aux 12 Heures de Sebring en 1999. Dirigé par Joest Racing team allemand prestigieux ayant largement fait ses preuves, les R8Rs ont montré quelques difficultés initiales en qualification, 11ème et 12ème. Toutefois, pendant la course, les voitures ont montré leur fiabilité en étant capable de suivre la plupart des concurrents qui les avaient initialement distancés. Même si la nouvelle BMW V12 LMR a également a subi quelques problèmes, elle était de loin supérieure en termes de rythme et de fiabilité. Après douze heures cependant, l’une des deux R8R a réussi à prendre un podium avec une 3ème place, tandis que la voiture sœur de l'équipe a pris la 5ème place.
A Sebring
Après Sebring, les R8R sont retournés en test, rejoints par les nouveaux R8Cs . Au Mans, les préqualifications en mai, les R8R ont pu aller à l'encontre de la majorité des grands constructeurs pour la première fois. Les Audi ont montré leur potentiel en prenant les 8e et 11e temps, en battant des concurrents tels que Mercedes-Benz et Nissan .
Pour la course elle-même, les R8R ont montré à nouveau montrer leur fiabilité. Bien que ils ont réussi à se qualifier 9e et 11e, ils ont réussi à faire bonne figure à la majeure partie de leurs concurrents Mercedes-Benz , Toyota , Panoz , Nissan , et BMW . En fin de compte, les R8R a repartir du Mans avec encore un podium 3ème et un accessit 4ème. Ils furent encore battus par la BMW V12 LMR, ainsi que l'une des Toyota GT-One .
Au Mans
Après les 24 Heures du Mans 1999 , Audi devait décider lequel des deux prototypes avec lequel ils allaient continuer à travailler sur l'an 2000. Les R8C, qui ont échoué au Mans (casse de la boîte de vitesse pour les 2) et qui ont montré un manque de rythme par rapport aux R8R, ont été mis au rebut. La R8R va encore évoluée vers un prototype tout nouveau connu simplement comme le Audi R8 , ne partageant rien de mécanique ou stylistique, sauf pour le moteur.
La R8R laissa donc sa place à la R8 à partir de 2000 tout en étant conservé pour les American Le Mans Series afin de concourir dans les deux prochaines manches de la saison, à Charlotte Motor Speedway et Silverstone Circuit . A Charlotte, la R8R finit à la 6ème place derrière le duo de BMW et la Panoz , tandis que la seconde a subi quelques malheurs mécaniques et finira 20ème. Pour Silverstone, les deux R8R obtiennent de meilleurs résultats. Battus une nouvelle fois par BMW et Panoz, les R8R prendront les 3ème et 4ème places. Après Silverstone, les R8R ont été retiré de toutes compétitions pour laisser la place à la fabuleuse R8.
Spécifications techniques R8R (R8CS équivalentes):
Designer : Tony Southgate
Aérodynamique : Michael Pfadenhauer
Châssis : Wolfgang Appel
Position du moteur : Centrale arrière avec roues motrices arrière
Carrosserie : En fibre de carbone et nid d'abeille aluminium monocoque
Moteur : 3600 cc V8, turbo, angle de 90 degrés, 4 soupapes par cylindre, 2 turbocompresseurs Garrett; pour se conformer aux règles 2 x 32,4 mm restricteurs d'air, et permettre la limitation de pression à 1,67 bars (absolue)
Puissance : 610 ch à 6300 tr /min
Couple : 710 Nm à 5750 tr/min
Boîte de vitesse : Séquentielle à 6 vitesses sport construit par Ricardo
Différentiel : Multiple-disque à glissement limité
Arbres : À vitesse constante plongeant joint tripode
Direction : Assistée à crémaillère et pignon
Suspension : Suspension indépendante à l'avant et à l'arrière. Double triangle de suspension. Système à poussoir à l'horizontale ressort / amortisseur unité, amortisseurs réglables à gaz
Freins : Système de freinage hydraulique à double circuit, étriers monoblocs en alliage léger de frein, disques ventilés en fibre de carbone de frein à l'avant et à l'arrière, la distribution de force de freinage, le conducteur réglable
Roues : Jantes OZ en magnésium forgé, Avant: 13,5 x 18 pouces, Arrière: 14,5 x 18 pouces
Longueur : 4650 mm
Largeur : 2000 mm
Empattement : 2700 mm
Porte à faux avant : 900 mm
Porte à faux arrière : 1050 mm
Poids 917,5 kg
Le projet
Le projet a débuté en 1997, quand Audi a commencé à s’intéresser aux 24 Heures du Mans . Le premier prototype a été affiché en 1998, montrant une voiture à cockpit ouvert qui comportait de nombreux éléments stylistiques Audi, mais ils manquaient quelques nécessités pratiques pour la course automobile . La voiture, conçue par Tony Southgate et construit par Dallara , avec comme base un moteur Audi de 3,6 litres bi-turbo V8 . Des évents aérodynamiques dans le nez, ainsi que les pontons présentaient des conduits NACA sur leurs sommets pour nourrir les turbocompresseurs. Un évent situé sur le côté a également permis le passage de l'air à partir de la roue avant.
Par les débuts de la voiture aux 12 Heures de Sebring , l'aérodynamique a été revue. Une queue plus longue, des passages de roue plus subtilement courbées dans les pontons.
Toutefois, à la suite Sebring, d'autres tests ont été effectué sur la R8R afin de mieux améliorer sa vitesse globale en préparation pour Le Mans. La carrosserie à l'avant a encore évolué, avec un ponton plus large et plus incurvé. Les conduits NACA ont été également remplacés par une entrée d'air sortant en verticale de l'aile latérale. La queue a également été raccourcie, et les éléments aérodynamiques ont été ajoutés sur le haut des pontons.
Seuls cinq R8R ont été construit au total. Les châssis # 204 et # 205 pour Sebring en 1999 seulement, alors que les châssis # 307 et # 308 pour Le Mans toujours en 1999. Le châssis #306 a été utilisé en 2000 pour participer au championnat ALMS. Les leçons tirées de l'expérience et du projet abouti de la R8R sera par la suite utilisé pour l’épopée de la R8 à commencer par l’année 2000.
Enfin prêts pour le déverminage
puis la compétition
En compétition
Après des mois de tests, la R8R fait ses débuts en course aux 12 Heures de Sebring en 1999. Dirigé par Joest Racing team allemand prestigieux ayant largement fait ses preuves, les R8Rs ont montré quelques difficultés initiales en qualification, 11ème et 12ème. Toutefois, pendant la course, les voitures ont montré leur fiabilité en étant capable de suivre la plupart des concurrents qui les avaient initialement distancés. Même si la nouvelle BMW V12 LMR a également a subi quelques problèmes, elle était de loin supérieure en termes de rythme et de fiabilité. Après douze heures cependant, l’une des deux R8R a réussi à prendre un podium avec une 3ème place, tandis que la voiture sœur de l'équipe a pris la 5ème place.
A Sebring
Après Sebring, les R8R sont retournés en test, rejoints par les nouveaux R8Cs . Au Mans, les préqualifications en mai, les R8R ont pu aller à l'encontre de la majorité des grands constructeurs pour la première fois. Les Audi ont montré leur potentiel en prenant les 8e et 11e temps, en battant des concurrents tels que Mercedes-Benz et Nissan .
Pour la course elle-même, les R8R ont montré à nouveau montrer leur fiabilité. Bien que ils ont réussi à se qualifier 9e et 11e, ils ont réussi à faire bonne figure à la majeure partie de leurs concurrents Mercedes-Benz , Toyota , Panoz , Nissan , et BMW . En fin de compte, les R8R a repartir du Mans avec encore un podium 3ème et un accessit 4ème. Ils furent encore battus par la BMW V12 LMR, ainsi que l'une des Toyota GT-One .
Au Mans
Après les 24 Heures du Mans 1999 , Audi devait décider lequel des deux prototypes avec lequel ils allaient continuer à travailler sur l'an 2000. Les R8C, qui ont échoué au Mans (casse de la boîte de vitesse pour les 2) et qui ont montré un manque de rythme par rapport aux R8R, ont été mis au rebut. La R8R va encore évoluée vers un prototype tout nouveau connu simplement comme le Audi R8 , ne partageant rien de mécanique ou stylistique, sauf pour le moteur.
La R8R laissa donc sa place à la R8 à partir de 2000 tout en étant conservé pour les American Le Mans Series afin de concourir dans les deux prochaines manches de la saison, à Charlotte Motor Speedway et Silverstone Circuit . A Charlotte, la R8R finit à la 6ème place derrière le duo de BMW et la Panoz , tandis que la seconde a subi quelques malheurs mécaniques et finira 20ème. Pour Silverstone, les deux R8R obtiennent de meilleurs résultats. Battus une nouvelle fois par BMW et Panoz, les R8R prendront les 3ème et 4ème places. Après Silverstone, les R8R ont été retiré de toutes compétitions pour laisser la place à la fabuleuse R8.
Spécifications techniques R8R (R8CS équivalentes):
Designer : Tony Southgate
Aérodynamique : Michael Pfadenhauer
Châssis : Wolfgang Appel
Position du moteur : Centrale arrière avec roues motrices arrière
Carrosserie : En fibre de carbone et nid d'abeille aluminium monocoque
Moteur : 3600 cc V8, turbo, angle de 90 degrés, 4 soupapes par cylindre, 2 turbocompresseurs Garrett; pour se conformer aux règles 2 x 32,4 mm restricteurs d'air, et permettre la limitation de pression à 1,67 bars (absolue)
Puissance : 610 ch à 6300 tr /min
Couple : 710 Nm à 5750 tr/min
Boîte de vitesse : Séquentielle à 6 vitesses sport construit par Ricardo
Différentiel : Multiple-disque à glissement limité
Arbres : À vitesse constante plongeant joint tripode
Direction : Assistée à crémaillère et pignon
Suspension : Suspension indépendante à l'avant et à l'arrière. Double triangle de suspension. Système à poussoir à l'horizontale ressort / amortisseur unité, amortisseurs réglables à gaz
Freins : Système de freinage hydraulique à double circuit, étriers monoblocs en alliage léger de frein, disques ventilés en fibre de carbone de frein à l'avant et à l'arrière, la distribution de force de freinage, le conducteur réglable
Roues : Jantes OZ en magnésium forgé, Avant: 13,5 x 18 pouces, Arrière: 14,5 x 18 pouces
Longueur : 4650 mm
Largeur : 2000 mm
Empattement : 2700 mm
Porte à faux avant : 900 mm
Porte à faux arrière : 1050 mm
Poids 917,5 kg
boubou- Messages : 16350
Date d'inscription : 15/05/2010
Age : 47
Localisation : Seine et Marne (77) mais natif du Mans (72)
Re: Audi en endurance : une ascencion fulgurante et c'est pas fini..........
Superbe boulot Boubou, vraiment chapeau
Vivement la suite.......... et le même dossier pour Peugeot
Vivement la suite.......... et le même dossier pour Peugeot
Re: Audi en endurance : une ascencion fulgurante et c'est pas fini..........
Merci et Peu....quoi???yoyot a écrit:Superbe boulot Boubou, vraiment chapeau
Vivement la suite.......... et le même dossier pour Peugeot
boubou- Messages : 16350
Date d'inscription : 15/05/2010
Age : 47
Localisation : Seine et Marne (77) mais natif du Mans (72)
emacaly- Messages : 3838
Date d'inscription : 19/02/2010
Age : 52
Localisation : region parisienne 77
Re: Audi en endurance : une ascencion fulgurante et c'est pas fini..........
Ah oui, génial! J'ai appris plein de choses et je me suis régalé Boubou.
Beau travail de synthèse, vivement la suite!
Beau travail de synthèse, vivement la suite!
Invité- Invité
Re: Audi en endurance : une ascencion fulgurante et c'est pas fini..........
Merci les gars c'est prévu c'est prévu .....
boubou- Messages : 16350
Date d'inscription : 15/05/2010
Age : 47
Localisation : Seine et Marne (77) mais natif du Mans (72)
Re: Audi en endurance : une ascencion fulgurante et c'est pas fini..........
_________________
"Selon les statistiques, une personne sur cinq est déséquilibrée. S’il y a 4 personnes autour de toi et qu’elles te semblent normales, c’est pas bon... JCVD"
Re: Audi en endurance : une ascencion fulgurante et c'est pas fini..........
Très belle présentation, Boubou !
dom465- Messages : 12793
Date d'inscription : 16/02/2010
Age : 66
Localisation : Bruxelles
Re: Audi en endurance : une ascencion fulgurante et c'est pas fini..........
magnifique présentation!! bravo à toi!!
Hadzufel- Messages : 9084
Date d'inscription : 17/02/2010
Age : 34
Localisation : Chateau-Thebaud
Re: Audi en endurance : une ascencion fulgurante et c'est pas fini..........
En tombant sur un de mes anciens numéros d'AutoHebdo, j'ai retrouvé un article où Yvan Muller disait qu'il avait participé au développement de l'Audi R8 pour les 24H du Mans.
_________________
Re: Audi en endurance : une ascencion fulgurante et c'est pas fini..........
Exact en 1999 sur les R8R il était présent au Mans mais n'a pas piloté
boubou- Messages : 16350
Date d'inscription : 15/05/2010
Age : 47
Localisation : Seine et Marne (77) mais natif du Mans (72)
Re: Audi en endurance : une ascencion fulgurante et c'est pas fini..........
Il parait qu'il aurait refusé un poste de titulaire à l'époque. C'est vrai ça?
_________________
Re: Audi en endurance : une ascencion fulgurante et c'est pas fini..........
En 2004, il n'y avait pas que Ferrari qui battait tout le monde en F1, il y avait aussi Audi mais en endurance.
_________________
Re: Audi en endurance : une ascencion fulgurante et c'est pas fini..........
L'Audi R8 qui remporta Le Mans en 2005, elle était vieillissante mais elle est tout de même parvenue à battre Pescarolo qui ne démérita pas non plus.
Coté Audi, le malheur des uns fait le bonheur des autres, on ne souvient tous que les Peugeot s'étaient brulé les ailes lors des 24H du Mans 2010. Une fois que les Peugeot avaient abandonné, Audi n'avait plus qu'à gérer avec un triplé.
Cela dit, Audi avait bien amélioré la R15 comparé à celle de 2009 qui n'était pas dans le coup sur 24H.
Coté Audi, le malheur des uns fait le bonheur des autres, on ne souvient tous que les Peugeot s'étaient brulé les ailes lors des 24H du Mans 2010. Une fois que les Peugeot avaient abandonné, Audi n'avait plus qu'à gérer avec un triplé.
Cela dit, Audi avait bien amélioré la R15 comparé à celle de 2009 qui n'était pas dans le coup sur 24H.
_________________
dom465 aime ce message
Re: Audi en endurance : une ascencion fulgurante et c'est pas fini..........
Reportage retraçant l'histoire d'Audi au Mans.
_________________
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|